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D'accord, à plus tard.

VENTE AUX ENCHÈRES DE FLAXMAN

Flaxman's Auctions, bonjour.

JULIE :
SALUT BÉBÉ, N'OUBLIES PAS !!!

PATINAGE CE SOIR À 19 H
POUR L'ANNIVERSAIRE D'EVE

Salut, Gus.

Je sais bien que ce n'est pas
la tarification habituelle.

Si on redistribue
un peu de notre marge,

ça les encouragera
à nous donner plus de choses à l'avenir.

Tout le monde est gagnant.

- Tu l'as dit à Flaxman ?
- Non, je veux d'abord finir ça.

JULIE :
ON EST ARRIVÉES

TU ES EN ROUTE ?

- M. Flaxman.
- Bernard.

Je vous présente Henry Hackford
du Metropolitan Museum of Art.

- Enchanté.
- Pareillement.

Montrez-lui le catalogue.

Le musée pourrait acquérir
beaucoup de vos trésors.

Oui, c'est vrai.
Je suis un peu en retard. C'est...

Bien sûr.
Ce serait un plaisir, monsieur.

- Bien sûr. Merci.
- Merci.

Que faites-vous
avec cet horrible ours ?

Nous ciblons la cartographie
et le monde naturel.

Je suis très fier de l'étendue
et de la diversité des pièces.

Merci.

Bon travail, Bernard.

T'ES SÉRIEUX ?

TU RECOMMENCES !
TU FAIS COMME À THANKSGIVING

Bonsoir, Bernard.

Je suis vraiment désolé.
Laisse-moi t'expliquer.

Je sais ce qui s'est passé.
Tu as dit "oui, M. Flaxman",

et tu as raté l'anniversaire de ta fille
à cause du travail.

Enfin... Oui.
C'est à peu près ça.

Je suis vraiment désolé.

OK. Je la réveille
pour que tu lui donnes son cadeau ?

Oui, oui. Oui, oui, bien sûr.

Donne-moi une seconde.
J'ai un truc à régler.

Hé, hé. Hé, mon cœur.
Joyeux anniversaire !

Tiens, je t'ai acheté ça.

- Des courses ?
- Non, laisse-moi t'aider.

C'est une boîte à bijoux dorée.

Incroyable, Bernie.

Je crois qu'elle est coincée.

C'est ta première antiquité.
Elle est belle.

Chérie, va préparer ton sac
pour aller chez mamie.

D'accord.

Oh, Bernie. Que va-t-on faire ?

Je vais amener Eve
chez ma mère comme prévu,

mais je vais avoir besoin de temps,
au moins jusqu'aux vacances,

et je pense qu'il serait préférable
que tu ne viennes pas.

Quoi ?

Julie, non, s'il te plaît.

- Tu plaisantes.
- Non, Bernie.

C'est la discussion
la moins drôle de ma vie.

Ça fait trop longtemps.

C'est comme si tu avais oublié
qui nous sommes.

- Nous sommes une famille.
- Désolé pour la boîte.

Elle voulait une maison de poupée.

Mais je pense qu'une heure avec son père
aurait fait l'affaire.

Bernie, c'est une chose
de me laisser tomber, mais Eve ?

Je reviendrai, OK ?

- Tu as raté mon anniversaire.
- Je suis vraiment désolé, ma chérie.

- Maman dit que tu es un bâtard égoïste.
- Elle plaisantait.

Oh, ma chérie.

Entrez.

Bernard. Asseyez-vous. Asseyez-vous.

Merci de m'avoir présenté
le catalogue hier soir.

- Ça m'a ouvert les yeux.
- Je suis heureux pour vous.

Ce fut un désastre pour moi.

Oh, bon sang.

Quand je suis rentré,
j'avais raté l'anniversaire de ma fille.

Puis ma femme a décidé qu'elle allait...

- Déménager pour l'instant.
- C'est terrible.

Je dois trouver un moyen
d'arranger les choses.

J'aurais besoin
de plus que de simples vacances.

Il me faut quelques semaines de plus
pour sauver mon mariage.

- Oui, bien sûr.
- Vraiment ? Merci, monsieur.

Ce sera suffisant ?

Je ne sais pas, monsieur.
Je l'espère.

Allons plus loin.

Disons que l'on prolonge
ce congé sabbatique à 12 mois.

Puis de 12 mois supplémentaires,
puis encore 12 mois.

Suggérez-vous que je prenne
trois ans de congé ?

Cinq ans. Dix ans. Soyons fous.

On dirait que vous me renvoyez.

- Oui, c'est le cas.
- Vous êtes un homme maléfique.

Ou un homme d'affaires très intelligent.
Et vous aurez des années pour décider.

- Bernie.
- Bonjour, Lenny.

Tu aimes ? J'ai eu le droit de décorer.

- C'est très inclusif.
- C'est très joli.

- Ça ne va pas ?
- Non, pas du tout.

Ça se voit.
Ça me rend triste.

- Désolé d'être déprimant.
- Non. Tu veux en parler ?

Je lis un livre qui pourrait t'aider.
Il parle d'univers parallèles.

Tu connais ?
Il y a peut-être un autre toi

dans un autre univers
qui a actuellement une vie formidable.

Penses-y. C'est édifiant, n'est-ce pas ?

Que fais-tu pour Noël ?
Tu veux venir voir les chats ?

Ils sont drôles.
Ils se battent. Il y en a un dehors.

C'est très gentil, mais...

MAMAN EVE PAPA

Oh, mon Dieu !

On pourrait penser que je m'y habitue,
mais non.

Restez où vous êtes.
Je ne veux pas vous faire de mal,

mais je n'hésiterai pas
si vous refusez de partir.

Non, non, non ! Au secours !
Oh, non. S'il vous plaît.

Que voulez-vous ?

Tu passes ton temps
à pleurnicher comme une chèvre.

Je ne sais pas ce que vous...

Je ne comprends pas...

- C'est mieux ?
- Oui. Oui, c'est mieux.

D'accord, alors, allons-y.
Tes désirs sont mes ordres.

OK, pouvez-vous arrêter
d'essayer de me tuer ?

Quoi, ça ?
C'est juste une mauvaise habitude.

Qui êtes-vous ?
Comment êtes-vous entrée ?

- Eh bien, j'étais dans la boîte.
- D'accord, bien sûr.

Écoutez, quoi que vous ayez consommé,
je ne vous juge pas.

Ne touchez pas ça.
Sortez de chez moi.

- Comment êtes-vous entrée ?
- OK. Je vais parler plus lentement.

Cette boîte que tu frottais ?
J'étais dedans.

D'accord, bien sûr.

Et comment entrez-vous
dans une boîte de 15 cm de large ?

Bonne question.

La réponse est très simple.
C'est un classique.

Un sorcier.

Il a pointé son doigt sur moi
et j'ai tourné dans l'espace-temps.

Puis j'ai terminé
dans cette stupide boîte.

- OK, ouah !
- Je sais !

C'est fort, l'excuse :
"Je suis un génie".

