All language subtitles for Canadian Wilderness - 1965.fre

(musique orchestrale douce)
(claquements de sabots)

- Comment se passe la chasse dans les montagnes ?

- Très bon.

Mais je ne suppose pas
tu m'appellerais ici

pour me poser une question comme ça, Gaston.

- Victor, ils ont arrêté ton frère.

- Quoi?

Qu'est-ce que vous avez dit?

- Il a été signalé à la Gendarmerie.

- Mais il n'était mêlé à rien.

- Ce n'est pas important.

C'est comme Sullivan.

- Êtes-vous sûr que c'est
Charles ils ont arrêté?

- Oui, ils l'ont enfermé à Fort Brennan.

- Pourquoi ne veux-tu pas
me vendre vos peaux ?

La raison pue.

Déjà, beaucoup de commerçants

ne veut pas accepter mes prix.

- Nous avons toujours travaillé sur
le nôtre, monsieur Sullivan.

Rien à voir avec les autres trappeurs.

- Tu ment!

Vous êtes tous dans le coup avec un Limoux.

Je vais vous donner une dernière chance.

Où est ce renégat ?

- Nous ne savons pas, Sullivan...
- Tu ment!

Traîtres à Notre Majesté.

Des voleurs de peaux bas.

Vous parlerez tous si je
faut te trancher la gorge

à chacun de vous d'avouer !

Où sont Limoux et sa famille ?

- Nous ne savons rien.

(claques)

- C'est tout, M. Sullivan.

(marmonne) devrait être jugé légalement.

- Cela concerne la Compagnie de la Baie d'Hudson.

Et en ma qualité de commissaire,

Je suis dans mon droit.

- Si tu veux
interroger les prisonniers,

alors vous devrez le faire plus civilement.

- Capitaine Doyle, je ne suis pas d'accord

avec vos méthodes d'interrogatoire.

- Vous êtes accusé de piraterie et de rébellion.

Vous savez tous ce que cela peut vous coûter.

- Tout le monde sait que nous avons
rien à voir avec ça, capitaine.

- Nous n'avons jamais été impliqués dans la politique.

- Toujours la même histoire
depuis leur arrestation.

- Ce sont des menteurs.

Menteurs tous,

et nous avons des témoins
à leurs trahisons.

- Pourquoi ne présentez-vous pas ces témoins ?

- Oh, si c'est comme ça que tu le veux.

Laissez-les entrer.

Une sorte nécessaire de
le traitement doit être utilisé

avec ces gars, capitaine.

Ils sont avec les trappeurs,

de ne pas nous vendre leurs peaux.

- Mais ces hommes ne sont-ils pas vos
employés, M. Sullivan ?

- Honnête sujet de la Couronne, Capitaine.

Ils ont été attaqués par
la bande vole les peaux.

Milton, dis-leur ce qui s'est passé.

- Nous avons été attaqués hier
matin par surprise

près du coin de Gold Creek.

C'était Limoux et sa bande.

Ils nous ont presque tous tués

et nous a volé nos peaux.

- Et ces trois hommes ?

Qu'ont-ils fait?

(musique inquiétante)

- Ils étaient avec eux.
- Tu ment.

- Vous étiez avec Limoux.

Vous m'avez vous-même tiré une balle dans le bras.

- Assez de preuves pour vous, Capitaine ?

Allons-nous former une cour martiale?

Quelle est la sanction militaire
pour ce type de crime?

- La mort est la peine.

(roulements de tambour)

- Pour rébellion contre
Sa Gracieuse Majesté,

subversion dans la colonie, piraterie,

assassinat, banditisme et...

- C'est un mensonge!

- Par conséquent, nous devons condamner et condamnons

Charles DeFrois, Marcel
Sardu et Maurice Touré

être exécuté par le peloton d'exécution.

Que Dieu ait pitié de leur âme.

(roulements de tambour)
- Ne le fais pas !

Ils sont innocents.

- Ça ne sert à rien, Victor.

- Aucun de nous ne peut l'arrêter.

(roulements de tambour)

- Peloton d'exécution, attention !
(bruit des armes à feu)

Prêt!
(coq de fusils)

Charger!
(clic des pistolets)

But!

Feu!
(cuisson)

Vous allez maintenant vous arrêter !

Visage droit !

Marche en avant!

(roulements de tambour)

Yeux bien !

(roulements de tambour)

- Bonne leçon, oui, monsieur.

Maintenant, ils auront tendance à être plus pacifiques.

(roulements de tambour)

- Allez, Victor.

Il n'y a rien que tu puisses
faire pour lui en ce moment.

