All language subtitles for He Loves Me (Konstantinos Menelaou, GR:UK 2018) [1080p].FR

Est-il facile d'aimer après avoir trouvé l'amour ?

Alors que tu craignais ce sentiment
depuis si longtemps...

IL M'AIME

QUITTER LA VILLE

QUITTER LA VILLE
J'eus très peur de quitter la ville.

La vie me manquerait,

ne fut-ce qu'un temps.

Je détestais ma vie à l'époque

à ne rien ressentir pendant des mois.

Tu me dis y avoir une belle plage là-bas

pour y être déjà venu.

Y aller nous serait salutaire

pour y découvrir je-ne-sais-quoi de beau

dans le calme et le silence...

À me demander même si ce n'était pas un test

de m'y amener,

pour connaître, seuls et nimbés de beauté,
les sensations de l'étreinte.

Arrêterais-je de te blâmer pour ce que je suis ?

Peut-être... voulais-tu me quitter ?

Ne pas jouir de l'amour en ce lieu, serait la fin.

Tout donner de moi pour réussir.

Aujourd'hui, il est difficile
de ne pas montrer ma tristesse...

Je t'accompagne...

sans ne rien espérer.

En plongeant

dans cette eau cristalline,

je réalisais combien je m'y fus égaré.

Je sentis des moments de volupté,

tant je le souhaitais...

Je suis heureux d'être là à tes côtés.

Soudain...

me vinrent à l'esprit

de nouveaux projets pour l'avenir.

Ébaucher fut toujours ma prédilection.

Prédilection abandonnée aujourd'hui,
au demeurant...

la plupart d'entre eux ayant échoué,
les uns après les autres.

Anéantis.

Je me souviens de la 1ʳᵉ fois où je te vis...

Ce café où tu travaillais.

J'étais trop timide pour dire quoi que ce soit.

J'interrogeais tout un chacun à ton sujet.

Tu étais avec un autre à l'époque...

Moi aussi, je l'étais.

Il nous fallut un temps pour entrer en relation...

en conséquence de quoi, de nouveaux célibataires,

nous ébauchâmes, ensemble, une liaison.

Nous étions en été,

nous étions si adorables,
enserrés dans nos shorts.

Nous allions au cinéma en plein air...

mais que de difficultés à suivre le film,

quand, de cesse, nous nous dévorions des yeux,
nos mains liées l'une à l'autre.

Peu nous importait ce que les gens
pensaient dans notre petite ville de province.

Nous avions pleuré cette nuit-là.

Quel ne fut... mon soulagement...

en pensant avoir enfin trouvé un mec...

à aimer.

Nous en avions besoin... tellement.

Nous ignorions si nous serions,
l'un l'autre, en harmonie...

mais peu nous importait.

Notre sentiment était intense.

Nous nous étions connectés.

Nous étions si naïfs et innocents alors.

Tu me paraissais tellement bien

que j'eus le coup de foudre quasiment.

Telles furent mes premières impressions.

Et puis, je découvris qui tu étais.

Tu te donnas tout à moi, sans question...

J'en fis de même.

Nous nous appartenions, l'un l'autre...

À n'en faire plus qu'un.

Faire l'amour avec toi était incroyable

tant ce fut absolu et puissant
de par nos émotions.

Mais le meilleur fut
de me réveiller à tes côtés...

te regarder à l'aurore dans les yeux.

Chaque jour valut sa peine.

Nous nous étions façonnés l'un à l'autre.

Mes incertitudes disparurent...

à en perdre le contrôle...

pour te serrer dans mes bras.

MES DÉFAUTS

Dès le début... ce fut tel un jeu.

Je te voulus.

Je m'y tins.

Mais quand je t'eus...

tout fut bouleversé.

Tu me pris avec amour et égards

tandis que moi, je ne pus agir avec toi
ainsi que je le fis avec d'autres.

Je dus combattre hésitations et insuffisances

pour me comporter avec pareils égards.

Je n'étais pas prêt.

Je ne me sentis jamais prêt.

Je dus être irréprochable...

ainsi que tu l'étais.