- C'est marrant.
- Je suis vraiment un génie.

Ouais, c'est ça.

- Tout ça, c'est...
- Non, non, non, vous...

- OK. D'accord.
- Reculez.

Disons que tu fais des vœux
et que je les réalise.

C'est comme ça que ça fonctionne.

Vous êtes un vrai génie ?

- Oui.
- Bien sûr.

On est comme les fantômes,
les dragons ou des licornes.

Vous n'y croyez pas,
puis vous en voyez un et vous dites :

"Ouah. Un génie, un génie.
Il y a des génies partout."

Alors, préparez votre prochaine excuse.

- J'aimerais...
- Vas-y.

Que mon téléphone soit rechargé,
et pourquoi pas un chameau ?

J'aimerais un chameau.
C'est raisonnable.

Bien sûr, c'est toi le patron.

SAMEDI 14 DÉCEMBRE

OK, c'est... c'est une coïncidence.

Une coïncidence ?

OK... J'annule le vœu du chameau.

Ils annulent toujours le chameau.

Bon sang. C'est intéressant...

Je ne veux pas qu'Eve ait un père

qui ne semble jamais
la faire passer en premier.

- Tu as raison.
- Le problème avec Bernard, c'est que...

Tu sais que je l'aime toujours.

Mais le problème
c'est qu'il pense que tout s'arrangera.

C'est mon âme sœur,
mais il refuse de vivre dans la réalité.

Ouah, c'est vraiment cool.

Mamie disait : "On n'a rien sans rien".
J'aimerais qu'elle voie ça.

Bonjour, Bernard. Regarde-toi.
Tu es maigre comme un clou.

- OK, sans rancune, mamie, j'aimerais...
- Compris.

Je n'ai pas aimé ça.

Attendez, j'ai tout utilisé ?

- Je suis à court de vœux ?
- Non, c'est bon.

C'est pas trois ?

Dans les contes de fées.
En vrai, les souhaits sont illimités.

- Il faut être prudents, non ?
- Oui. Si tu veux mon avis,

il faut utiliser les mots "j'aimerais"
avec la prudence

que l'on réserve à la phrase :
"S'il vous plaît, castrez-moi".

- Un problème ?
- Quoi ?

Non, aucun. Je suis juste surpris.

Le monde doit vous sembler
tellement différent.

Comme toujours.
C'est différent à chaque fois.

Vous êtes déjà sortie ?

De temps en temps.
Mais, je ne sais pas.

D'après ce que je vois,
ça doit faire très longtemps.

À quelques jours près,

si la date sur la boîte est exacte,
je dirais environ 2000 ans.

- Deux mille ans ?
- Oui.

D'accord. J'apprends des choses.

- Vraiment ?
- C'est... Oui.

D'accord, mettons-nous au travail.
Je t'écoute.

Dis-moi ce que tu veux. Des filles ?
De l'or ? Des filles en or ?

- Plus de filles en or ?
- Non, c'est...

Allez, fais pas ton timide.

Tu deviens riche, tu vis dans un palais,
tu as cinq femmes, tu grossis,

tu te fâches et tu me renvoies.

Non, vous vous trompez.

L'argent ne m'aidera pas.

Ma femme et ma fille
viennent de partir chez sa mère

et je pense qu'elle veut essayer
de faire "un break".

Pourquoi tu fais ça ?

C'est rien.
Et mon patron m'a licencié.

- C'est "dur".
- Oui, ça marche pas comme ça.

J'aime ça et j'ai été enfermée 2000 ans.

- Alors je vais continuer.
- D'accord.

Alors, ton minable "patron",
tu veux que je le tue ?

Je suis douée avec les épées.
J'y vais et je fais le nécessaire.

- Merci, mais non.
- D'accord, c'est dommage, parce que...

C'est ma spécialité, tu vois ?

- D'accord.
- Alors, qu'est-ce que tu veux ?

Mes vœux seraient
que ma fille m'aime à nouveau,

que ma femme aussi
et qu'on soit heureux.

Ça ne marche pas comme ça.
Je ne peux pas contrôler les sentiments.

C'est l'une des grandes règles.

Alors, non.

- Bon, d'accord. C'est un problème.
- Oui.

Et voyager dans le temps ?

Ça pourrait tout résoudre.
C'est possible ?

C'est impossible.
Pas de voyage dans le temps.

Tu détruirais l'histoire du monde.

Peut-être qu'on pourrait
trouver un plan qui encourage

ta femme et ta fille
à changer leurs sentiments envers toi.

- Non ?
- Oui, bonne idée.

- Bien.
- Vous avez raison.

- Oui.
- Il est temps d'agir.

- Il est temps d'agir.
- J'aime ça.

Au fait, je m'appelle Bernard.

Bernard Bottle.

Oh, Bernard, Bernard Bottle.

Tu t'es déjà fait appeler Nardo ?

- Non.
- Non ? D'accord, réfléchis-y.

Flora Gwendolen Locheed
Firepit McAllister.

- Joli nom.
- Merci.

- Enchanté.
- Pareillement.

- Bon.
- Oui.

- C'est bon. Merci.
- D'accord.

- On arrête ?
- Oui.

- Compris.
- J'aimerais...

J'aimerais qu'on soit
chez ma belle-mère.

Ça, c'est possible.

Oui, ça fait bizarre.

- Oui.
- Respire.

- Ça va, merci.
- OK.

- C'est bon.
- Elle est là.

- Oui.
- Encore mieux.

Alors, quel est le plan ?
On fait quoi ?

C'était peut-être une mauvaise idée.

C'est mieux d'avoir un plan
que de ne pas en avoir.

Mais on est là, maintenant.

- Alors, écoute-moi.
- D'accord.

À mon époque...

lorsqu'un homme ou une femme
essayait de draguer...

La danse de la vierge.
De droite à gauche.

Dans l'autre sens.

Ne les synchronise pas.

Est-ce que c'est...

- Mince, elle m'a vu.
- Bien, va lui parler.

Pour lui dire quoi ?
On peut disparaître ?

Bernard ? Qu'est-ce que tu fais ici ?

Salut. Tu sais quoi ?
Je ne faisais que passer,

je voulais vérifier
que vous êtes bien arrivées.

- Qui est-ce ?
- Flora.

- Voici Flora. Une amie du travail.
- Oui.

C'est un plaisir de vous rencontrer.
Je travaille avec Nardo.

On travaille ensemble,

on travaille dans notre lieu de travail.

Et tu es habillée comme ça,

parce que tu étais
à la foire médiévale.

- N'est-ce pas ?
- Oui.

- Oui.
- Oui.

Écoute, Bernard,
je ne sais pas ce que tu fais,

mais je pense que tu devrais rentrer.

C'est trop bizarre. Va dormir.

C'était un plaisir de vous rencontrer !
J'aime votre pull.

Ça s'est bien passé.

J'aimerais rentrer.

Réfléchis, Nardo.
Comment atteindre le cœur d'une femme ?

Avec amour, gentillesse, considération,
en faisant la vaisselle.