(roulements de tambour)

(grincement)

(musique orchestrale douce)

(chant en langue étrangère)

(verres qui trinquent)
(chant en langue étrangère)

(les hommes rient)
(chant en langue étrangère)

(applaudissant)

(musique douce d'accordéon)

-Paulette,

vous continuez à jouer et à faire circuler

jusqu'à ce que je revienne, hein ?

(musique douce d'accordéon)

(des pas approchent)

Vous allez?

Ne faites pas d'erreur, Victor.

Quoi que vous essayiez de faire--
- Qu'en penses-tu?

Je vais m'asseoir ici et ne rien faire ?

- Non, je ne veux pas qu'ils t'emprisonnent aussi.

Quels sont vos plans?

- Je vais rejoindre Limoux.

- Je t'aime Victor.

J'ai attendu si longtemps

pour le jour de notre mariage.

- Cela devra attendre.

- S'il te plaît.

S'il vous plaît ne partez pas, Victor,
si je compte pour toi.

Ou n'est-ce pas important ?

- J'ai un devoir à accomplir.

- Bien sûr, vous avez.

Vivre pour moi et mes précieux souvenirs.

Pour subvenir aux besoins de nos futurs enfants.

- C'est assez.

- J'ai tellement besoin de toi, Victor.

Je t'aime tellement.

Je t'aime de tout mon coeur,

et je ne veux pas
me laisse te perdre.

(clics de pistolet)

- Frères,

nous avons tous le droit de vivre
en liberté dans notre pays.

Nous avons le droit que tout
doit respecter nos lois,

notre langue et notre religion.

Vous connaissez déjà l'anglais.

Ce sont des durs et des hommes de cruauté.

Parmi eux se trouvent des hommes de
oppression comme James Sullivan.

- Mort à Sullivan.
- Oui.

La mort pour lui et pour les autres

qui nous oppriment et nous volent.

Mais nous devons être plus présents
nombre et bien mieux armés.

- Vous nous dites où trouver les armes.

Nous prendrons le reste.

- On mettrait fin à l'arrivée

de peaux à la Compagnie de la Baie d'Hudson.

Et maintenant nous devons prendre possession

de tous ceux de cette zone.

- Et que fait-on de tant de fourrures ?

- De l'autre côté de la frontière, ils
proposer de les échanger,

pour des armes plus modernes, tout ce que nous voulons.

- [Homme de guet] Hé !

Quelqu'un arrive.

(musique à suspense)

- Allez, suivez-moi.

(musique à suspense)

(claquements de sabots)
(musique à suspense)

- Je viens te rejoindre.

- Quand on avait vraiment besoin de toi,

vous ne nous avez pas proposé votre aide.

- Je voulais rester neutre.

Seulement pour vivre en paix.

- Allez!

Il ne peut y avoir de paix,
pas de l'une ou l'autre des parties.

- C'est la raison pour laquelle je suis là.

- Uniquement parce que les Anglais ont tué Charles.

N'essayez pas de me tromper.

- Je n'en ai pas l'intention.

Je veux me venger.

- Il y a quelques semaines seulement, vous vendiez

vos peaux à Sullivan,

aux prix qu'il offrait.

- Oublie tout ça.

On ne peut pas recommencer ?

- Nous nous battons pour un idéal,

pas pour des motifs personnels.

Nous voulons que le Canada soit libre.

- Je promets d'obéir à tous vos ordres.

- Alors montre-moi ce que tu vaux.

(chant des oiseaux)

(coqs d'armes, incendies)

(cuisson)

(bruits, claquements)

(bruits, claquements)

Voyons maintenant si vous pouvez
défendez-vous avec ça.

Allez, prends-le.

(cris)

(musique à suspense)
(cliquetis)

(musique à suspense)
(cliquetis)

(grognement)
(cliquetis)

(musique à suspense)

(claquements d'armes)

(les hommes rient)

(musique douce)
(les hommes rient)

Où est-il allé?

(grognements)
(musique à suspense)

(claquements d'armes)

(cris)

(en riant)

(bruits)
(en riant)

Bravo.

Vous m'avez montré une leçon.

Va trouver une place parmi mes hommes.

Vous prouverez bientôt avec l'action

la vérité de vos intentions.

- Tu as raison.

- (riant) Vous voyez, c'est mon ami.

(musique douce)

- C'est ce que tu voulais?

Un jour, les combats seront terminés.

Et nous pouvons tous vivre en paix.

- Non, nous ne verrons pas ce jour-là,

mais je me sens si heureux à côté de toi, Leo,

même si c'est difficile en ce moment.

(musique patriotique)

(musique douce)

(chevaux hennissant)

(musique douce)

- Nous devons être énergiques
avec ces rebelles, capitaine.

Le fouet est le seul
langue qu'ils comprennent.

- J'ai peur que tu sois trop dur
sur les trappeurs, Sullivan.

- C'est ce que les Hudson
Bay Company m'engage pour.

