All language subtitles for The Oil Prince 1(965)

On se retrouve devant
chez les Jenkins.

On y va !

Je parcourrai le monde,
prince du pétrole,

et je te tourai.

Mathews.

Est-ce que vous l'avez vu ?

- Venez, M. Jenkins. Tout est perdu.
- Il m'a ruiné

parce que je refusais de vendre.

À présent, Jenkins va devoir vendre.

On n'a pas de temps à perdre.

Nous sommes attendus à Chinla.

L'APPÂT DE L'OR NOIR

M. Kowacz, comprenez la situation
que je dois affronter.

Sans vous, je uis ruiné.

Le patron de la banque
arrive demain. Il tranchera.

Un crédit à court terme.
Il faut tout reconstruire.

Je ne peux pas vous aider.

Prenez la valise d'en haut.

Prince de l'or noir !

Tu as ce que tu voulais.

Je vends.

Mais le prix est élevé.
Paye, prince !

Paye !

Ils ont tué un type !

- Quoi ?
- Ils l'ont poignardé.

Mon Dieu ! Je ne comprends pas
pourquoi on reste ici.

Qu'y a-t-il ?
Que s'est-il passé ?

Quelqu'un a été tué.

Allons-nous-en de suite.

Tant que Surehand n'a pas envoyé
son éclaireur, on doit rester ici.

Allez, ne restez pas ici.

Surehand ne nous laissera pas
en plan.

Tu n'es pas de garde ?

N'aie pas peur.
La rivière coule paisiblement.

Tu parles !

Surehand, continue de te reposer.

Winnetou a dû être retardé.

Pas mal !
Tu fais toujours comme ça ?

Winnetou sait, rien ne peut
effrayer son ami vieux Wabble.

Tu n'es jamais en retard.

Bonjour à toi frère blanc.

Winnetou fait-il du bruit
en marchant ?

Peut-on entendre ses pas ?

Qui pourrait t'entendre ?

Quand Wabble est de garde,
je ne dors pas.

C'est pas vrai, mon vieux ?

Bill Forner accompagne
le convoi de colons au lac.

Espérons que les Utahs et les navajo
céderont les terres aux colons.

Ce ne sera pas facile de négocier
un bon prix avec eux.

Pourquoi un prix ?
Ils n'ont pas d'argent.

Ils sont si pauvres ?

Mon frère blanc devra trouver
les mots qu'il faut.

Nous continuons vers le nord.

Fais attention.

La lettre pour Campbell.
Emmene le convoi au lac.

- Pas de probleme.
- Et bonne chance, mon garçon.

Au revoir !

Le puits de pétrole est ici.

Juste à côté du lac Chinla.

Les colons n'arriveront
jamais au lac.

Et l'acte de propriété ?

M. Duncan paiera
quand les Indiens seront partis.

Je sais traiter
avec les Peaux-Rouges.

- Et si les colons arrivent ?
- Ils n'arriveront pas.

L'éclaireur du convoi
les emmène au lac Prescott.

Il parait que l'éclaireur
est arrivé. Qu'allez-vous faire ?

Balivernes.

Il n'arrivera jamais.

Ça venait de là.

Idiot !
Tu aurai dû être plus rapide.

Et si Surehand t'a entendu tirer ?

Voilà la lettre.

Tu t'appelles Bill Forner.
Compris ?

Retiens-le bien. Bill Forner.
Allons-y !

On voit ses traces. Le coup de feu
devait venir de cette direction.

- Les traces montent.
- Je surveille les lieux.

Je les ai vues.
Ce sont de vieilles traces.

Peut-être pas si vieilles.

Bien des choses peuvent se passer
en un rien de temps.

Winnetou !

On a entendu tirer
mais il a été poignardé.

- Qui souhaitait sa mort ?
- Je l'ignore.

Mais je vais le découvrir.

Ils ont pris la lettre.
Quelq'un va s'en servir.

Je dois aller à Chinla prevenir
les colons.

Winnetou va aller rencontrer
les Navajo.

Nitsas-Ini
m'emmènera voir les Utahs.

On attendra Surehand
pour la négociation.

Très bien.

Tiens.

Quel plaisir !

Enfin je vois celui
qui va me soutirer 50 000 dollars

sans que l'aie vu
une goutte de pétrole.

Content que vous ayez
le courage de vous engager.

à vrai dire,
d'autres s'y intéressent aussi.

Oui... mais je plaisantais juste.

Je fais une offre.

Vous connaissez le prix.
Vendez-moi l'affaire.

- Votre prix n'est pas mal, Duncan,
mais je veux plus.

Je ne suis pas banque.
50 000 dollars, c'est une somme !

75 000 dollars,
c'est mon dernier mot.

Ça va vite
vous rapporter le double.

C'est de l'extorsion.
Je suis d'accord.

Quand l'or noir jaillira,
vous verrez comme je suis généreux.

- N'est-ce pas ?
- M. Duncan est généreux.

Après l'inspection,
je veux un chèque.

Comptez sur moi.
L'argent est sur le compte.

Nous partirons demain.

Tu parles d'un whisky !
Un vrai poison !

Le parfum, ça ne se boit pas,
ça se sent. Repose ça.

Je suis nerveux.

Ce gorille a un drôle de regard.

Va savoir ce qu'il dirait
s'il pouvait parler.

Quand se débarrasse-t-on
des colons ?

On va pas s'en débarrasser. On va
les dégoûter pour qu'ils se tirent.

Qu'est-ce que vous fichez ?

Vous êtes fous de venir
dans ma chambre.

Descendez du lit !

Entendons-nous bien.
Un mort, ça suffit.

- C'était de la légitime défense.
- La ferme !

Empêche juste les colons
d'arriver au lac,

sans que le sang coule.
Compris ?

On n'est pas des débutants.

Si on nous agresse,
c'est de la légitime défense.