C'est bien beau tout ça,
mais des cadeaux, c'est bien aussi.

D'accord. On peut faire ça.
Y a-t-il des marchés près d'ici ?

Oui, quelques-uns.

La ville est réputée pour ça.

- On est dans une ville ?
- Oui, New York.

Une nouvelle ville, la-di-da-di.

Mais commençons par manger.

T'as pas faim après 2000 ans

- dans une petite boîte ?
- En effet.

J'aimerais qu'on ait une grande pizza
de John's sur Bleecker,

extra pepperoni, extra fromage.

JOHN'S

Ta-da.

Je veux pas te vexer,

mais les choses étaient
un peu mieux à mon époque.

On dévorait un cerf entier

ou un saumon frais

pêché à mains nues et juste...
C'est, quoi ça ?

C'est un triangle de pain rouge.

Oui, je comprends, mais goûte.

- Vraiment ?
- Oui.

Attends une minute.
Attends une minute !

- C'est délicieux.
- Certaines nouveautés sont bien.

- Tu vas adorer.
- OK.

- Non. Pas comme ça.
- Dégueu.

Choisis une chanson.
Tape quelque chose.

Pas comme ça. Plus doucement.

C'est quoi Spotifee ?

- C'est Spotify.
- Doucement.

Une seule.

Voilà.

- Ça ne va pas ?
- Si, c'est génial.

Mes oreilles ont été faites
pour entendre ça.

Mon âme tout entière s'envole
comme un troupeau de flamants roses.

Cette nouvelle musique est géniale.

En fait,
elle n'est pas vraiment nouvelle.

C'est vieux. Essaie autre chose.

C'est encore mieux !

- Hé, tu peux arrêter ?
- Non.

- Il doit déjà se sentir si seul.
- Ne panique pas.

La solitude lui fera réaliser
ce qui est important dans sa vie.

- Oh !
- Cette musique est tellement bonne.

À mon époque,
c'était cornemuses et calebasses.

On peut en parler plus tard ?

D'accord, Nardo. Superbe chaise.

D'accord, merci.
Peux-tu fermer la porte.

C'est incroyable !
Cet endroit est grand et très fréquenté.

- Oui, je vois ça.
- D'accord. Mettons-nous au travail.

Oui, mais d'abord,
peut-être devrions-nous...

changer tes vêtements ?

Quoi ? Je ne peux pas
être plus stylée que ça.

Pour te fondre dans la masse.

- Tu dois faire un vœu.
- Désolé.

J'aimerais que tu te fondes
dans la masse.

Très bien. Voyons voir.
Eux, ils déchirent.

Tu vois ?
Je suis fondue dans la masse.

Et si on essayait autre chose ?

Bon, d'accord. Non, non, non.

Elle est parfaite.
C'est bien, non ?

La troisième sera peut-être la bonne.

Tu es très difficile, Nardo.
Très difficile. D'accord. Voyons voir.

Alors, am, stram, gram, les deux.

Cette tenue est parfaite.
Tu ne trouves pas ?

Oui, j'imagine que c'est pas mal.

Pas mal ? Je suis superbe.

Allez, on y va.
Mettons-nous au travail.

BLOOMINGDALE'S

- Commençons ici.
- OK.

Bienvenue. Comment allez-vous ?

- Bien.
- Bon shopping.

J'aimerais avoir
une séance de shopping gratuite.

D'accord.

Ouais.

C'est incroyable.
Je n'ai jamais rien vu de tel.

- Oh, regarde. Qu'est-ce que c'est ?
- Du désinfectant.

- Du désinfectant. C'est délicieux.
- Non, c'est...

Non. Nardo, regarde ce que j'ai trouvé.

J'ignore ce que c'est,
mais c'est drôle.

Julie va adorer. Regarde...

D'accord. Désolé.
Elle est nouvelle en ville.

Qu'est-ce que c'est ?
C'est magnifique.

Ton cadeau, c'est ma présence.

- Compris ?
- Arrête.

Attends-moi.

C'est dur de courir.

Quel joli butin.

- Tu trouves ?
- Oui.

Elles vont être très heureuses.

Je l'espère.

- Oh, mon Dieu !
- Quoi ?

J'espérais que ce genre de torture
soit abolie à cette époque.

C'est une salle de sport.
Ils paient pour ça.

Oui, très drôle.

- Je vous vengerai !
- OK, arrête ça. Désolé.

- Je vous vengerai !
- Allons-y. Désolé.

Que veux-tu pour Noël ?

Un instant.

Pourquoi ils font la queue
pour voir le barbu ?

C'est un roi ou un empereur ?

Non, c'est juste pour Noël.

Le gars barbu,

il vole avec des rennes.

- OK.
- Va dans les cheminées

et met des cadeaux dans des chaussettes
accrochées sur la cheminée.

Tu as eu du mal
à croire aux génies, mais... d'accord.

- Je veux un lance-roquettes.
- Voici ton crayon.

Les enfants apprennent la déception
à Noël.

Ouais.

- Voilà, monsieur.
- Merci.

Régalez-vous.

Excuse-moi, Bernard.
Vous êtes un artiste, monsieur.

- Merci.
- Ouah.

- Merci.
- Ouah.

C'est bon.

D'accord. Parle-moi un peu de ce Noël.

C'est devenu très commercial,

mais c'était pour célébrer
une naissance.

Celle de Jésus-Christ.

Attends, quoi ? Jésus ?
L'enfant de Marie ?

Oui.

Je le connaissais.
Comment il est devenu si célèbre ?

Ouah. OK, eh bien,
il s'est avéré être le fils de Dieu.

- Je pensais qu'il plaisantait.
- Tu l'as vraiment rencontré ?

Durant ma dernière sortie.

C'est incroyable. Sérieusement ?

Alors, il était comment ?
Comment était Jésus ?

C'est Jésus. Il est cool.

Mais pas très ambitieux financièrement.

Je lui ai dit :
"Avec tes talents,"

transformer de l'eau en vin,
faire apparaître des poissons.

"Big J, ouvrons un restaurant."

On l'appellerait :
"De l'eau dans le vin".

Il ne voulait rien savoir.

- Eh bien, à Big J.
- À Big J.

D'accord, que penses-tu de ceci ?

J'aimerais retourner
au village du père Noël.

D'accord.

Joyeux Noël !

J'aimerais que tous ces enfants
aient tout ce qu'ils veulent.

Il pense qu'il va avoir un crayon.
Ce n'est pas le cas.

- Allez !
- Voilà.

Monte-le ! Et voilà.
Ses parents sont dans le coin ?

C'est quoi tout ça ?

Les entreprises incitent à acheter
comme ça.

Et si on faisait
quelque chose avec ça, Nardo ?

Fais un vœu.

JOYEUX NOËL À TOUS !

APPELEZ VOS PARENTS !!

J'AIME LE DÉSINFECTANT

- On change aussi ce panneau ?
- Non, c'est un cinéma.

- Tu veux voir un film ?
- Oui.