Et n'oubliez pas que vous êtes tous ici

uniquement pour sauvegarder nos intérêts.

- Seulement dans une certaine mesure.

- S'il vous plaît, ne pouvez-vous pas discuter de quelque chose

autre que cela en ma présence?

- Anne, pardonne-moi.

Parfois, je ne m'en rends pas compte.

- Bien sûr, il oublie
ce n'est pas l'Angleterre.

- Vous avez été très injuste avec
mon père il y a un instant.

- Crois-moi, Anne.

Je préfère ne pas te parler comme ça.

- Alors pour le paradis
saké, pourquoi le fais-tu ?

- C'est mon devoir.

Toute la région est en très grave danger.

Les incidents se produisent trop fréquemment

dans le territoire.

Si nous ne sommes pas très prudents,

nous allons faire une révolution.

- Essayez-vous de m'effrayer, Capitaine ?

Si c'est le cas, peu importe
vous ou quelqu'un d'autre dit.

Il est impossible de croire
que ces métis

pourrait mettre en danger les Anglais,

ni que mon père pouvait se tromper

dans la manière dont il choisit de les gérer.

- Alors, j'aurais tout à fait tort.

- Oui, tu pourrais l'être.

Après tout, ce n'est qu'un
année que vous êtes ici maintenant,

mon père depuis 15 ans.

- S'il vous plaît, Ann, ne pouvons-nous pas
parler d'autres choses?

- Comme vous voulez, Capitaine Doyle.

- (rires) Peut-être que vous
pourrait m'appeler Robert.

- D'accord, je le ferai.

- Ma chère Ann, dans le premier
quelques jours après mon arrivée,

Le Canada était très difficile,
et hostile avec moi aussi.

Je me sentais seul parmi des gens étranges

avec une mentalité bien différente de la mienne.

- Mais maintenant tu ne te sens plus si seul.

- Mon devoir m'absorbe tellement

que j'oublie ma solitude.

- Juste pour un petit moment,

ne pourriez-vous pas oublier votre devoir?

(musique sereine)

- Tu en sais trop
à propos de mes sentiments, Ann.

- C'est juste--
- Mais pourquoi--

- Trop tôt.

Donnez-moi un peu de temps,
pour être sûr de moi.

- Il semble que le capitaine Doyle

est à peu près pris avec Miss Ann.

- Ce ne sont pas tes affaires, Craft.

- Bien--
- Il n'y aura pas de commentaires

à propos de ma fille.

- Oui, M. Sullivan.

- Nous avons besoin d'une plus grande quantité de peaux

avant de franchir la frontière.

- Sullivan et Doyle vont
essayez de l'arrêter par tous les moyens.

- Je serai devant eux
avec un chèque de mon cru.

Je vais capturer Sullivan.

- Il est responsable de
la mort de mon frère.

- Je le retiendrai contre rançon,

au cas où quelque chose tournerait mal.

Doyle ne penserait pas à nous attaquer

s'il savait que Sullivan est
la vie dépendait de nous.

De cette façon, la Compagnie de la Baie
faudrait céder.

- S'ils acceptent vos conditions,

laisserez-vous Sullivan
aller avec (marmonne) le bras ?

- Oui.

Et maintenant vous pouvez choisir entre nous rejoindre

ou à la recherche d'une vengeance personnelle.

- Je resterai avec vous.

- Vous serez en charge de l'attaque,

juste quelques-uns d'entre vous.

De cette façon, vous pouvez passer inaperçu.

Pas d'armes, tu comprends ?

Les coups pourraient attirer l'attention

des sentinelles du fort.

Le succès dépend du silence.

(musique à suspense)

- Tu as de la chance ce soir, Johnson.

- Je ne peux pas me plaindre.

- Sortez et voyez si tout le monde est réveillé.

- [Homme en marron] Mais
pourquoi tant de précautions ?

Les rebelles n'oseraient pas venir ici.

- Mais les commandes sont des commandes.

Sortez et rejoignez ceux de l'extérieur.

En attendant, prenez une bouffée d'air frais.

- D'accord.

(musique douce)

- En ce moment à Londres,
ils sont sortis pour la soirée.

Tous mes amis porteront
leurs plus belles robes,

et danser avec des jeunes hommes de
la meilleure société d'Angleterre.

Les nuits dans ce pays
sont si longs et insupportables.

Tu sais, je commence à souhaiter

que je n'étais jamais venu ici.

- Vous allez vous y habituer, madame.

Quand je redeviendrai calme,

nous pouvons repartir à la campagne.

(cognement)
- Qu'est-ce?

- M. Sullivan vient de partir pour le fort.

Il a dit que je devrais rester
avec toi jusqu'à son retour.

Y a-t-il quelque chose que vous aimeriez?

- Non, merci.