Je te paie, Butler !
Alors fais ce que je te dis !

Maintenant, sortez !

Je cherche M. Campbell ?

C'est moi-même.
Je suis Campbell.

- Pour moi ?
- De la part de Surehand.

Je suis l'éclaireur.
Je m'appelle Bill Forner.

Salut, beauté !

Tu étends du linge ?
Il ne va pas sécher.

- Petit rigolo.
- L'éclaireur va arriver.

Le chevalier de Chinla tombe
à tes pieds.

Ne te surmène pas.
C'est aux femmes de le faire.

- Attends. Quand on sera mariés...
-Très bien.

Tu souffriras plus qu'en prison.

Le mois dernier, j'ai emmené
1 000 boeufs en Californie.

Une poignée de colons,
c'est rien pour moi.

On n'est pas du bétail.

On n'a pas besoin
d'un gardien de troupeau.

- Je vous présente Bill Forner.
- Inutile. Il s'est déjà présenté.

Pourquoi Surehand
m'aurait-il envoyé ?

Concernant votre ami Surehand,
il ne me tarde pas de le rencontrer.

- Lizzy, voici...
- Viens, ma chérie.

Tu n'as rien à faire ici.

Elle attache de l'importance
aux bonnes manières.

Elle est allemande.

Mais elle n'est pas
si sévère que ça.

Son pére était pasteur
et son frére est... un genre de...

Il joue de l'orgue.
C'est une famille très respectable.

- Oû vas-tu, Aurelius ?
- Je fais un petit tour.

Encore ?
Tu sais ce que je veux dire.

- Un petit apéritif.
- Pas à jeun, quand même.

Mais je ne suis plus à jeun, Anna.

Professeur Hampel !

Je vous présente notre éclaireur.

Regardez-moi ça !

La nature est pleine de merveilles.

Tout est clair entre nous.
Emmenez-nous au lac Chinla.

Vous trois, venez par ici !

Ce sont mes trois garçons.

John, Jim et Jack.

- Salut.
- Salut.

Vous devez avoir les mains sales
pour les cacher ainsi.

Messieurs, vous allez entendre
l'ouverture de mon nouvel opéra.

Professeur Hampel !

Aurelius, tu vas encore
pianoter longtemps ?

J'arrive.

Veuillez m'excuser, messieurs.

Plaît-il ?

Joue des morceaux plus entraînants.
On pourrait même chanter.

Enfin, Messieurs, Anna m'attend.

Allez, joue !

J'ignorais
que vous étiez amateur d'opéra.

Ferme-la et joue.

Mais mon opéra n'est pas terminé.

Je peux juste jouer l'ouverture.

Mais elle est longue... longue...
très longue.

Vous êtes tombé de cheval ?

Impossible.
Je ne monte pas à cheval.

Dépêche-toi de caresser les touches.

- Une berceuse ?
- Joue ou Anne est veuve.

Tirez donc, elle est déjà veuve.

Je ne suis que son frère.
Allez, une berceuse.

Il a des mains de pianiste.

Pourquoi c'est toi qui as les as ?

Pourquoi donc ?

Comment ça ?

Ça ne va pas. Tu as tous les as,
Rastelli. Et nous, tintin !

Je n'y peux rien.
Ça me géne beaucoup.

Old Surehand arrive.

Il arrive à Chinla.

- Il amène un mort.
- Où est-il ?

Au Ranch Cross.
Je l'ai doublé.

Va chez les colons.

S'ils savent que Surehand arrive,
Paddy doit déguerpir.

Déguerpir.

Ensuite, reviens. On ira accueillir
Surehand au château d'eau.

Combien de temps faut-il
pour aller au lac ?

Il faut compter
deux jours et deux nuits.

- Tout ça sera bientôt passé.
- Vous inquietez pas.

Je vous promets que tout ça
sera bientôt derrière vous.

Lizzy, que cherches-tu ?

Pourquoi ? Je ne cherche rien, papa.
Je range, c'est tout.

Non. Je m'occupe de mes affaires.

Il en a marre d'attendre.
C'est rien, c'est juste une crise.

Heureusement
que Surehand vous a envoyé.

- Tout va bien, Madame ?
- Oui. Vos fils m'ont aidée.

C'est tout naturel.

J'imagine que nos familles
pourraient être yoisines, au lac.

Je veux dire que mon dernier,
Jack, il vous admire tant.

Moi aussi, bien sûr,
tout comme j'admire votre frère.

C'est un grand artiste.

Quand on sera voisins,
nous quatre, on pourrait...

Avec tant d'admirateurs,
il faudra une clôture.

C'est ce que je voulais dire !

On construira une petite clôture.

Regarde qui arrive.

Moi qui espérais
qu'on l'ait pendu à un arbre.

Oui.

Quelle surprise. Old Surehand.

- Vous venez chercher des noises ?
- Exactement.

Qui l'a tué ?

C'était un ami. Je suppose
que vous n'y étes pour rien ?

Les temps sont durs
pour les braves.

Oui,
mais ça fait bien votre affaire.

Quel vieux plaisantin !

- Que faites-vous ici ?
- Devinez.

Je sais.
Vous vendez des puits.

Les puits de pétrole que vous vendez
n'ont pas de pétrole

car vous êtes une crapule.

Vous vous attirez des ennemis.

Allez, tirez.

Pourquoi pas ?

Ça nous épargnera des ennuis.

Laissez-moi,
ça vous épargnera des ennuis.

Celui qui a tué ce garçon
aura des ennuis.

Adios.

Paddy doit disparaitre.
Ensuite, viens à l'hôtel.

Ça alors !
C'est ce que j'appelle une surprise.

Mais qu'y a-t-il ?

- Où est votre éclaireur ?
- Bill Forner ?

Lui, c'est le vrai Bill Forner.

Le voilà, cette canaille.