Je ne le fus pas...

loin de l'être.

Plutôt que de m'y efforcer,

je pris la direction opposée...

me mettant contre toi...

contre nous.

Je ne pus admettre nos différences.

Tu étais si équilibré, moi non...

je le ressentis, du moins.

Mais toutes mes insuffisances
n'eurent aucune importance pour toi.

Je ne pus résister à ton amour.

Je t'aimais...

mais jamais je ne pus me détendre avec toi.

Je voulais en tirer jouissance

en prenant part de ton esprit ouvert et nature.

Je voulus adhérer à la beauté qui nous entourait,

tel que tu le fus.

Mais je différais de toi...

encore.

De chacune de nos disputes, j'avais tort...

en raison de nos arguments absurdes.

Qui pourrait-il oublier de tels mots qui blessent ?

Ces mots blessants dits à ton encontre,

seulement pour te mettre à bout,

mais aussi pour te rejeter.

De ces offenses, je ne me culpabiliserais pas,

bien que blâmé.

Quel ne fut mon égoïsme de t'avoir discrédité

sur tes choix professionnels,

les miens s'avérant vains.

Toute dispute

fut suivie de larmes,

d'étreintes sans fin,

de sexe tant fougueux

qu'envoûtant,

et de moments intimes...

sans effacer, cependant,

ce vide,

ressenti en mon for intérieur.

tu eus toujours foi en de lendemains qui chantent,

en notre meilleur devenir.

Tu crus à la beauté en moi,

d'apparence laide

et altérée.

Je n'étais pas condamnable.

Comment ne pas être avec toi.

Te titiller n'était que plaisanter. J'aimais cela,

sachant que tu avais raison.

Tu eus souvent raison...

mais je ne sus souvent l'admettre.

Lorsque nous en discutâmes...

ce fut une énumération d'erreurs commises
dans mes choix, mon travail,

mes amis tout comme ma façon d'être dans la vie,

d'où ma colère contre toi, et non contre moi...

voulant pour preuve ta culpabilité,

sans accepter, ni ton bon sens,

ni ton aide.

Tu m'excédas bien évidemment,

puérilement, bataillant pour m'aider...

sans résultat.

De mal en pis.

Je souhaitais âprement que ma désastreuse vie,

fut, de cesse, acceptée par mon bien-aimé.

Mais... tu étais si jeune.

Nous ne savions pas.

Cependant...

discuter avec toi était toujours agréable

quand nous n'étions pas câlins...

à mes questions stupides, tu y répondais,

sachant discerner le meilleur.

Même si aujourd'hui, je le contredis.

Cela pour nier que tu me connaissais
mieux que moi-même.

En finalité,

je suivais, sans mot dire, tes conseils,

réfléchissant pendant des heures à tes propos,

que j'aimais... tant.

QUE J'EUSSE AIMÉ AVOIR TON ENFANCE

Que faisais-tu pendant mon absence ?

Je fus jaloux sans ne l'avoir jamais montré.

Tout un chacun t'aimait,

comment pouvait-il en être autrement?

Tu savais, en tout temps, parler aux autres...

Toujours enjoué...

Toujours optimiste.

Ta relation avec les autres me fut un mystère.

Nous avions grandi différemment.

Tu étais issu d'un milieu équilibré.

Que j'eusse aimé vivre ton enfance.

Je te reprochais de sortir, la nuit, avec moi...

de te droguer, de flirter, d'être enthousiaste...

C'était sans gravité pour toi

et sans conséquence.

Ce fut pour moi une hantise...

une addiction.

Je ne pus y remédier,

espérant que tu m'aiderais en conséquence,

tant à cesser que me sauver de moi-même.

Tu le fis en partie,

toujours à mes côtés,

m'y laissant toute latitude,

avec l'espoir que je m'en réchapperais.

Je ne pus m'arrêter.

Je fis cela, pensant toujours

que tu n'étais pas pour moi...

Celui qui chasserait mes doutes

et comblerait le fossé...

celui qui, de son amour, résoudrait tout.

Je dus réaliser que nul ne pouvait le faire.