Je ne sais pas ce que c'est,
mais j'aimerais ça.

Il est rapide. Il est très agile.

Ne saute pas ! Non !

Cette mission est impossible !
C'est le titre !

- Quel est le nom de ce héros ?
- Tom Cruise.

Tom Cruise est énorme.
Le plus grand homme que j'ai vu.

Où vivent les gens comme Tom Cruise ?

À Los Angeles.

Los Angeles.
Je n'irai jamais là-bas,

parce qu'il m'écraserait
avec son énorme pied.

Ou je devrais y aller

pour qu'il utilise ses énormes lèvres
pour m'embrasser.

Mais non.

Tu sais, Tom Cruise
est de taille normale.

Tout paraît plus grand dans les films.

Ah...

Bonjour. Je ne pense pas
que nous ayons été présentés.

Je suis Lenny.

- Oui, c'est...
- Flora. Enchantée.

J'aime ça.
J'aime les hommes en uniforme.

- Merci.
- C'est...

Une amie qui vient d'arriver
de l'extérieur de la ville.

Je suis là pour l'aider

à se réconcilier avec Julie.

C'est bien que quelqu'un le fasse.

Je l'ai pas vu rayonner
depuis longtemps.

Je fais de mon mieux, mais...

Je rayonne rarement.
Je suis un peu dur.

J'aime les choses dures.

- Ah oui ?
- Tu vois ?

- Tes yeux verts, noisette.
- Oui, noisette.

Tu comprends ?

Oui, je pense
que tout le monde comprend.

Pardon ?

Il a une envie pressante.

- Tu as une clé, non ?
- Oui.

Content de t'avoir vu.

Flora ? On s'est déjà rencontrés ?

C'était il y a bien longtemps.
Très, très longtemps.

- Key West. Key West ?
- Peut-être.

On doit y aller.

- Je suis presque prête.
- D'accord.

C'est agréable. Rafraîchissant.

- Allons-y.
- Comment veux-tu y aller ?

- Tu veux une voiture ?
- Oui.

- D'accord, quel genre ?
- Un truc discret et raisonnable.

On a assez de cadeaux ?

Il faudrait une seconde voiture
si t'en voulais plus.

Tu aimes ce petit gars ?

Vas-y, pousse-la.

Tu es prête ?

Ouais ! Ramenons Julie et Eve !

- T'es sûr que je suis invisible ?
- Oui.

- Arrête de bouger.
- OK.

Elle est mignonne. Très mignonne.

- Ça s'est bien passé ?
- Oui.

- Bien ?
- Attends, papa ?

- Salut, comment ça va ?
- Bien.

- Salut.
- Salut.

Ça va ? Désolé pour l'autre soir.

Oui, c'était bizarre.
Ça va ?

Je voulais que tu saches
que je peux être là.

Même quand tu t'y attends pas.
Alors, je serai là quand tu t'y attends.

Je sais que ce n'est pas facile.
Ce n'est facile pour personne.

- Papa, tu veux une glace ?
- Quoi ?

- Oui.
- Oui, pourquoi pas ?

J'aimerais une glace à la cerise.

- Tu sais quoi, j'aimerai aussi.
- OK.

- On y va ?
- Oui.

- Oui ?
- Oui.

Il y a de la cerise ?

Oui, en fait, elle vient d'arriver.

C'est si bon de vous voir.

Oh, avant de partir, j'ai...

J'ai des choses
que j'aimerais vous offrir.

Désolé, on est en retard.

Bernie, voici Johnny.
On a grandi ensemble.

Et sa fille, Emma. Ils vivent à côté.
Désolée, j'aurais dû te prévenir.

Non, c'est bien.

- Enchanté.
- Oui.

C'est une chance de les avoir à côté.
Les filles s'entendent si bien.

Oh, super. Génial. C'est très bien.

- Qui veut voir un film ?
- Nous !

On devrait y aller, alors.

On peut prendre les choses plus tard ?

- Oui, bien sûr. C'est fabuleux.
- D'accord.

- OK.
- Au revoir, papa.

Oui. À plus tard, ma chérie.

- Amuse-toi bien.
- Oui.

Et si Eve dormait chez toi samedi ?

- Oui, j'adorerais ça.
- Oui ?

- Absolument. Bonne idée.
- OK.

Faisons ça alors. Au revoir.

- Bye.
- Oui.

- C'était un plaisir, mec.
- Oui, c'était un plaisir.

Johnny.

Attendez-moi.

- Papa, ça va ?
- Oui, oui.

- Tu es sûr, papa ?
- Oui.

- D'accord.
- C'est bon.

- Ne trottine pas.
- Non, ça va.

Laisse ça aux enfants.

Ça me fait toujours rire.

Je suis devenu la cinquième
roue du carrosse de ma famille.

- Quel désastre.
- Écoute.

Il n'y a pas de mauvaise réponse,
mais te sentirais-tu mieux

si tu souhaitais que Johnny...

C'est si facile.

C'est plus facile de le faire
que de pas le faire.

- Salut, ma belle.
- Beau gosse.

- Tu penses qu'on pourrait...
- Oui.

Oui ? Salut, Bernie.

Il est intéressant.

On voit à son visage
qu'il sait s'amuser.

Oui. Eh bien, je peux te dire
qu'il est célibataire.

Tu aimes les chats ?

Ils sont délicieux.

Pour Julie et Eve,
ça ne va pas être simple.

Arrête-toi là, mon vieux.

Comme tu le sais, Rome ne s'est pas
construite en un jour, il en a fallu 12.

On a toute la nuit pour nous asseoir
et élaborer un plan.

Réfléchir à ce qu'elle va faire.
On va gérer.

- Tu attends quelqu'un ?
- Non, personne.

- Mon garçon !
- Hé !

- Salut.
- Salut, Julie.

C'est Eve ?
Viens voir grand-mère.

J'aimerais vous présenter le traiteur
de la soirée.

Bonjour, je suis Flora.

- Non, s'il vous plaît.
- Désolée.

Entrez, entrez.
C'est bon de vous voir. Bonjour, maman.

- Papa.
- Un traiteur ?

Un traiteur ?

- J'ai pensé...
- Je suis affamé, c'est parfait.

Comment t'as oublié
que ta famille venait ?

- J'ai été distrait ces jours-ci.
- C'est vrai.

- Que dois-je faire ?
- Voyons.

J'aimerais qu'il y ait un repas
avec toutes les garnitures.

- C'est très bien.
- D'accord.

Ça va être drôle.
Ils ont l'air géniaux.

Puis Paul me regarde et dit :
"David, je suis comptable."

Vous imaginez comme on a ri.

Je suis encore un peu perdue.
Où sont Eve et Julie ?

Oui, eh bien...

On fait une pause pour le moment.

- Comment ça, une pause ?
- Je vais t'expliquer.

Bernie travaille sur ton mariage.

- Oui, c'est vrai.
- Excuse-moi.

Vous comprenez mon célibat.
Les étalons ont besoin de liberté.

Bernard, si jamais tu veux parler
mano y mano,

je suis là.