Toi ! Reste où tu es !

Viens par ici.

Mon petit, regarde cet homme.

Son nom est Bill Forner.

Et qui es-tu ?

Tu t'appelles aussi Bill Forner ?

Alors ?

- Parle !
- Je ne l'ai pas tué.

Alors qui l'a tué ? Qui ?

C'était... c'était...

Dans quelle chambre est
le prince du pétrole ?

Qu'est-ce que ça peut te foutre ?

Tire-toi !

Laissez, ça ne fait rien.

On ne veut pas avoir
de problèmes, ici.

Qui veut avoir des problèmes ?
Qui veut se frotter à moi ?

C'est mieux comme ça.

Je ne voulais pas vous déranger.

Cache-toi derrière la porte.

Ne prends pas de gants,
et n'hésite pas.

On ne vous a pas appris
à frapper aux portes ?

Ici, non.

Je vous dérange ?

Vous ne me dérangerez jamais.

Quelle belle vue vous avez !

Vous n'êtes pas venu pour ça ?

Non. C'est exactement de là
qu'on peut faire signe à quelqu'un.

J'ignore de quoi vous parlez.
Arrêtez le suspense.

Je jurerais que c'est d'ici qu'on a
fait signe à l'homme sur le toit.

Quel homme ?

Vous ne le savez pas ?

C'était au moment
où le rouquin allait me dire

qui a tué Bill Forner.
À ce moment-là, on l'a descendu.

Mais je suis sûr
que ce n'était pas vous ?

Non, Surehand.
Mais vous commencez à me déranger.

Vous me tapez sur les nerfs.

Vous parlez trop.
Sortez !

Oui...

Comme vous voulez.

Je disparais.

Qui est-ce donc ?

Qu'est-ce qu'il faisait
derrère la porte ?

Forner a été tué avec le même
couteau. Peut-être avec celui-là.

Prouvez-le.

Vous êtes présomptueux !

Je le prouverai, mon ami.
Je n'en ai plus pour longtemps.

Tu n'aurais jamais dû faire ça,
Surehand.

Pour eprouver le bien,
il faut faire du bien.

Donnons ces terres aux colons.

Ils savent des choses
que nous ignorons.

Ils savent transformer
les steppes en terres arables.

Ils nous rendront
ce du'on leur donne.

Accordons notre confiance
et notre amour.

Et s'ils en abusent ?

Dans tous les campements,
on célèbre l'amitié entre Winnetou

et Old Surehand.

Si vous me faites confiance,
faites-lui confiance.

- On se porte garants.
- Je présenterai Winnetou

à Mokaschi, le chef des Utahs,
pour délibérer.

Avec Winnetou et les chefs,
on va négocier.

Peut-être qu'ils vous offriront
les terres.

Si tu ne t'en sors pas,
je m'en occuperai.

J'aimerais m'en occuper moi-même.
C'est mieux ainsi.

Bon, je répète.

Faites courir le bruit que je vais
revenir pour vous emmener au lac.

Mais en fait,
vous devez faire vos valises.

Partez cette nuit
pour qu'on ne vous voie pas.

Inutile. Ils vont nous trouver.

Mais vous serez partis,
ce sera déjà ça.

Sont-ils si dangereux que ça ?

Ces crapules agissent
la nuit et incendient les roulottes.

À Chinla,
vous ne pourrez pas vous défendre.

Pire que des Peaux-Rouges.

Que savez-vous de ces bandits ?

Je les ai vus dévaliser
une diligence.

Ils les ont tous tués.
J'étais le seul survivant.

Et que savez-vous
des Peaux-Rouges ?

Quand je...

Rien.

Désolé, M. Surehand.

Les indiens vous offrent
une partie de leur territoire.

Vous avez intérét
à être ami avec eux.

Vous ne trouverez pas
plus sincère que nous.

Et si vous avez peur des bandits,
n'ayez pas peur, je suis là.

Je reviens dans 3 jours.

Il part tout seul.

Et sois prudent !

Suis-le avec 4 hommes et qu'il ne
marche pas sur mes plates-bandes.

Toi, reste ici.
J'ai un plan pour toi.

Surehand n'est pas
un incapable comme Forner.

Je veux un bonus pour les risques.

J'aimerais avoir tes soucis.

Je vais offrir une prime.

Prends Harry, Œil-de-verre et
le Mexicain. Motus pour la prime.

Tu parleras de ça dehors.
Je dois rester seul pour réfléchir.

Toi, tu restes ici.

Alors dis-moi,
tu es sûr que c'est de l'or.

Combien, d'après toi ?

10 ?

Environ 10 000 ?

Dans un sac de la Banque
de Commerce d'Arizona ?

Non, ce serait trop tôt.

Il ne nous filera pas
entre les doigts.

Le convoi ne se doute pas
que ce gars est si riche.

L'or va nous rapporter des intérêts.

Que se passe-t-il ?

Maudit tricheur !

Arrêtez.
Je vous ai dit d'arrêter !

Amène-le en haut, Butler.

Hé !
Ne te gêne pas surtout !

Ne courez pas de risques.

Quand j'aurai tiré,
vous faites feu

jusqu'à la dernière cartouche.
Compris ?

Si vous me cherchez,

je suis ici !

Il ne touchera plus de fusil.
Passez le bonjour

au prince du pétrole,
bande d'incapables !

Toujours là
quand j'ai besoin de toi.

- Je peux compter sur toi.
- Winnetou aussi.

Nitsas-Ini arrive. Il va
nous accompagner chez les Utahs.

Avec Mokaschi, il veut...

S'ils ont troué mes bottes,
ils vont m'entendre.

Regardez.

J'ai...
j'ai déjà eu le plaisir, ce matin.

Je vous dois mon ouverture.

Laisse tomber.
On va jouer.

- À quatre mains ?
- Au poker.