Un petit-ami est celui que tu aimes,

nullement celui qui panse tes blessures,

Geste que tu dois faire seul.

Soudainement, tout s'illumine
quand tu es au plus bas,

dans l'abîme vers laquelle je me dirigeais.

Avant toi, je jouissais de la vie,
au mieux de moi-même.

Avec toi, tout fut bouleversé.

Je sentis être en conflit.

Tu parlais peu, mais clairement,

tu prouvais mes erreurs,

sachant que je me culpabilisais...

pour qui j'étais.

Qu'il était dur de vivre avec un mec tel que moi,

Notamment quand je dus le prouver en simultané.

Nos objectifs différaient.

Ne fût-ce pour moi, que de fois serais-tu parti...

pour te droguer ou rencontrer d'autres garçons.

Tu le fis pour moi, pour être avec moi.

J'en fus conforté de ton non-sens.

Pour savoir que tu aimais mon authenticité

je voulus être moi-même,

celui-là même que je fus...

Le meilleur.

Tu me parlais souvent de ton voyage en Thaïlande,

détaillant tant similitudes physiques
qu'environnement émotionnel.

Je sus qu'un homme t'avait accompagné.

Je le sus dès lors que toi-même me l'eût révélé.

Tu ne voulais rien d'autre
que d'entamer une conversation,

histoire de briser notre long mutisme.

Je pensai alors

que tu voulais justifier choses ou autres.

Ce fut mieux ainsi car nous n'avions jamais eu,
ensemble, d'aussi remarquables moments.

Force fut de constater

que tu ne le ferais pas...

de la Thaïlande seulement, tu souhaitais parler.

J'en eus peur.

Ce n'était pas blâmable,

mais suffisamment dramatique, comme toujours,

pour me lever et rejoindre la tente,

te laissant seul, avec toi-même.

LE RACCOMPAGNER À L'APPART

Pour avoir mal dormi la nuit précédente,

je pensais à ce que nous avions laissé.

Me déconnecter et me concentrer
sur tout ce qui m'entourait,

m'eut soulagé

pour positiver et me divertir.

En apparence, je souscrivis
à tout ce que tu entrepris.

Allongé sur la plage,
jouissant des rayons du soleil,

je recherchais la sérénité.

Mais plus encore me parut impossible...

la nature alentour n'ayant rien de farouche.

Aucune raison de s'en inquiéter,

et je ne le fus pas.

L'hiver dernier fut dingue.

Persuadé que rien ne te convînt,

quoi qu'il en fut,

je dus trouver moyens d'être avec toi.

Plutôt que travailler plus
en m'y efforçant de cesse,

je tombais dans le piège de la débauche,

souhaitant ta trahison pour t'en accuser.

Que tu échouasses jusqu'à rompre,

je t'y incitai.

Quelle stupidité de penser te le demander.

Toi-même ne comprendrais pas
ce dont je fus animé.

Nul sens à cela.

Y voir ta confusion pour appréhender mes paroles

et ton incapacité à me comprendre.

Toute cette nuit là, j'y pensais.

Une nuit, quelque part,

nous dépensâmes notre argent en drogues,
alors je conviais un garçon à se joindre à nous.

Je l'aimais bien, il te plaisait aussi.

Pour l'avoir vu sur une scène

tu ne cessais de dire combien il était bon acteur.

Nous fûmes mêlés à des bagarres, la drogue
et au manque d'argent pendant près d'un an.

Je crus que tu voulais rompre.

Je fus dans l'incertitude de ce que tu faisais,

pressentant que tu en avais marre,

mais sans abandonner pour autant.

Tu fus toujours là.

Pourquoi m'aimais-tu ?

Bien que je fus insignifiant, je te convenais.

Je t'aimais aussi mais le sentis-tu ?

Je le présumai.

Pour ne jamais me quitter,
j'eus plus de manquements.

Alors, je te reconduisis à l'appart.

Nous pensâmes essayer avec d'autres,

ne l'ayant jamais tenté
bien que ce fut courant chez nos amis.

Notre monogamie n'était qu'une blague pour eux,

convaincus que nous ne revenions
pas seuls des soirées.