- Très bien, si tu veux quelque chose plus tard,

Je serai dans le vestibule.

Bonne nuit.

(musique à suspense)

(grognement)

(musique à suspense)

(éclaboussures)

(grognement)
(bruits)

(grognement)
(éclaboussures)

- Je veux leur donner un coup de main.

Tu restes ici et tu m'attends.

(musique à suspense)

(grognement)
(bruits)

Allons-y.

(musique à suspense)

(cognement)

(musique à suspense)

(cognement)

(musique à suspense)

(grognement)

(bruits)

- Qu'est-ce que c'est?

Chiens!

Pourquoi avez-vous tué cet homme ?

- C'est la fille de Sullivan.

- Où est ton père?

Réponds-moi.

- Il est allé au fort ce soir.

Vous paierez pour ce que vous avez fait.

Ils vous pendront pour ce meurtre.

- Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?

- Allez fouiller la maison.

Je ne fais pas confiance à celui-ci.

- Allons-y Gaston.

- Vous êtes Limoux ?

- Je suis Victor DeFrois.

- Juste un sale renégat.

- Votre père a tué mon frère.

- Vous êtes un traître menteur.

(claques)
(gémissements)

- Il n'y a personne ici.

- Nous avons cherché partout.

- On dirait que Sullivan a de la chance, hein ?

Dis à ton père que Victor DeFrois

lui donnera ce qui lui revient

même s'il court et se cache sous les jupes

de la reine d'Angleterre.

Allez, les gars, sortons d'ici.

- Nous sommes venus pour un otage.

- Il n'y a plus rien à faire ici.

- On pourrait prendre la fille de Sullivan.

- Non, ce n'est pas une affaire de femmes.

- Elle serait notre prisonnière, bien sûr,

nous servirait bien, voire mieux.

- C'est à vous mais je ne le fais pas
envie de s'y mêler.

Dépêchez-vous et n'oubliez pas vos armes.

(bouleversant)

(cuisson)

(cuisson)

(cuisson)

(grognement)
(cuisson)

- [Ann] Non, lâche-moi !

Laisse-moi.

Lâcher!

(cuisson)

(grognement)
(bruits)

(cuisson)

(cuisson)

- Regardez quel beau poisson anglais nous avons.

- Nous n'avons pas trouvé Sullivan,

alors j'ai pensé que sa fille
serait encore mieux.

- Vous allez payer tout cela très cher.

Vous n'êtes qu'un groupe de
tueurs et lâches sournois.

- Comme ton père
quand il a tué mon frère.

(grognement)

- Swa, emmène-la loin d'ici

et lui donner quelque chose pour se couvrir.

Victor!

- Suis-moi.
- Non, je n'irai pas avec toi.

Si tu veux, tu vas
tu dois me prendre, sorcière.

- Vous êtes prisonnier.

Obéissez, ou vous regretterez de ne pas l'avoir fait.

- Tu vas prendre la fille et la cacher.

Au cas où la GRC déciderait d'attaquer,

nous aurons toujours notre otage.

- Pourquoi devrais-je être le seul?

Pourquoi je ne peux pas venir avec toi, Limoux ?

- Tu as promis d'obéir, non ?

Eh bien, c'est une commande.

- D'accord.

- Vous vous cacherez dans le
cabane au lac Louellana.

- Comment aurai-je de vos nouvelles ?

- Vous devrez regarder le
montagne devant vous.

Une colonne de fumée à l'aube signifie

que tout va bien.

Ensuite, vous pouvez ramener la fille à nouveau.

- Et si vous n'avez pas de chance ?

- Si la fumée venait le soir,

c'est-à-dire l'anglais
n'acceptez pas le pacte...

- Dans ce cas, que vais-je faire ?

- Vous allez la tuer.

Jure le.

Jure le!

Par la mémoire de votre frère.

- Je jure.

- Elle est morte de peur.

Elle est faible, lâche et fière,

comme tout son peuple.

Prends soin d'elle, Victor.

- Qu'est-ce que tu dis?

- Son père a tué votre frère.

Et maintenant, elle est en votre pouvoir.

Œil pour œil.

Humiliez-la.

Faites-la vôtre.

- Ça suffit, Swa.

Victor sait ce qu'il a à faire.

- Oui.

(musique orchestrale douce)

- Il y aura 1 000 $
récompense pour le retour,

mort ou vif, de Léo Limoux.

La même récompense pour
informations sur Ann Sullivan.

J'espère que la récompense sera la vôtre.

- Ne vous inquiétez pas, nous reviendrons
pour le récupérer très bientôt.

- Alors bonne chance.

(musique à suspense)

(bruits de pierre)

(musique à suspense)

- Combien de temps prévoient-ils d'y rester ?

- Je ne sais pas, jours, ou peut-être un mois.