Je ne joue qu'au pouilleux.
Je n'ai que 3 dollars.

Ma sœur me donne à peine
de quoi vivre.

L'argent ne fait pas le bonheur.

Et les idiots gagnent toujours.
Allez, assieds-toi.

- Bon, on mise d'abord 1 dollar.
- 1 dollar.

- Où est ton dollar ?
- Ah oui.

- Voilà.
- Très bien.

- Retourne-les.
- Je les connais déjà.

Les cartes.

Alors, combien ?

- Pardon ?
- Combien de cartes tu achètes ?

Non. Ces cinq-là me suffisent.

Bon... et vous ?

- Passe.
- Moi aussi.

Je mise 2 dollars.

Et toi ?

Tu suis ?

Où ça ?

L'un de vous souhaite suivre ?

Fais voir, si t'en as.

J'aime bien la plaisanterie,
mais quand méme.

4 rois !

Ne t'en fais pas, mon vieux.

C'est ça, le jeu du pouilleux ?!

Tu es le père du tricheur, là-haut ?

Tu sais ce qu'il te reste à faire.

Sinon tu seras pendu.
On te trouvera où que tu sois.

Si jeune et déjà si corrompu.

Les colons auront peut-être
pitié de toi.

Ils vont te refaire une santé.

Sale tricheur !

Je vous prie de respecter l'art !

Ce sont mes gains !
Ma montre, mon argent.

Aurelius !

Salut, Anna.

- Tu devrais avoir honte.
- Anna, laisse-moi t'expliquer.

Qui a gagné ?

Mon frère.,
n'est-ce pas, messieurs ?

Je vais vous aider
à jouer de l'argent.

- Ça marche pas comme ça.
- Bas les pattes !

On ne peut pas le laisser.

- Allez, aide-la, Aurelius.
- Oui. Je l'aide.

Qu'est-ce que c'est que ça ?

5 as.

Quel fripon !

En prenant la route du sud,
ça raccourcira de 16 km.

- Old Surehand voulait...
- Old Surehand !

Il peut tirer sur une mouche,
mais l'éclaireur, c'est moi.

Et cessez de hurler !

Ah... ma téte, ma téte.

Je dois encore
la passer sous l'eau.

Un tricheur.
Il manquait plus que ça.

La rivière de Chinla
La maison inhabitée

Bientôt, nous aurons oublié Chinla.

J'ai réfléchi, pour la clôture.
Je trouve ça superflu.

Frappez quand vous viendrez me voir.

Promis. Je vous rendrai visite,
mais pour ça, vous devrez m'inviter.

Vous êtes invité avec vos garçons,
tous les soirs.

Je fonderai une chorale d'hommes.

Si je chante,
vous ne m'inviterez plus.

Je n'ai jamais quitté Saint Louis,
mais mon père a vécu à Tucson.

Pour une jolie fille comme vous,
le lac de Chinla est très isolé.

Je ne m'ennuie jamais.

J'aurais un jardin
avec des fleurs magnifiques.

S'il vous faut un jardinier...

Ceux qui font de fausses cartes
savent faire de faux billets.

Puisque vous venez,
je vous fredonnerai mon ouverture.

D'abord le boulot.
Je suis en service.

Une question : Winnetou est ténor ?

Non. C'est un Indien.

Le sang a trop coulé et les Utahs
fuient les lieux de ces désastres.

Le sang des Navajo a coulé à flots

et a rougi l'eau du lac Chinla.

Si Mokaschi et Nitsas-Ini faisaient
confiance à mon ami Old Surehand,

vous et les colons tireriez
tous profit de la vallée fertile.

Mokaschi sait que Old Surehand
parle honnêtement.

Mais qui sait s'il ne mettra pas
la main de ses bienfaiteurs au feu ?

Je le promets.

Je répons
de leurs bonnes intentions.

Ils vous paieront en retour
pour votre générosité

et vous livreront du maïs,
de la viande et du lait.

Vous savez qu'ils sont pauvres.

Ils n'ont pas d'argent,
mais je réponds de leur bonne foi.

Ils seront les bienvenus.

Qu'ils élèvent de bovins
et cultivent la terre.

- Les Utahs les protégeront.
- Les Navajo les défendront.

Je remercie mes frères indiens.

Nous allons leur annoncer
l'heureuse nouvelle.

Savez-vous comment dans la forêt

Je peux attraper les ours ?

Je leur enduis la bouche de miel

Et ils ne font pas la fine bouche

Savez-vous comment j'attrape
De beaux poissons à minuit ?

Je jette mes filets à la pleine lune

- Et voilà qu'ils se jettent dedans
- Du calme !

On attend les bandits
à tout moment.

Pour le thé ?

Non, non.

Les bandits qui traînaient
autour de l'hôtel.

- Les hommes à l'hôtel de Chinla ?
- Exactement.

- Ils vont venir ici ?
- C'est ça.

Je leur ai promis
de jouer mon ouverture. Oui...

Qu'y a-t-il ?

Wabble !

J'ai besoin de votre aide.

Le professeur,
il finira par m'achever.

Il est un peu timbré,
mais sinon ça va.

Je chanterai Buffalo
dans son opéra.

Buffo, mon cher Wabble. Buffo.

Venez.

Où allez-vous ?

Collecter des impressions.

Les artistes
ne peuvent pas travailler ici !

Savez-vous comment j'arrive
À voler comme les oiseaux ?

- Je me fabrique...
- Ils me tueront tous.

Qu'est-ce qu'il y a encore ?

N'allons pas dans la maison.

Le tricheur n'arrivera que ce soir.
On va l'attendre ici.

Descendez de cheval.

Wabble ! Wabble !

La vieille maison
de la Nouvelle-Orléans.

Quel décor !

La muse ne laisse jamais
tomber les poètes.

Les hors-la-loi entrent en scène
par la droite.

- À gauche...
- J'arrive !