A vrai dire, jamais je ne couchais
avec quiconque même si je baisais partout...

il en fut de même pour toi.

Combien je tentais d'abattre mon romantisme !

Je n'y réussis pas.

Mais dans le milieu que nous fréquentions,

le nôtre en l'occurrence,

il était aisé de tenter à foison,
au mépris de tes principes...

de qui tu étais.

Ce fut horrible...

écœurant.

Nous étions défoncés.

J'en fus à l'origine.

Je dis au mec de se retourner,

lui me regardait.

Moi, je ne le pouvais.

Nous ne nous touchions pas.

Ce n'était pas nous.

Un matin où je partis travailler,

lui et toi étiez restés au lit.

Je déambulai dans la rue,
persuadé qu'il t'avait baisé après mon départ.

Je voulus que tu y restes,
pour mieux te le reprocher.

Je ne pus supporter le poids de ma culpabilité.

Je n'admettais pas
que tu puisses coucher avec lui.

Je ne le supportais en rien...

Cela, combien même si la veille,

nous fûmes défoncés après avoir baisé,

je vous imaginais baiser passionnément,

sentimentalement liés...

Quel ne fut le changement depuis cette nuit !

Nous perdîmes je-ne-sais-quoi.

Pour ne plus te sentir...

Je me sentais...

tellement seul.

OBSCURITÉ

Après ma longue marche,

Je m'assis devant notre tente,
essayant de n'y plus penser.

Tu vins t'asseoir à mes côtés.

Peut-être te demandas-tu où je pus être.

Je ne reviendrais plus sur cette horrible nuit.

Nous en parlâmes beaucoup...

Je ne le pourrais plus.

Je te dis...

ne pas très bien me sentir.

Je ne fis aucune allusion à ton honnêteté morale

comparée à la mienne.

Sidéré,

mes pensées virevoltèrent,

recherchant le moindre incident du passé.

Je ressassais tant mes problèmes d'argent
que ceux de ma vie professionnelle. Tout !

Quel leurre,

en regard de mes profondes blessures,

négligeables en cet instant.

De fait, le problème était en moi...

face à nous.

Moi, pour ainsi dire.

Moi qui ne trouvait pas
de sens aux aléas de la vie...

Moi, toujours guidé par mes passions.

Esclave de mes vices,
j'en étais tristesse, égoïsme et anxiété.

Les préjudices de ma moralité apparaissaient.

Que d'années à me cacher, mentir, feindre...

redouter l'amour, lequel ne fut pas louable.

Je finirais dans la solitude.

Ça te fout en l'air quand tu es môme...

Ça te bousille la vie...

En changer le décor ne serait pas mieux.

Ce fut clair, j'avais merdé.

Tu voulus me rassurer,

louant mes capacités...

traçant mes erreurs d'entendement
desquelles je foirais dans mes initiatives.

Pourquoi m'y efforcer encore ?

Mes ressentis furent sincères.

Je me sentis plus mal
au milieu de ce paysage qu'à la ville...

à ne plus y blâmer la vie.

C'était tout moi.

La beauté du paysage ne me révéla nul attrait.

Je n'atteignis pas le bien-être
que tu souhaitais... Un échec.

Avais-je tué notre amour, cette nuit-là ?

Il était simple...

ringard...

Je lui avais redonné vie.

L'avais-je tué en le lui suscitant ?

Aurais-je vaincu cette pensée ?

Vers quoi devrais-je tendre ?

La cause de ma déprime ? Ou la conséquence ?

Je n'étais pas si résistant.

Cette nuit-là, avec ce mec, ce fut de trop.

Nous avions franchi la ligne.

Je ne pus l'exclure.

Je me sentis... trahi...

mais pour ne pas le dire

je ne supportai pas de m'en culpabiliser.

Il en fut ainsi, quand, jeune,
je découvris être gay.

Derechef, je ne voulus pas le ressentir.
Cela faisait tant de mal.

C'était vrai.

Un temps, je ne compris pas
que tu pus y consentir.

Je fus hors de moi, non toi.