- Un mois.

Et elle, comment est-elle ?

- Oh, une Anglaise typique.

- Blond?
- Ouais.

- Est-elle belle?

- Eh bien, elle est un peu fragile.

- Est-elle plus jolie que moi ?

- Pas du tout.

Tu es différent.

- Il savait que je n'aime pas ça.

- Ne t'en fais pas.

Victor t'aime.

- Oui, mais c'est un homme et elle est une femme.

(halètement)

- Allez, debout.

- Ayez pitié, je ne peux pas.

- Allez.

- Pourquoi ne pas me tuer ici maintenant ?

- Je devrais peut-être le faire, éventuellement.

Mais pas maintenant.

(musique douce)

- Quel était ce bruit?

- Euh, n'ayez pas peur,

un loup qui cherche quelque chose à manger,

mauvais dans la journée.

Ne vous inquiétez pas.

(musique à suspense)

- On ferait mieux de se dépêcher.
- Je ne peux pas.

Ma jambe a été blessée.

- Asseyez-vous et je m'en occupe.

- Que pensez-vous de?

Tourne le dos.

(musique à suspense)

(musique douce)

(bruits)

- Cela suffit maintenant.

(musique douce)

- Hé, Jake, un mouchoir.

- Mais c'est couvert de parfum, non ?

(musique à suspense)

- Tu sais de quoi il s'agit ?

- Il me semble que la fille nous aimait bien.

- Nous ne laissons pas
ils s'en sortent comme ça.

- Toi et moi faisons semblant
suivez-la tout à l'heure.

- Bien sûr, mec.

On peut faire le tour du lac.

- Ça nous prendrait toute la nuit.

- Je n'ai aucun souci.

Toi?

(en riant)

- (crie) Il y a un
corps sur le radeau là-bas.

- Ha, regarde là-bas !

Un corps, sur le radeau !

(clapotis des vagues)

- Qu'est-ce que c'est, Craft ?

- Le radeau que nous attendions, monsieur,

sans peaux et Cary
tiré dans la tête.

- C'est le quatrième
ce mois-ci, capitaine Doyle.

Encore 500 livres de peaux perdues

et trois hommes tués.

- Vous me blâmez ?

- Cette bande de pirates
ont coupé le trafic fluvial

et c'est pendant que vous et
vos hommes ne font rien du tout.

- J'ai une poignée d'hommes
pour s'occuper de 10 000 milles.

- Je sais seulement qu'ils volent mes peaux

juste sous ton nez.

Ils ont volé ma fille et
ils ont tué mes employés.

- Certains éclaireurs sont
à la recherche de leur piste.

- Ce n'est pas assez.

- C'est la seule chose que nous puissions faire

jusqu'à ce que nous ayons des renforts
de Fort Labady.

- Oui, et en attendant
qu'adviendra-t-il d'Ann ?

(musique à suspense)

(musique douce)

(bruits)

- Viens près du feu.

N'ayez pas peur, je ne vous ferai pas de mal.

- Tu veux aller chercher
la fille et rien de plus?

- On dirait que le gars a une arme.

Peut-être qu'il ne nous aimera pas.

- Eh bien, peut-être qu'on ferait mieux
attendre le bon moment.

- Je pense que c'est la meilleure chose à faire.

- Tiens, mange.

- Je ne veux pas de nourriture.

- je ne sais pas combien de temps
nous allons être ici.

Envisagez-vous de mourir de faim ?

- Qu'est-ce que ça t'importe ?

- Regardez ici maintenant, Mlle Sullivan.

Je n'aime pas ton père,

et je n'aime pas non plus être geôlier.

Je pense que nous ferions mieux de faire
le plus de la situation.

- Je n'accepterai aucune nourriture
d'un voleur et d'un tueur.

- Très bien alors.

Manger ou mourir de faim, à votre convenance.

- Que comptez-vous faire de moi ?

- Quand Leo reviendra, je suppose

Je vais te ramener au fort.

- Et s'il ne revient pas ?

- Il reviendra.

- Et sinon, tu vas assassiner

une femme innocente juste comme ça?

Quel grand et glorieux triomphe.

- Tais-toi.
- Non!

Vous dites que vous êtes des patriotes et
vous n'êtes que des bandits.

- Naturellement, vous les Anglais pensez

vous êtes si supérieurs à nous, les Français.

Tu penses que tu as le droit de voler

et même d'assassiner les Canadiens.

- Je n'écouterai pas ça.

Vous inventez ces mensonges.

- Ici, nous sommes seuls, Mlle Sullivan.

Votre sang anglais distingué

vaut autant que le mien comme métis.

Mais vous n'avez pas à vous inquiéter.

Je ne profiterai pas de toi.

(musique douce)

Vous pouvez le dormir.