J'arrive au grand galop
et j'appelle.

Mais non, cher Wabble.
Ils chantent un air en ut majeur.

Quoi ? À huit heure ?

Une guitare.

Écoutez un peu.

Vous pouvez jouer.

On placera deux gardes
toutes les deux roulottes.

Les gardes seront relayés
toutes les deux heures.

Vous avez compris ?

Pendant ce temps, les autres
pourront piquer un petit somme.

Mon frère est-il de garde ?

Non.
Je le croyais dans la roulotte.

La dernière fois que je l'ai vu,
il était avec Wabble.

S'il est avec Wabble,
alors ne vous tracassez pas.

Et il sera le dernier de garde.

Ne vous faites pas de soucis.

Vous avez raison.
Tout a l'air si calme.

On te ramène ton pensionnaire.

Donne-lui sa tétine,
sinon il ronfle.

Je suis désolé, Lizzy.

Vous-vous laissez offenser
par ces goujats ?

Ils m'offensent aussi.

Lizzy, je vous promets

qu'ils ne le referont plus jamais.

Winnetou fait son apparition.

Là... Winnetou.

Il apparaît sur le rocher
et chante un hymne grandiose.

Puis le silence se fait.

On entend comme tout est silencieux.

Puis on entend des pas et...

- Des cavaliers arrivent.
- Qui ? Vous arrivez, M. Wabble.

Les bandits.

On ne peut plus sortir.
Il faut aller en haut.

Je dois retourner au camp,
je vais être de garde.

Je suis cuit s'ils savent
que je les ai trahis.

Est-ce que ce minable de Surehand
est revenu ?

Non. Il négocie avec les Utahs.
Les colons ne peuvent pas acheter...

Allez, sortez !

Toi d'abord.

Il y a un courant d'air.

C'est une maison hantée.

- Allumez une bougie.
- Quand arrive le prince ?

À minuit,
avec le banquier de Chinla.

Combien ont-ils posté de gardes,
au camp ?

Deux. Ils croient que vous allez
les attaquer au petit matin.

Quelles sont leurs armes ?

Quelques fusils.

- Ils ont fait un feu ?
- Ils l'ont laissé s'éteindre.

Il faudra de la lumière.
Brûle de roulottes quand on arrive.

Quel sera le signal ?

Trois cris de chouette.

- Quand ?
- D'ici une heure.

Qu'il n'arrive rien au pianiste.
Quel est son nom ?

- Aurelius...
- C'était quoi ?

Le tricheur va voir.

Allez, monte.

Les rats grouillent, c'est tout.

Nom d'un chien !

Attention à tes doigts.

Il te les faut pour biseauter
les cartes, pour jouer.

Il faut que j'y aille,
sinon on ne jouera plus.

Trois cris de chouette
dans une heure.

Il faut prévenir les colons.

Mais comment ?

Tiens, voyez-vous ça !
De la visite.

Que veux-tu ?

Je dois vous parler.

Allez, viens.

- Ça a foiré à cause des cartouches.
- Les cartouches de Winnetou.

- Voilà, Winnetou.
- Vite.

Ça ne rentre pas.

Ah... par l'arrière.

C'est bon, éloigne-toi.

Mettez les munitions à l'abri.

Les femmes,
éteignez le feu !

Attention aux chevaux !

Allez les aider à éteindre le feu.

Les munitions.
Je leur réserve une surprise.

Repliez-vous.
Dans le ravin !

- Retenez les chevaux !
- Ils volent nos chevaux.

Arrêtez-les !

Hé ! Winnetou !

On aura la paix.
On leura donné une leçon-

Surehand !

Ne crains rien,
nous avons mis les bandits en fuite.

J'aime bien ça.

Composer un opéra et faire
dans sa culotte dès l'ouverture.

Maintenant,
votre part sera doublée.

Tout ça, c'est à cause du tricheur.

Ce gars m'a donné
des informations précieuses.

Les terres du lac ne sont pas encore
aux colons ?

Non. Surehand doit
les quémander aux Utahs

car les colons sont fauchés.

Ces colons sont misérables
mais nous donnent du fil à retordre.

Le président de la banque veut
te voir. Conduis-toi bien.

Même si le pétrole jaillit,
je ne peux rien faire aujourd'hui.

On n'a rien sans peine.

Voici notre héros.

Butler est le chef
de ceux qui vous protégeront.

Il a fait du vide chez les bandits.

On en a tué au moins 20,
mais j'ai aussi perdu des hommes.

- M. Duncan sera reconnaissant.
- Je vous suis obligé.

Avec M. Butler, vous êtes
en de bonnes mains.

Vous partez ?

Je reviens demain
et on ira au puits.

Je dois signer l'acte de propriété
avec Mokaschi.

Vous vous entendrez ?

C'est mon frère de sang.

Partout on parlera
de la générosité de Mokaschi.

Mais on dira aussi que Mokaschi
s'est fait rouler par un escroc.

Les colons ne sont pas pauvres
mais riches.

Ils m'ont donné leur parole
et je les crois encore.

Est-ce qu'un sac d'or serait
une preuve de leur intégrité ?

Old Surehand s'est porté garant.
Cela me suffit.

Ne me dis pas que des gens
qui possédent un sac plein d'or

sont pauvres ?

Allons voir les colons.

À present, tu dois prouver
ce que tu affirmes.

Vous êtes-vous remis
de cette agitation ?

Tous ces coups de feu.
Je ne supporte pas ça.

M. Wabble a vexé mon frère.

À chacun son talent.
Moi aussi, je travaille.

On ne me laisse pas faire.
Je me propose

de vous jouer mon opéra,
mais personne n'écoute.

Tirer, ça ils savent !

Vous avez raison. Un homme n'est pas
un homme parce qu'il a une arme.

D'ailleurs,
ce que vous a dit Old Wabble.