Ce dut être plaisir certain

d'être tiré de ce style de vie décadente.

Je t'en blâme toujours...

bien que je fusse le seul à l'être.

Dans quelle merde nous étions-nous mis.

J'avais suscité l'équivoque une fois de plus,

ici même.

TOI SEUL, JE VOULAIS

Tout... ne pouvait être plus beau.

Je l'en réduisis à nous deux.

À être entouré par d'autres... Je me sentais seul.

Je réussis à nous pousser à bout.

Je le ressentis car tout était silence,

sans dispute, sans engueulade voire autre.

En vérité, nous étions courtois,
l'un avec l'autre.

Comme si c'était accompli.

Une puissante incertitude s'insinua en moi,

ne pouvant plus te considérer comme mien...

À me sentir... désespérément seul

et vulnérable.

Je me blâmais,

de ne rien signifier pour toi.

Tu me quittas un temps,

prétendant que tout s'améliorerait.

Je ne te méritais pas.

Durant deux heures, tu disparus,

téléphone en main,
me laissant penser à un appel chez toi,

à un ami...

Mais aussi à tout autre que moi
pour te réconforter...

échanger une idée.

Je n'en fis pas de même.

Je voulus être damné.

Je n'en dis mot à quiconque. Rien.

Sauf toi.

Toi absent,

mes pensées allaient à tout-va,
nourries par mon esprit destructeur,

persuadé que tu flirtais.

Ma solitude devint folie...

m'interrogeant si bientôt tu serais avec un autre.

Tu étais tant irrité...

Fallut-il être immature
pour te poser cette question ?

Vous auriez certainement répondu par la négative,

je le comprends aujourd'hui.

Tu m'aimais.

Jamais, tu n'irais avec autre que moi.

Mon cynisme voulait détruire cela,

dramatiser même,

pousser jusqu'au bout.

Un air de déjà entendu,

jamais ce ne fut de ma faute.

D'un ton élevé et dramatique, pleurant et criant,

recherchant l'attention,

voulant me soustraire
tant de mon malheur que de mon irritation...

Je te dis mes pensées de cette nuit-là,

ne pouvant les oublier ici,

à ne pas comprendre combien tu pus...

être si insouciant.

Pour m'avoir déjà expliqué tes ressentis depuis...

Je te répliquais vouloir rompre.

Je voulais te blesser

et te contrarier, telle serait ma récompense.

Je voulais t'entendre dire non...

m'assurant que rien n'était fini...

que tu m'aimais,

cela allant à l'encontre
de ma volonté de rompre.

Énervé et voulant me défendre,

je me voulais dramatique.

J'avais besoin d'attention.

Mais... tu ne me dis rien de cela.

Tu... partis.

Tu me laissas seul.

Tu ne fus pas pris dans le piège.

Quand tu revins,

je n'eus pas le courage de t'approcher...

à souhaiter que tu t'en prennes à moi.

Sérieusement,

Je pensais que je le méritais.

Je voulus voir le soleil couchant
espérant que tu me suivrais,

la beauté du paysage pouvant faire un miracle.

Peut-être... nous en sortirions-nous.

La pensée de te perdre fut très forte.

Tu m'expliquas sereinement,

souhaiter y réfléchir...

Penser à « nous ».

Aucune amélioration ne s'étant manifestée,
il vaudrait mieux nous séparer,

me dis-tu.

Rester ensemble,
détruirait nos efforts pour être heureux.

J'en fus affolé.

Je n'avais jamais voulu m'éloigner de toi.

Tout ce que je voulus toujours... ce fut...toi.

IL M'AIME

Je regardais longuement la mer,

attendant ton retour pour me donner
les raisons de notre séparation.

Je savais que tu avais raison... ce que tu dirais.

Je regardais la mer, méditant en quelque sorte.

Mes pensées devinrent images
devant mes yeux et tout était obscurité.

Tu revins alors.

Le sais-tu ?

Je t'aime.

Quel ne fut son courage de me le dire.

Il eut été si aisé de partir et te divertir.

D'être libre.

Trouver un autre de nouveau.