(la porte grince)

(claque)

(musique de violon douce)

(musique sereine)

(la porte grince)

- Hey où êtes-vous
aller si vite?

- Merci beaucoup, vous avez vu mon mouchoir.

Vous me sauverez, n'est-ce pas ?

- C'est pourquoi nous sommes venus.

Ce qui semble être l'affaire?

- Des bandits m'ont capturé.

Le nom de mon père est Sullivan.

Il est commissaire à Fort Brennan.

S'il te plaît, ne veux-tu pas m'en éloigner

avant que cet homme horrible ne revienne.

- Venez avec nous.

- Vous avez eu de la chance de nous trouver.

- Anne !

Anne !

(musique douce)

- Et maintenant tu dois manger,

vous jolie petite chose.

- Oui, il est temps pour vous de nous amuser.

- Que veux-tu dire par là?

- [Maître d'hôtel] Vous voyez,
tu es très, très jolie,

et nous avons besoin de compagnie.

- Non, tu n'oserais pas.

- Allez, ma fille, allez.

Tu dois être un peu
un peu plus coopératif.

- Mais tu as promis de
emmène-moi chez mon père.

- [Butler] Ne soyez pas trop pressé.

- Vous restez ici avec nous.

(coups)
Hé!

- Vous ne serez pas si rapide maintenant.

(bruits)
(gémissements)

- Allez debout.
- Lève toi lève toi.

- Soyez tranquille.
- Lâcher!

- [Jake] Ne bouge pas !

- [Butler] Hé, hé, hé, hé.

(sanglotant)
- Calme, calme.

Oh, j'aime ces femmes bien entretenues.

Mm, quelle peau, tout comme une princesse.

- Une petite dose de tes ongles aussi.

- [Jake] Ouais, nous le ferons
bientôt s'en occuper.

- Pourquoi ne pas faire une promenade et voir

si l'autre gars est là?

- Pourquoi moi, pourquoi pas toi ?

- Tu as raison, on devrait dés pour ça.

(en riant)

Un huit.

Elle est à moi.

- Mais juste pour la journée.

(riant)

- D'accord, princesse,
maintenant nous allons nous amuser,

moi et toi.
- S'il te plait non, je t'en supplie, non.

- Ne sois pas idiot.
- Non.

Laisse-moi partir, ils te tueront.
- Allez bébé.

Personne ne nous trouvera ici.

- Attention!

(bruits)

(grognement)

(grognement)
(bruit sourd)

(éclaboussures)

(raclée)
(grognement)

(tousser)

(grognement)

(grognement)

Allez, majordome.

Allez-y et achevez-le.

Noyez-le.

Noyez-le.

(grognement)

Donnez-lui, Butler.

Donnez-lui, tuez-le !

(grognement)

Achevez-le !

(grognement)

(soulèvement)

(grognement)

- Jake, Jacob, aidez-moi !

- Ne comptez pas sur moi.

J'espère que vous vous noierez tous les deux.

Je prendrai l'or et la fille.

(en riant)

Frappe-le fort, mec.

Il a une tête comme un roc.

(grognement)

(eau bouillonnante)

(soulèvement)

- Victor!

(cuisson)

(musique mélancolique)

(jappement)
(éclaboussures)

(cuisson)

(musique douce)

- Vous vous êtes comporté très bêtement.

Veillez à ne plus recommencer.

(musique à suspense)

Je vais bien.

- Mais vous êtes blessé.

(musique anxieuse)

(musique tendue)

(déchirant)

(musique dramatique)

(musique festive de clairons et de tambours)

- [Capt. Farrell] Détail, halte !

Visage droit.

Démonter.

Se reposer.

- Des renforts enfin.

Entrez.

- Reportage du capitaine Farrell
avec des renforts

de Fort Labady.

- Vous êtes le bienvenu ici, Capitaine

et comment va le colonel Thompson ?

- Très bien, M. Sullivan.

Il envoie ses salutations.

- Et son aide aussi.

Permettez-moi de vous présenter le capitaine
Doyle qui est responsable.

- Bonjour Farrell.
- Heureux de vous rencontrer.

- D'accord, capitaine,
expliquez votre plan d'attaque.

- Les rebelles opèrent dans cette zone.

Comme appât, nous ferons flotter un radeau

qui a été chargé de peaux

et qui sera piloté par
deux de nos meilleurs hommes.

j'irai le long du rivage
avec la deuxième compagnie

et suivre le cours du radeau,

jusqu'à ce qu'ils lancent l'attaque.

- Et quand ils essaient de voler les peaux,

vous attaquerez les rebelles, n'est-ce pas, capitaine ?

- Maintenant, vous allez voir.

Les rebelles peuvent s'enfuir facilement
en traversant cette montagne

comme ils l'ont fait jusqu'à présent.