à propos de "faire dans sa culotte",
il s'en excuse.

Faut-il avoir du courage pour jouer
un morceau ? Vous en avez.

J'écoute.

Bonjour, professeur.

Vous voulez
que je tourne les pages ?

C'est bon, ça va aller.

Tu sais, Richard,
je suis trés fière de toi.

Tu n'as pas de raison d'être fière.

J'ai juste voulu sauver ma peau.

J'ai voulu vous livrer aux bandits.

Mais ce n'était pas ton idée.

- J'ai voulu vous trahir.
- Mais tu ne l'as pas fait.

- Je veux rester avec vous.
- Alors reste.

Que dirais-tu
si j'ouvrais un hôtel ?

Tout le monde s'arrétera
pour prendre un whisky.

Et on dansera le samedi.

Et au-dessus de l'entrée,
il y aura écrit...

"Les joueurs de poker
ne sont pas les bienvenus".

Les indiens arrivent !
Ils arrivent par le ravin !

Tout va bien, mon garçon.
Restez calmes, ce sont nos amis.

Mokaschi.

Quel plaisir de voir le grand chef !

Winnetou est hereux
que Mokaschi nous rende visite.

Messieurs dames, voici le grand chef
Mokaschi qui vous cede les terres.

Nous vous remercions tous.

Nous serons de bons voisins
et de bons amis.

Le soleil brille,

mais il y a des nuages
sur ton visage.

Seule la vérité pourra chasser
les nuages.

Alors obligez-les à dire la vérité.

Quoi donc ? Voilà de nouveau
notre prince du pétrole.

Mokaschi n'est pas
en bonne compagnie.

Vous n'êtes pas en bonne compagnie.

Crachez le morceau.

Le prince dit que Surehand ment.
Il nous escroque pour nos terres.

Les colons ne sont pas pauvres.

- Ils sont riches.
- Surehand ne ment jamais.

Il ne trahit jamais sa parole.
Jamais.

Je n'y crois pas.

Ne me dis pas
que tu crois de telles absurdités ?

Le prince dit que les colons
ont beaucoup d'or.

De l'or ? Qui parle d'or ?
À nous tous, on n'a même pas

500 dollars au fond de nos poches.

Nous n'avons pas d'argent.
Dites-le-lui.

Cette femme ment, Mokaschi.

Demande-leur de laisser ton fils
fouiller les roulottes.

Vas-y, envoie ton fils.

Arréte ! C'est quoi ?
Tu as de l'or !

Non, ce n'est pas vrai.
L'or m'appartient.

La langue de Old Surehand
a fait mourir mon fils.

Y a-t-il beaucoup d'hommes blancs
comme cette créature ?

Je n'étais pas au courant.

Je te donne ma parole
que je n'en savais rien.

Votre raison dit : œil pour œil.

Je dis :
50 vies pour celle de mon fils.

Le cœur de Winnetou est endeuillé
par la mort de ton fils.

Winnetou bafoue ma douleur.

Le sang de mon fils coule
aujourd'hui sur la terre.

Mais demain, la terre sera rougie
par le sang des colons.

Mokaschi a parlé.

50 vies pour 1 vie.

Si j'étais vous, je déguerpirais,
Surehand.

Vous vivrez quelques jours de plus.

Et vous,
espèce de petit salaud cupide.

Vous réalisez
ce que vous avez fait ?

- Je devrais vous tuer.
- Je n'ai rien fait !

Calmez-vous.

Arrêtez.

Il n'y est pour rien.

Regarde. Et ici...

Ces brindilles n'ont pas
été cassées par un animal.

Va chercher nos chevaux.

Je sais qui a fait ça.
J'ai reconnu le couteau.

Bergmann, je sais que vous
n'avez pas tué le fils du chef.

- Mais d'où vient l'or ?
- Vous avez dû le voler.

Je vous ai dit que j'étais dans
la diligence qui a été attaquée.

Ils sont partis à cheval...

et un sac plein d'or est tombé
d'un cheval.

J'ai été le seul à en réchapper.

J'ai pris l'or.
C'était plus fort que moi.

Ce qui vous attend le sera aussi.
Cet or pourra vous coûter la vie

et la vie de ces innocents,
si je ne trouve pas le meurtrier.

Le soleil avance rapidement.

Mon frère blanc devra
se battre contre le temps.

Là où va le prince du pétrole
se trouve le meurtrier.

Il se croit en sécurité.
C'est pourquoi ils se sont séparés.

Nous attendrons
le retour de Surehand.

- Tu trouveras le meurtrier.
- Je le trouverai.

Au revoir.

Bonne chance.

Il faut emmener les femmes
et les enfants sur l'autre rive.

Oui.

Allez, Wabble.

Je sais que les courants
sont dangereux.

Il faut être vaillant
pour traverser le fleuve.

C'est la seule solution pour mettre
femmes et enfants en sécurité.

On prendra les bagages plus tard.

C'est pas le moment de jouer.
Aidez-nous.

Richard,
je prendrai la rame à l'avant.

John, va chercher la longue corde
dans la roulotte.

- Pas plus de 3 femmes et 3 enfants.
- Donne-moi le bébé.

Ne reste pas là. Aide-nous un peu.

Richard, la rame !

Le radeau !

Allez chercher la corde !
On les attrapera au tournant.

Rapprochons-nous des rochers,
sinon on n'y arrivera pas.

Si on ne les arrête pas,
ils vont atteindre les cascades.

Je n'y arrive pas.

Wabble, le radeau.

Descends.

Tenez-vous bien.

Descends avec Tobby.

Vas-y, Lizzy !

Saute, saute par-là !

Attends.

- Ils arrivent aux cascades.
- On connait un raccourci.

On va passer par le col.

Passe par ce chemin,
moi, j'essaie par ici.

- Richard ! Lizzy !
- Winnetou !

Richard !