Tu ne voulais pas rester avec moi
craignant la solitude...

seulement être avec moi car tu m'aimais...

irrésistiblement.

Bien que différents,

tant par nos caractères que par nos parcours,

nous partagions les mêmes ressentis.

Inutile d'être ensemble, évidemment,

Mais nos cœurs ne formaient plus qu'un.

Qu'importe, disais-tu, si je te faisais souffrir.

Si problèmes en moi, il y avait,

je mûrirais.

Une famille reste toujours unie.

Nous formions un couple, une famille,

voilà la vérité.

Dans l'eau, longtemps, je restais...

à mieux te regarder.

Dans l'eau,

je redevins petit garçon.

Ton petit garçon.

De nouveau, tout ce dont
mes yeux regardèrent, j'y goûtais.

Tu étais là.

Je me sentis lié.

Je te compris à nouveau.

Une émotion identique
à celle de notre première rencontre.

Identique à celle où j'étais enfant.

Je me sentis en sécurité.

le paysage devint époustouflant !

j'y goûtais pleinement.

j'étais en paix.

Le temps importait peu.

Jamais, je n'aurais pensé
le ressentir sans drogue.

Tel était l'amour.

Ces moments resteront gravés à jamais.

Seuls, sur notre plage... toi et moi,

regardant le soleil couchant.

J'étais heureux.

NOTRE PARADIS

Longtemps, un temps, nous y restâmes.

Que m'importa le temps tant j'y fus déconnecté.

Le temps que nous y passâmes

fut lié à ta décision.

Tu embrassas tout...

Toutes les merveilles de la nature,

celles qui font positiver
quiconque de la nature humaine.

Tu absorbas tout.

Tout fut inhalé.

L'eau, l'air dans toute sa pureté,
toute cette incroyable beauté.

Que de fois je pensais à cet été-là...

peut-être que je fus même excessif,
cela n'existant que dans mes souvenirs.

Peut-être étais-tu resté par égoïsme.

La vie n'est pas aussi tendre qu'elle ne paraît.

Nous devons toujours nous battre avec la réalité.

Que ce fut adorable,

romantique.

Ce fut merveilleux.

Des ténèbres, tu fis naître la lumière.

Nous ne pûmes être dans si merveilleux endroit
pour nous retrouver l'un l'autre.

L'île devint notre paradis.

Pour une fois, depuis si longtemps,

je voulus revivre ce moment.

J'aime ressentir à nouveau.

Dans ce prolongement,

dans ce futur que je refusais de voir,

je t'avais loupé.

Mais l'amour n'avait jamais disparu.

Une longue marche se profile pour moi,

pour être meilleur... Il y a tant à faire.

Je ne t'en remercierais jamais assez
pour m'avoir montré le chemin,

me poussant à y prendre le virage.

Tu étais censé partir, cet été-là...

A l'inverse, tu es resté.

Traduction : SpectraPhysics — Relecture : Serge
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♪ Et si tu te réveillais ♪

♪ Étranger, je serais jusqu'à se réconcilier ♪

♪ Alors, réveille-toi ♪

♪ Regarde ton réveil ♪

♪ Meilleurs, nous pouvons l'être ♪

♪ Des fois, ça prend du temps ♪

♪ Des fois, ça prend du temps ♪

♪ Meilleurs, nous pouvons l'être ♪

♪ Trouve moyen de te réveiller ♪

♪ Meilleurs, nous pouvons l'être ♪

♪ Trouve moyen de te réveiller ♪

♪ Tu ne sembles pas réveillé ♪

♪ Étranger, je serais jusqu'à te réconcilier ♪

♪ Vois ton réveil ♪

♪ Vois ton réveil ♪

♪ Meilleurs, nous pouvons l'être ♪

♪ Des fois, ça prend du temps ♪

♪ Des fois, ça prend du temps ♪

♪ Il faut un temps ♪

♪ Il faut un temps ♪

♪ Meilleurs, nous pouvons l'être
Observe ton réveil ♪

♪ Meilleurs, nous pouvons l'être
Observe ton réveil ♪

♪ Meilleurs, nous pouvons l'être
Observe ton réveil ♪