- Et puis?

- Vous, Capitaine Farrell, attendrez

avec tous tes hommes
caché parmi ces arbres.

Et quand les fugitifs se retrouvent

à l'air libre sans protection,

alors tu ouvriras le feu
rapidement et exterminez-les.

- Un très bon plan.

Cela les finira pour de bon.

(musique à suspense)

(musique à suspense)

- Je n'aime pas ça, c'est trop calme.

- Nous avons une bonne chance de nous rattraper

d'un envoi important.

- Oů est la Gendarmerie ?

- Ils sont tous à la
autre partie du pays

à la recherche de la fille de Sullivan.

(musique à suspense)

- Ils devraient être ici maintenant.

Préparez-vous pour l'attaque.

(musique à suspense)

(musique à suspense)

- Ils arrivent.

(musique à suspense)

- Maintenant préparez-le!

Maintenant!

(musique à suspense)

Tous au radeau !

(cuisson)

(cuisson)

(fusils qui sifflent)

(cuisson)

(gémissement fort)

(fusils qui sifflent)

(cuisson)

(grognement)

(éclaboussures)

(cuisson)

(en hurlant)
(éclaboussures)

(cuisson)

(grognement)
(éclaboussures)

(cuisson)

(grognement)
(éclaboussures)

(cuisson)

C'est impossible de tenir.

Montons au sommet.

Laissez tout aller !

(cuisson)

(musique à suspense)

(grognements)
(bruits)

Ils arrivent, dépêchez-vous !

Allez, toi aussi.

(cuisson)

(grognement)

(cuisson)

Sors d'ici.

(cuisson)

- Leo!

Leo!

Leo.

Léo est blessé, à cause d'elle.

- C'était un piège.

Nous devons sortir d'ici.

Nous serons en sécurité de l'autre côté.

Les Anglais ne peuvent pas traverser le fleuve.

- Allons-y, il faut qu'on l'attrape

sortir d'ici tout de suite.

(cuisson)

(musique de chasse anxieuse)

- Nous avons fini pour l'instant.
- Aucune chance de s'échapper.

- Allons-y, les hommes !

- Sonnez la charge.

(musique de clairon)

(claquements de sabots)
(musique à suspense)

(cuisson)

- Allez, aidez-moi.

Allons-y.

(cuisson)

Je dois descendre en bas.

- Vous ne pouvez pas.

- Et rejoignez les autres.

(cuisson)

(en hurlant)

(grognement)

(cheval hennissant)

(cuisson)

(musique de clairon)

(musique à suspense)

(cuisson)

(grognements)

(musique à suspense)

(cuisson)

(jappement)

(musique à suspense)

(chevaux hennissant)

(musique à suspense)

(cuisson)
(chevaux hennissant)

(grognement)
(bruits)

(cuisson)

(musique à suspense)

(cuisson)

(chevaux hennissant)
(cuisson)

(musique à suspense)

(cheval hennissant)

(cuisson)

(cuisson)
(grognement)

(musique à suspense)

(cheval hennissant)

(cuisson)

(musique à suspense)

Nous aurions dû mourir là-bas aussi.

- Nous restons pour venger les morts.

(musique sombre)

(chant des oiseaux)

- Tu n'aurais pas dû te lever.

Tu es encore très faible.

- Je vais bien.

Anne, juste une seconde.

Pourquoi es-tu resté ici ?

- Je ne pouvais pas te laisser dans cet état.

- Pourquoi as-tu changé d'avis ?

- Peut-être parce que j'ai vu
que tu étais bien,

que tu avais du respect pour moi.

Mais pourquoi se regarder avec haine ?

Pourquoi, au lieu d'être ennemis,

ne pouvons-nous pas tenter
vivre en paix ici?

Est-il possible que
Le Canada n'est pas assez grand

pour abriter à la fois
Les Anglais et les Canadiens ?

Pourquoi vous êtes-vous dressé contre nous, Victor ?

- Nous sommes fiers, et nous
ayez aussi notre dignité.

C'est impossible à traiter
nous comme de simples esclaves.

- Mais toi et moi,

qu'avons-nous à voir avec cette folie?

Pourquoi ne pouvons-nous pas essayer d'oublier
tous ces combats ?

Pourquoi ne pas penser à nous, à nos propres vies ?

(musique dramatique)

(musique sereine)

- Vous auriez dû vous enfuir.

- C'est bien comme ça
pendant que nous sommes ensemble.

- Ann, tu ne vois pas ?

Ne sais-tu pas que nous devrons nous séparer ?

Le signal sera une colonne
de la fumée des montagnes.

- Et toi alors ?

- Oui.

Je dois revenir avec toi.

- Mais, pourquoi ne te rebelles-tu pas ?