Vas-y, tiens-toi !

- Du pétrole.
- Du pétrole.

C'est un peu piteux.

Vous parliez
du plus grand puits de l'Arizona.

Je ne vendrais pas si je pouvais
me payer un gros derrick.

Sous vos pieds,
il n'y a que du pétrole.

Regardez.

Vous voyez la grotte ?

Si vous y jetez une allumette,
tout va sauter !

Du pétrole, rien que du pétrole.

Eh bien ?

Tu dois pomper, pas roupiller.

Et le pétrole jaillit.

- Une merveille de la nature.
- Et le chèque alors ?

Montrez-moi l'acte
et je signe le chèque.

Je peux le voir ?

Juste une formalité.
Tout doit être en règle.

C'est intéressant, tout y est.
Même la signature.

- Elle est réelle.
- Aussi réelle que le puits ?

- Ce n'est pas en régle ?
- Non. Tout va bien.

Il ne me reste plus qu'à signer.

Voilà.

Jetez un coup d'œil dans la grotte.

Une surprise vous y attend.
Du pétrole, rien que ça.

Le pétrole ne jaillit pas bien fort.
Venez.

On peut faire opposition
à un chèque.

- Et vous êtes mon associé ?
- Venez !

Le prince est fou.
Il vient avec le gros.

- Quoi ? Ici ?
-Oui.

Il a perdu la téte.

Et si nous partagions
honnètement ?

J'ai une meilleure idée
qui va vous enchanter.

Regardez.

C'était une mauvaise idée.
Je refuse d'être lié à un meurtre.

- Non ? Vraiment pas ?

Il y aura plus de gains.
C'est pas une bonne idée ?

Nous partagerons ces gains.

Non, espèce de fou.
Je n'ai plus d'associé.

À présent, en route pour le texas.
On ne sait pas ce que Surehand...

Vite, allons au pont !

Vous vous trompez de chemin.

Je te couvre.
N'aie pas peur, mon vieux.

Attention, ça pourrait partir.

Bon, allons-y.

Du nerf !
On a un rendez-vous avec Mokaschi.

Je ne crois pas que le pont
va résister longtemps.

On arrive, Surehand !
Ne tirez pas ! On arrive.

Tu es enfin raisonnable.

Voilà, Wabble,
il n'y a plus de danger.

Vous ne croyiez pas
que j'allais vous attraper ?

Va chercher leurs chevaux.

Tu veux les liquider sans moi ?

S'ils se rebiffent, je t'appelle.

On peut discuter.

J'ai de l'argent.
On trouvera un terrain d'entente.

Bien sûr qu'on trouver
un terrain... chez Mokaschi.

Il est tellement impatient
de vous revoir.

Messieurs, je vous en prie.
En avant !

Là-haut,
Mokaschi attend avec ses guerriers.

On ne peut rien faire ?

Vraiment rien ?

La nuit va être longue.

Et si Surehand échoue ?

Lizzy, je voudrais parler
seul à seul avec ton père.

Monsieur Bergmann...

Vous avez réfléchi
à ce qui arrivera à nos familles ?

Votre or ne suffit pas
à racheter une seule vie.

Que puis-je faire ?
Tout est vain.

Pas si vous vous constituez
prisonnier.

Mon ami blanc !

Il n'y a plus qu'à attendre.

Wabble !

C'est bien, c'est bien.

Arrétons-nous
ou les chevaux ne tiendront pas.

Laissons-les se reposer une heure.

Une petite sieste me fera du bien.

Cet endroit a l'air bien.

Tu y arrives ?

Oui, je fais un double nœud.

Le lanceur de couteaux
ne va pas me rouler.

Fais quatre nœuds.

- Quatre ? Tu cherches la bagarre ?
- Jamais avec toi.

Je vais faire un feu.
Surveille-les tous les deux.

Viens par ici.

Viens.

Qu'est-ce qu'il y a ?

Je te propose un marché.
Je suis riche.

Espèce de plaisantin.

Écoute, si tu me détaches,
je te donne 10 000 dollars.

Économise ton souffle,
tu seras pendu !

C'est absurde.

Vas-tu cirer longtemps
les bottes de Surehand ?

Je ne cire même pas les miennes !

Knife ! Reviens !
Et moi alors ? Reviens !

- Que s'est-il passé ?
- Il s'est tiré.

Je vois.

J'avais fait 4 nœuds.
Je comprends pas comment il a fait.

Ces mecs sont vraiment
prêts à tout !

- Ce n'est pas ta faute, Wabble.

J'aurais dû savoir
qu'il avait un couteau.

Il est parti.
Voilà ce que je te propose.

Libère-moi et je te le ramène.

On va attraper ton gorille
pour le pendre à côté de toi.

Richard...

Et si Surehand n'y arrive pas ?

Si nous avions...

quatre chambres,
ça devrait être suffisant.

- Tu sais cuisiner ?
- Je suis la meilleure.

Que fait-on
si les Indiens nous attaquent ?

J'ai une idée.

Je connais le meilleur cuisiner
de Tucson.

Je ne veux pas en parler.

Un jour, vous aurez
le plus bel hôtel sur le lac Chinla.

N'aie pas peur,
je veille sur toi.

Cette attente... je dois reparler
à ce maudit Bergmann.

Demain, vous aurez honte
d'avoir songé à ça.

"Demain" ?
Y aura-t-il un demain ?

Surehand va ramener le meurtrier.

Oui, Surehand le ramènera.

Il faut souvent du courage
pour avoir confiance.

C'est bon, je me le tiens pour dit.

Qu'est-ce que c'est ?

C'est un coyote.

Juste un coyote.

Encore un coyote ?

Beaucoup d'animaux crient la nuit.

Les coyotes crient la nuit.

Les Utahs crient aussi.

Là.

Il est par-là.
Il ne peut pas sortir de ce ravin.