Ça s'utilise pas comme ça.

Si, c'est d'homme à d'homme.

Qui est prêt pour l'oiseau mort ?

- Quel groupe étrange.
- À qui le dis-tu.

J'aimerais les rendre heureux.

Attends une minute. D'accord.

J'ai un plan fantastique.
Risqué, mais fantastique.

Écoutez tous.
J'ai quelque chose à vous dire.

Avec Fiora...

Il a une nouvelle copine.

Non, ça n'a rien à voir.

C'est juste... Comment dire ?

Flora est un génie.

- Une quoi ?
- Ne riez pas.

Elle réalise les vœux.

- Oui.
- Trois vœux.

Seulement trois, mais oui, c'est...

c'est mon cadeau pour vous.

- Trois vœux.
- Un beau cadeau, non ?

OK, il a perdu la tête
parce que Julie l'a quitté.

Personne n'avait misé sur moi,
et pourtant.

- Parfait, Bernard.
- Ne dis pas ça.

Par exemple, Marvin...

tu portes ce sweat de Harvard,
alors que Diana le déteste.

Il n'a pas fait Harvard.
Alors, pourquoi ?

J'aimerais que Marvin porte
quelque chose que Diana aime.

J'aimerais que papa soit l'homme
qui a séduit maman.

Oh, mon Dieu.

Et que Pete
s'inscrive aux applis de rencontres.

C'est que de l'amour.

Voilà mes trois vœux.

Il faut le voir pour le croire.

J'aimerais retrouver mon ancien mari.

Mon Dieu.

J'ai pensé à trois grands vœux.

D'abord, je souhaite avoir un ensemble
de clubs de golf en titane Honma.

Tu n'aimes pas le golf.
Tu aimes juste boire au club house.

J'aimerais que tu te taises
et que tu me laisses faire.

Diana ne pourra plus parler ?

Sauf si Marvin lui souhaite
de pouvoir reparler.

- Oh, allez.
- Mec.

D'accord. J'aimerais que Diana
puisse parler à nouveau.

Merci, bébé.

J'aimerais que t'ailles en enfer.

- Quoi ?
- D'accord, arrêtez s'il vous plaît.

Quelqu'un va souhaiter à Marvin
de revenir ?

Merde. Très bien.

J'aimerais qu'il revienne de l'enfer.

Oh, mon Dieu.

- Jésus.
- Alors ?

Il est évident qu'il y fait très chaud.

- À quoi ressemble le diable ?
- À Ricky Gervais.

D'accord, arrêtez.
Vous êtes une famille.

C'est notre seule véritable chance
de bonheur.

- S'il vous plaît, concentrez-vous.
- Oui.

En fait, Bernard,
j'aimerais que tout ça s'arrête.

C'est fait.

Oh, ouah.

De toute ma vie,

je n'ai jamais vu de vœux
aussi mal utilisés.

Il faut être prudents.
L'un d'eux est allé en enfer.

- L'un d'eux est mort.
- Oui...

C'est l'heure du QFTC.

- Quoi ?
- Que ferait Tom Cruise ?

L'opération "Ramener Julie et Eve"

- n'est pas Mission Impossible.
- C'est quoi ?

C'est le Vœu Impossible.

On devrait commencer

par embellir cet endroit pour Julie.

Il faut se débarrasser

de ces vieux bibelots poussiéreux.

On commence par ça.

MESSI

T'as raison.
Elle l'a toujours détesté.

Je me demande pourquoi.

- C'est ton maillot ?
- Non.

C'est à un joueur célèbre.

Tu as son slip ou son pantalon ?

- C'est une vraie question.
- Non.

Est-ce que quelqu'un a ton maillot

ou ton caleçon
sous verre dans sa maison ?

- Pas encore, mais...
- D'accord.

On devrait l'échanger pour un truc
que Julie apprécierait. Quoi ?

Remplaçons-le
par quelque chose de respectueux.

- D'accord.
- Oui ? Remplace-le par la Joconde.

Elle aurait pu sourire, non ?

Non, non, non.
C'est tout l'intérêt.

C'est un bon début.

C'est mieux.

Merci.

Regarde ça.
Je pense que Julie va adorer.

Tu vois ?
Tout va redevenir parfait.

Tu vas retourner avec Julie et Eve,
et je vais être...

- Quoi ?
- Rien. Tu sais, je serai dans le coin.

Tu sais, à faire mon "truc".

Ce qui veut dire
faire tes trucs à ta place.

Ce qui est génial.

D'accord, je suis morte.

Pas littéralement.
Je suis juste fatiguée.

- Très bien, bonne nuit.
- Bonne nuit, Flora.

Mon Dieu. Mon Dieu.

MESSI

- Salut, papa.
- Salut, ma fille.

La mère de ma fille.
Pile à l'heure.

La ponctualité
est importante dans une relation.

Oui, c'est vrai. Je le sais.

On se voit demain, bébé.
Amuse-toi bien.

- Tu la ramènes ?
- Oui. À plus.

- D'accord. Au revoir.
- Au revoir.

- J'ai quelqu'un à te présenter.
- Bonjour, Eve.

Alors, voici Flora.

Elle va rester avec nous.

Demande-moi tout ce que tu veux,

tes désirs sont des ordres.
Indirectement.

- Ma chérie ?
- Oui.

J'ai deux ou trois trucs
que tu pourrais aimer.

Va dans ta chambre.

- Une maison de poupée ?
- Exactement !

- Pourquoi ?
- Désolée. J'étais trop heureuse.

- Oui ? Oui ! Oui, tu aimes ?
- J'adore !

- Va la regarder.
- Regarde ça. C'est génial.

C'est l'heure du bain.

L'astuce est d'être
aussi précis que possible.

Tu vois ?

La maison de poupée est géniale. Merci.

- Tu es heureuse ?
- Oui.

Eve, j'aimerais la voir,
tu me la fais visiter ?

- J'en serais ravie.
- Allons-y.

- D'accord ? Tu t'en occupes?
- Oui. Précision.

- Une course à pied ?
- Oui.

- Une vraie course à pied ?
- Oui, tu cours.

Je vais te battre.

Je suis un adulte et tu es une fille
avec des chaussures démodées.

- On va jusqu'au grand arbre !
- Hé !

- C'est de la triche !
- Être intelligente, c'est pas tricher.

- On l'utilise pour quelque chose ?
- Oui.

Ça respire?

NEW YORK POST

VOL DE LA MONA LISA

Mon livre parle des univers parallèles,
de voyage dans le temps

- et de portails dimensionnels.
- Oui.

- Tu en as déjà entendu parler ?
- Oui.

Il y a des chances
qu'une autre version de moi

soit un entraîneur équestre
ou un chef cuisinier.

Je dirais que tu es ailleurs,
sur un cheval.

D'accord.

- Les ennuis arrivent.
- Hé, Flora. Hé, Lenny.

C'est bien que tu sois là.
Ton père est ennuyeux tout seul.

C'était un bâtard égoïste,
mais il est devenu génial.