Et s'il a grimpé là-haut ?

Il reviendra,
les rochers sont abrupts.

Je connais la région.
Allez, viens.

Papa, où vas-tu ?

Parler à Winnetou.

Il nous a mis dans de beaux draps.

On devrait le forcer à se rendre.

Donnons-lui un revolver
pour qu'il se suicide.

C'est ça.
C'est une bonne idée.

Pour qu'ils ne le torturent plus.

Winnetou, j'aimerais vous parler.

Parlez.

Que pui-je faire
pour rendre service ?

Êtes-vous prêts
à vous livrer aux Utahs ?

Vous n'en reviendrez pas.

Cela signifie votre mort.

Êtes-vous prêt ?

Si ça doit sauver les autres...

je le ferai.

Il faut être brave pour prendre
cette décision douloureuse.

Mais ça n'aiderait personne.

Mokaschi veut
un plus grand sacrifice.

Faisons confiance à Old Surehand.

Je n'ai plus de temps.
Mokaschi va attaquer à l'aube.

Je le veux vivant.
Reste ici.

- Non, je te couvre.
- Stop. Obéis-moi, mon vieux.

Approche un peu.

Alors ?

Mon garçon, avec ça,
tu ne causeras plus de malheur.

Oh là là !

J'abandonne.

Tu voulais me couvrir.
Tu t'ennuyais ?

J'avais peur... pour toi, bien sûr.

Attention, Surehand !

J'admire votre frère.
Plongé dans son travail,

rien ne le perturbe.

Luther a dit un jour :

"Si l'on m'annonçait
que la fin du monde est pour demain,

"je planterais quand même
un pommier."

Et cet arbre,
je viens de le planter.

Le grand chef Mokaschi accepte-t-il
d'écouter Winnetou ?

Mokaschi écoute

ce que Winnetou,
grand chef des Apaches,

a à dire.

Winnetou ne peut offrir que sa vie

en expiation de la vie de ton fils.

Prends ma vie.

Mais accorde la liberté
aux colons.

Le peuple apache doit être fier
de son chef !

Mais ma parole fait autorité.

C'est pourquoi les visages pàles
vont mourir.

Ma place est auprès
de mes amis blancs.

Tu devras aussi tuer Winnetou.

Quand allons-nous combattre ?

Il n'y aura pas de combat.

Si Surehand
n'amène pas le meurtrier,

il nous retrouver tous morts.

Tous à l'abri !

Maman !

Les hommes, prenez les fusils !

Sortez les munitions !

Arrêtez !

Mokaschi, le chef des Utahs,

veut-il le meurtrier de son fils ?
Il est à toi !

C'était moins une.

Winnetou savait
que tu arriverais à temps.

Surehand salue
le grand chef Mokaschi.

Je ne pouvais pas arriver plus tôt.

Fais attention,
ça risque de t'intéresser.

Tiens.

Mokaschi possède le couteau
qui a tué son fils.

Voilà celui avec lequel
il allait me tuer.

Regarde.

Tu vois ?

C'est le meurtrier.

Winnetou va-t-il pardonner
Mokaschi ?

Nous serons à nouveau amis.

Mokaschi remercie Surehand.

La haine m'a aveuglé
et je voulais tuer des innocents.

Mokaschi tiendra-t-il parole et
offrira-t-il les terres aux colons ?

Mokaschi les accueillera

en tant que voisins et amis.

J'ai amené le meurtrier de ton fils.

Le voici, il est mort.

Mais celui qui l'a incité à tuer
vit encore.

Vous m'avez rendu un grand service.

Vraiment.

Dire que c'était un meurtrier.

C'était mon garde du corps,

mais j'ignorais
que c'était un meurtrier.

En affaires,
il faut se protéger.

Merci de m'avoir libéré
de ce sujet dangereux.

Je veux m'entendre
avec tout le monde.

Réjouissons-nous

que Surehand nous ait
débarrassé de cette ordure.

Pourquoi me regardez-vous ainsi ?
Je n'ai tué personne.

C'est lui qui l'a tué.
Je ne savais rien.

Mokaschi, tu sais
que j'ai toujours été ton ami.

Pourquoi serais-je venu
te voir hier ?

Je refusais qu'on abuse de toi.

Tu mens.
Tu n'as jamais été notre ami.

Je disais : "50 vies pour 1 vie."

Maintenant, je dis :
"Tu mourras 50 fois pour mon fils."

Surehand, Winnetou !
Vous savez ce qu'ils vont me faire.

Ne me laissez pas à leur merci.

Qu'attendons-nous ?
La route est longue !

Debout, les amis ! Au lac Chinla !

Madame Ebersbach !

- Cet endroit est ravissant.
- En effet.

Pensez-vous
que ce soit une bonne idée

d'avoir une maison au lieu de deux ?

Ça nous économiserait la clôture.

- Vous voulez dire...
- Oui.

M. Campbell veut te parler.

Une nouvelle palpitante.

Qu'est-ce qui vous amuse tant ?

- Nous allons le lui dire.
- Oui.

Accepteriez-vous
d'être notre garçon d'honneur ?

Vraiment ?

Je ne l'ai jamais été.
Je pourrai apprendre.

M. Surehand !
Vous avez un instant à m'accorder ?

Qu'y a-t-il ?

Richard et moi
voulons nous marier.

Quoi ?

Je dois partir maintenant.

Vous avez vécu de durs moments,
vous avez été courageux.

Mais ce qui compte le plus,
c'est que vous soyez là.

Vous oublierez le reste.

Ici, vos voisins sont vos amis.
Vivez en paix.

On a quelque chose à leur dire.

Quoi donc ?

Au revoir !

- Au revoir !
- Adieu !

Au revoir, frère blanc.

J'espère te revoir
dans peu de temps.

Que le grand Manitou te protège.

- Au revoir !
- Au revoir !