- Ouah. Au revoir, Lenny.
- Au revoir.

- La voilà, en un morceau.
- Mamie !

- Bonjour, ma chérie.
- Tu as passé un bon moment ?

- Génial.
- Oh, c'est bien.

Merci, Bernie. C'est merveilleux.

- Bonjour ? C'est Julie.
- Quoi ?

Non. Ce serait parfait.
Vendredi soir, 19 h ?

Non, c'est parfait.

Juste nous trois ?
Oui, c'est super.

D'accord, oui, à bientôt.

- Au revoir.
- Qu'est-ce qu'elle voulait ?

Elle veut venir vendredi soir.

Ça y est, tu es de retour sur le marché.

- Sur le marché.
- Oui. Rends-moi un service.

Laisse-moi cuisiner.
La romance, c'est mon truc.

- La romance ?
- Oui.

- D'accord, j'aimerais que tu le fasses.
- Bien. Merci, mon ami.

Ça y est. On va le faire.

On va y arriver.

Julie va prendre la route
vers Ro-Nardomance.

Nardomance.

- Bonjour, papa.
- Allez, entre.

Allez.

Elle adore sa maison de poupée.

- Oui, j'imagine.
- Ouah.

Tu ne plaisantais pas
quand tu parlais de rénovations.

Oui, je sais que tu as toujours voulu
un rafraîchissement, alors...

- Mon Dieu. Quelle maison de poupée.
- Tu l'aimes ?

C'est... c'est incroyable.

- Ouah. C'était vraiment délicieux.
- Ah, oui ?

- Oui.
- D'accord, tiens.

Pourquoi pas ? Quand as-tu appris
à faire des martinis ?

- Santé.
- Santé.

Oh, mon Dieu. Regarde-moi ça.
Un feu d'artifice. Quelle chance.

Ouah.

Ouah. Regarde-moi ça.

C'est magique.

Oui.

Hé, je...

Peut-on parler de quelque chose ?

- Oui.
- Écoute, Bernie, je...

Je sais que ça a été
une période très difficile et je...

Je sais que ça ne fait
que quelques semaines, mais je...

je pense qu'il faut réfléchir à comment
tout ça fonctionnerait à long terme.

- À long terme ?
- Je ne veux pas dire pour toujours.

Je ne sais pas
ce qui va se passer, je...

À plus long terme. Comme maintenant.

Par exemple, je me disais

que tu pourrais peut-être prendre Eve
le 23 et le 24.

- Pour le réveillon de Noël ?
- Oui.

Oui, c'est comme si, par magie,

faire une pause vous avait rapprochés.

C'est une bonne nouvelle.
Et une mauvaise.

Tu es un homme bien.
Merci pour le dîner.

- Au revoir, papa.
- À demain, ma chérie.

Désolée.
Je suis désolée, c'était difficile.

Oui, je sais.
Mais c'est super pour le réveillon.

J'avais de l'espoir
avec les feux d'artifice.

Les feux d'artifice étaient épiques.

Tu n'avais rien d'autre ?

Si, mais Julie est partie trop tôt.

Ta-da ! C'est pas mal, non ?

- C'est un ours ?
- C'était un ours.

Un feu ? On n'a pas de cheminée.

- Je suis un génie.
- Oui.

- Je libère le groupe.
- Le groupe ?

- Les gars...
- C'est parti.

Un, deux, trois, quatre !

- Quoi ?
- C'est Julie.

- Non.
- C'est Julie.

Elle est descendue

et elle a pensé
à votre Nardonnesse,

puis elle est remontée pour ça.

- Tu crois ?
- Oui. D'accord.

- Tiens, de bonnes énergies.
- OK.

Je ne devrais pas être là.

J'ai un rendez-vous
avec Tom Cruise, donc...

D'accord, j'aimerais que tu sois
au cinéma.

Merci, Nardo. Bonne chance.

De la fumée sort des bouches d'aération.
Ça va ?

Oh, Flora.

C'est parti, c'est parti !

Vous avez de la chance.

Pourquoi avez-vous un feu ici ?
C'est illégal.

Hé, Ricky. La Mona Lisa.
Elle a disparu, non ?

- Oui.
- Ah bon ?

- Oui.
- Elle est juste là.

J'aimerais ravoir le maillot.

Vas-y,
M. Thomas Cruise Control.

Allez, bébé.

Ça va, mon pote ?

- Bernie. La nuit a été chargée ?
- En effet.

Hé, on va te sortir de là, mon pote.
Reste fort.

La bonne nouvelle
c'est que ça va prendre du temps

de t'extrader en France.

Tu seras donc ici, dans une cellule
américaine bien chaude pour Noël.

Une bonne nouvelle ?

Si je rate Noël, ma vie est finie.

Rater Noël est le moindre
de tes problèmes.

Tu connais le système pénal français ?

- Non.
- Imagine Massacre à la tronçonneuse,

mais tout le monde est habillé
comme l'inspecteur Clouseau.

C'est impossible.

C'est possible,
mais la solution est simple.

Tout ce que tu as à faire...
Regarde-moi.

Dis-moi la vérité. Allez.

- D'accord.
- Voilà, c'est ça.

D'accord, la vérité
est que j'avais un complice.

L'officier Pepper est demandé.

Regardez ces locaux.
Vous vous débrouillez bien.

- C'est le méchant ?
- Quoi ?

Nardo, je suis là !

- L'aigle a atterri !
- Madame.

- Nardo, je suis là.
- Madame, ne faites pas ça.

J'ai compris.
Je pensais qu'il était là pour ça.

Vous avez des pistolets.
J'ai qu'une dague.

Quoi ? Les mains en l'air !

C'est joli.

- Arrêtez. Enlevez votre chapeau.
- D'accord.

L'entretien commence.

- C'est pour moi ?
- D'accord, merci beaucoup.

De rien.

- Nom.
- Mon nom ?

- Oui.
- D'accord.

Bonjour, Flora Gwendolen Locheed
Firepitt McAllister Cruise.

- Cruze avec un Z ?
- SE.

- SE.
- Comme Tom.

D'accord. Date de naissance ?

Le deuxième jour
de la fête d'Angus le Féroce.

- Oui.
- Le deuxième jour de quelle année ?

- Bon sang.
- Mois et année.

Disons il y a 2 152 ans,
c'est probablement...

ça doit être plus ou moins ça.

D'accord, je vais mettre 1969
d'après ce que je vois.

- Bien.
- D'accord.

Votre profession ?

Eh bien, je suppose
que la réponse honnête serait...

J'ai été un peu guerrière,
chasseuse-cueilleuse,

mais maintenant,
je ne suis plus qu'un génie.

- Pardon ?
- Je ne suis plus qu'un génie.

- Vous pensez être un génie ?
- Je sais que je suis un génie.

- Vous le savez.
- Oui.

Quels médicaments prenez-vous ?

Je ne sais pas. Que me proposez-vous ?

OK, écoutez,
je vais être honnête avec vous.

Je ne sais pas si vous êtes folle,

mais je vais vous croire un instant.

- D'accord.
- Vous êtes un génie magique.

- C'est exact.
- Donc, si c'est le cas,

vous devez savoir

pourquoi Bernard et vous êtes en prison.

Vous serez dans une petite boîte
pour l'éternité.

Pas d'amis, pas de famille,
pas de liberté.

Qu'en dites-vous ?

Je connais ça.

POLICE DE NEW YORK

Prépare-toi, mec.

C'est le 23 décembre,
devine où tu vas ? JFK.

Toi et Mme McAllister
êtes transférés en France

immédiatement.

Au revoir, arrivederci, adios,
salaam alaikum salaam.

J'imagine qu'on doit assumer
les conséquences de nos actions, hein ?

Deux escrocs
dans un fourgon de haute sécurité,

regrettant d'avoir été si avides.

J'aime ton humour, Bernard.

Comme si on allait vous mettre
dans le même véhicule

pour que vous accordiez vos violons.
Tu nous prends pour des idiots ?

- C'est vrai.
- Hé. Faites-le sortir.

- Flora ! J'aimerais qu'on l'échange !
- Alors maintenant, tu veux parler ?

- Hé !
- Flora, j'aimerais refaire l'échanger !

C'est mon vœu !

J'aimerais échanger la peinture !

Sortez-le !

Sérieusement.

Ça va ?

- Oui, merci.
- Ouah.

Oui. Les Français ? Passez-les-moi.

Bonjour.

Apportez-moi le tableau !

- Ce n'est pas un tableau.
- Je sais.

C'est la peinture
la plus précieuse au monde.

Vous n'allez pas aimer.

C'est un maillot.

Je vais devoir tuer quelqu'un.

- C'était moins une.
- Oui.

On aurait pu se faire avoir.

- Il faudrait arrêter les vœux, non ?
- Peut-être.

- Mais...
- Mais ?

Julie et Eve vont bientôt arriver.

D'accord, c'est des trucs classiques
pour Flora et Nardo.

Botter des noms et relever des culs.
C'est notre truc.

- D'accord.
- Elles sont presque là.

- On fait quoi ?
- Donc...

Tu pourrais te mettre invisible.

- Tu sais...
- Oui, bien sûr.

- J'ai compris. Bonne chance.
- Merci.

Au revoir, mamie.

Salut, ma chérie.

- Ça va ?
- Oui.

- Vraiment ? Salut.
- Salut.

Très bien, je vous laisse.

- Amusez-vous bien.
- Oui, toi aussi.

Regarde ça,
tu es si mignonne dans ce pull.

Merci.

- Mamie me l'a acheté.
- Mamie ?

- Tu m'as pris quelque chose ?
- Désolée.

C'est la grande cheminée.
Je veux dire, c'est...

Ne dis pas à maman
qu'on a mangé que du sucre

pendant 48 heures.

Je peux garder un secret.

J'ai jamais dit que tu fumais
quand elle sortait.

Grillé.

Mais tu me caches toujours des choses.

Moi ? Je suis ton père,
je te dis tout.

Papa, tout d'un coup,

une dame vit dans notre maison ?

Oh, elle est maline.

D'accord. Eh bien, la vérité...

Tu veux lui dire ?

- C'est toi le patron.
- Oui, je l'oublie parfois.

OK, je vais lui dire. Écoute.

- Donc, c'est la fabuleuse Flora.
- Oh, merci.

Merci.

- C'est un génie.
- Ta-da.

Papa, j'ai huit ans.
Trouve mieux que ça.

Elle est difficile.

- Ouah.
- C'est vrai.

- Flora, tu es un génie ?
- Oui.

Alors, tu dois avoir un tapis volant.

C'est drôle que tu dises ça.

Ouais !

- On s'amuse un peu ?
- Oui !

Attendez. C'est parti !

Ouais !

- Allons-y, allons-y !
- Oui.

Regardez ce type.

RENTREZ CHEZ VOUS !

Rentrez chez vous !

- C'est Noël !
- Rentrez !

Vous avez vu son visage ?

Prêt à aller chez mamie ?

Merci, Flora.
C'était le plus beau jour de sa vie.

Tout ce que tu as fait était
pour Julie et Eve.

Je me demandais si tu voulais
quelque chose pour Noël.

Eh bien, j'ai eu une ou deux
petites idées.

Et enfin, un vrai conte de Noël.

La Bowery Mission
a reçu un don inattendu

d'Oliver Flaxman,

propriétaire de la maison Flaxman's.

Le chèque de 100 millions

constitue l'intégralité de sa fortune.

L'argent servira à nourrir
les sans-abri.

Nous nous sommes rendus
à Flaxman's Auctions.

M. Oliver Flaxman ?

Oui.

Qu'est-ce qui vous a poussé
à faire ce geste généreux ?

Quel geste ?

La Bowery Mission a reçu
un chèque de 100 millions de votre part

afin de nourrir les sans-abri.

C'est exact.

Votre générosité fait de vous un héros.

- Ah bon? Pourrais-je avoir un moment ?
- Absolument.

Ouais !

Merci pour votre attention.

Quelle histoire !
C'est tout pour ce soir.

Au revoir et nous vous souhaitons
un très joyeux Noël.

Tu rigoles, c'est le meilleur cadeau
de tous les temps.

- Tu l'aimes ?
- Tu rigoles ?

Quand on s'est rencontrés,
j'étais malheureux. J'avais tout perdu.

- Mais au moins j'ai retrouvé Eve.
- Oui.

Et je vais tellement mieux maintenant,

alors je voulais
t'offrir un truc spécial.

Et tu as réussi,
c'est tout ce dont j'ai toujours rêvé.

Pas vraiment tout,
tu as aussi trouvé la carte ?

Quoi ?

Pitié, un bon pour un chocolat chaud.

Lis la carte.

C'est génial.

Je...

MON DERNIER VŒU EST QUE TU SOIS LIBRE

Nous sommes égaux, Flora.

Pourquoi tout irait bien pour moi
et pas pour toi ?

Je ne me souviens pas
comment avoir une vie.

Tu vas t'y habituer.

Je trouvais le sweat cool. Et...

- Je veux dire...
- Il est cool.

C'est mon dernier vœu.
Comment veux-tu faire ?

Eh bien, ça vient
avec une bonne nouvelle.

Quand un génie s'en va,

les gens réalisent
qu'ils ont oublié un truc

donc quand je partirai,
tu auras toujours le droit à trois vœux.

D'où l'histoire des trois vœux.

C'est de là que ça vient.

- Tu as une idée ?
- Je pense que l'essentiel

est que tu sauras ce dont tu as besoin
au moment venu.

Je vais donc m'en remettre à toi.

Je dois le faire ?

- Fais-le, fais-le.
- Vraiment ?

OK.

J'imagine que c'est la fin.

- Ouais, je m'en vais.
- Oui.

Où vas-tu aller ?

J'y réfléchis encore.

J'ai pensé à rentrer chez moi.

J'ai une affaire à terminer
avec un sorcier de l'enfer.

On peut pas remonter le temps.

En fait, ce n'est pas 100 % exact.

La règle numéro un du génie
est de dire au patron

que le voyage dans le temps est interdit

parce que c'est dangereux.

C'est pour vous protéger, les gens
prennent souvent d'horribles décisions.

Mais ce n'est pas complètement
impossible.

Je peux te renvoyer chez toi ?

Je ne sais pas,

mais je réfléchis encore à mes options.

Tout peut arriver.

Je pourrais finir à Los Angeles

au bord d'une piscine avec ce mec,
on ne sait pas.

J'ai failli oublier. C'est pour toi.

Et je sais que j'ai dit
que tes trois derniers vœux

ne dépendent que de toi,

mais considère ceci comme un indice
sur ce que l'un des vœux pourrait être.

BERNARD BOTTLE
ÇA POURRAIT S'AVÉRER UTILE 1830121323

Je comprends pas.

On y reviendra dans une minute.
Je veux te dire quelque chose.

Et je pense qu'il est important
que tu m'écoutes.

Dans quelques années,
tu seras vieux, grisonnant,

tu auras probablement grossi du ventre.

Tu liras des histoires
sur mon vieux copain, JC,

- dans ta "Bibble" et...
- On dit Bible.

Quand tu arriveras à la phrase :
"La foule s'est rassemblée".

Souviens-toi que l'une d'entre eux
t'a considéré...

comme le meilleur ami
qu'elle n'a jamais eu.

Et je n'ai jamais
fait confiance aux gens

parce qu'ils sont cupides
et égoïstes.

Mais, Bernard, ce n'est pas ton cas.

Ça devient trop émouvant.
J'aimerais que tu partes.

Non, non ! Je voulais...

- C'est bizarre.
- Je sais.

J'en reviens pas, elle est partie ?

Elle n'est même pas partie,

- elle a disparu.
- Je pensais...

- Elle a pas dit au revoir.
- C'est compliqué.

C'est bizarre,
elle a laissé ça pour moi,

je n'y comprends rien.

- C'est un chiffre.
- Oui, mais...

Un numéro international ?

Bonne idée.
Comme un plus quatre-quatre ?

Je sais pas ce que c'est.

- Désolée, votre appel...
- Non, rien.

C'est un numéro de loterie.

On va être riches.
Il faut attendre le tirage.

- Le bloc-notes.
- Quoi ?

- Ça ?
- Oui.

Tu fais des maths.

On ne sait jamais
quand on va s'en servir.

1830
13/12/23

- T'es un génie.
- Quoi ?

- Bonne nuit !
- Quoi ?

On va gagner de l'argent ?
Je veux ma part.

Flora, ma chère amie, pour le premier
de mes trois derniers vœux,

j'aimerais revenir au tout début.

Je vous présente Henry Hackford
du Metropolitan Museum of Art.

- Enchanté.
- Pareillement.

Montrez-lui le catalogue.

Oui, bien sûr, j'en serais ravi,

mais voir ma fille
pour son anniversaire

est plus important que d'écouter

un commerçant méchant,
hautain, vantard, épouvantable,

cupide et arnaqueur comme vous.
Alors, au revoir.

Passez un très joyeux Noël
et, bien sûr, je démissionne.

Mais vous pouvez garder
cet horrible ours.

BAR À SALADES CHAUDES ET FROIDES

- Salut.
- Salut.

- Tu es magnifique.
- Pourquoi tu me passes de la pommade ?

Je pensais pas que tu viendrais.

- Ah bon ?
- Non.

J'ai trop de mascara ?
Je ressemble à un hibou ?

- Tu es parfaite.
- Bernie, t'es sérieux ?

Merci, mais pourquoi tu m'offres ça ?

- Papa !
- Joyeux anniversaire, poupée.

- Comment était le travail ?
- J'ai démissionné.

Pardon ? Est-ce que tu viens de dire
la chose

dont j'ai rêvé
et que j'avais besoin que tu dises

toute ma vie ?

J'avais besoin de passer
plus de temps avec vous.

Et poursuivre mon rêve

d'être mannequin.

Oui, c'est vrai.
Tu es fait pour ça, regarde ce visage.

Oh, Bernie,
c'est une très bonne nouvelle.

Je m'inquiétais du fait que bientôt...

- on doive...
- Oui, je sais.

- Non, tu ne sais pas.
- Crois-moi, je sais.

- Où va-t-on ?
- J'ai pensé que cette année,

on pourrait faire mieux.

Je voulais emmener

- cette jeune femme...
- Non ! Laisse-moi.

dans le meilleur resto en ville.

C'est très important.

Elle a huit ans.

- Pas vrai ?
- Oui.

- Pardon, monsieur.
- Mon Dieu.

- Qu'en penses-tu, Eve ?
- Eve, c'est cool.

Bonsoir, avez-vous une table ?

Ce soir ?
Avons-nous des tables libres ce soir ?

J'aimerais ça.

Eh bien, il se trouve que oui, monsieur.
Suivez-moi. Une table pour trois.

- C'est incroyable.
- Je m'occupe de tout.

Tu te vantes ?

Je vais prendre
la poule de Cornouailles.

Très bon choix, monsieur. Madame ?

Je peux avoir la salade de truffes
et le steak tartare ?

Certainement. Et vous, jeune fille ?

Un sandwich
et une glace à la cerise.

On ne peut rien servir
qui n'est pas sur le menu.

J'aimerais que vous puissiez.

Cependant, comme vous avez
demandé gentiment,

sandwich et glace à la cerise
arrivent tout de suite.

Et des frites et un coca ?

Merci.

Donne-moi un peu
de chance d'anniversaire.

J'aimerais porter un petit toast

à mon exquise femme,
tellement plus intelligente que moi

et à notre hilarante fille,
aujourd'hui presque adulte,

pour son grand anniversaire.

Que souhaiter de plus ?

- Santé.
- Santé.

Santé.

TROIS MOIS PLUS TARD

MICHIO KAKU
MONDES PARALLÈLES

On commande à dîner ?

Je pense que personne
ne veut cuisiner.

Bonne idée. J'y vais.

D'accord, mais pas une autre pizza.

Allez, ce sont les meilleures.

Tu as raison.

- Va en chercher.
- Vraiment ?

- Tout de suite.
- T'es sûre ?

- Bonsoir, Charles.
- Bonsoir, M. Bottle.

Lenny, comment ça va ?

Super, mec. Je vis un rêve.
Tu rigoles ?

C'est mieux que de héler des taxis.

- Tu rentres ?
- Oui.

Super. Laisse-moi t'ouvrir la porte.

C'est comme au bon vieux temps,
mon pote.

Hé, chérie.
Donne-nous-en une bien chaude.

Bien sûr. Une pizza parfaite
pour le vieux Bernie.

- Un supplément de pepperoni ?
- Oui. S'il te plaît.

Tes désirs sont mes ordres.

Sous-titres : Plint
Traduit par : Amaury Pinos