Pourquoi avez-vous refusé de vous battre ?

On pourrait aller loin
où il n'y a pas de haine,

où rien ne pourrait nous séparer.

- C'est inutile, Ann.

Je l'ai juré sur la mémoire de mon frère.

(musique douce et mélancolique)

(gémissant)

- Réponds-moi.

Ou est ma fille?

- Je ne sais rien du tout.

Le capitaine Doyle ne permettra pas
ce genre de traitement.

- Quand il en entend parler,

vous serez fouetté jusqu'aux os.

- Avoue maintenant !
- S'il te plaît.

- Où est-elle cachée ?

- Elle est détenue par Victor DeFrois.

Je ne sais pas où.

Mais il a dit qu'il la ramènerait

quand il a vu les signaux de fumée

sur les montagnes à (marmonne).

- Et quel genre de signaux?

- Une colonne de fumée au coucher du soleil,

ce sera le signal.

- j'espère que tu es certain
dans ce que vous venez de dire.

- Pourquoi l'as-tu trahi ?

Maintenant, ils vont attraper Victor.

- C'est par vengeance.

M. Sullivan donnera l'ordre

tuer sa propre fille par l'ennemi.

(gémissements)
- Je ne comprends pas.

- Le signal d'un retour
est un feu de joie à l'aube.

Et je lui ai dit d'allumer au coucher du soleil.

J'espère que l'Anglaise mourra.

- Euh-hein.

J'ai pensé ainsi.

Je soupçonnais que je ne pouvais pas te faire confiance.

Donc ça doit être une colonne de fumée

juste avant l'aube, hein ?

(musique douce)

- Maintenant, nous devons revenir.

- Et je dois retourner chez mon père.

- Oui, je dois t'y emmener.

- Swa, regarde.

- Qui peut envoyer ce signal ?

- C'est Sullivan, j'en suis sûr.

- Victor!

Il le prendra comme un signe et
tombent droit dans leur piège.

- Étrange.

L'endroit semble désert.

- Mon père devrait être là à m'attendre.

(musique à suspense)

- Je n'aime pas ça.

Je vais faire un tour.

Attendez-moi ici.

- Le voilà.

Prend le.

(bruit sourd)
(grognement)

(cris)
(bruits)

(halètements)

(grognement)
(bruit sourd)

(grognement)
(gémissant)

- Allez, ma chérie.

- [Léo] Attendez, Victor, nous entrons.

(grognement)

- Espèce d'idiot, tu ne l'as pas fait
fais ce que je t'ai dit.

Je vous ai dit d'avertir la Gendarmerie.

- Je ne pensais pas que c'était nécessaire, monsieur...

- C'est assez!

(grognement)

(claquement)
(bruits)

(grognement)

- Pardon, monsieur.

- Allons-y!

Obtenez les canoës!

- Allez!

(cuisson)

((bruit sourd)

- J'ai dit de monter dans les canoës.

(cuisson)

- Je resterai avec vous.

- Laisse-moi tranquille.

(cuisson)

(grognement)
(bruits)

(cuisson)

(grognement)
(bruits)

- Ne les laissez pas s'enfuir.

- Tirons dessus tous ensemble.

(cuisson)

Limoux est mort.

Limoux a été tué.

Nous avons tué Limoux !

(cuisson)
- Limoux est mort.

- Je vais te couvrir.

(cuisson)

Nous ferions mieux d'y aller.
(sanglotant)

(musique mélancolique)
(sanglotant)

- Léo Limoux est mort,

mais nous tous ici devons continuer.

(bavardage)

- Vous êtes des imbéciles.

Qu'y a-t-il maintenant, plus de morts, plus d'effusion de sang ?

Pourquoi n'admettez-vous pas que nous ne pouvons pas gagner ?

- Le combat continue, et il doit continuer

jusqu'à ce que tout notre peuple soit libre.

- Il a raison.

Nous ne pouvons tout simplement pas (marmonne).

Nous devons le conquérir maintenant.

(bavardage)

- J'irai aux États-Unis.

Je trouverai Louis Riel et
le convaincre de revenir.

Alors nous montrerons la force
des Canadiens français libres.

Nina.

- Ils vous pardonneront.

Je demanderai grâce.

On peut encore être heureux.

- Oh, ça ne sert à rien,
tu ne comprendras jamais.

- Vous finirez comme Léo Limoux.

- Leo est mort courageusement.

- Et vivre ?

Cela ne vous importe-t-il pas ?

Je n'ai plus d'importance ?

- Je fais ce que je dois, crois-moi.

- D'accord, alors je resterai à tes côtés.

Plus de séparations, s'il vous plaît.

- Les guerres sont des affaires d'hommes.

- Swa était avec Limoux.

- Swa est différent.
- Mais pourquoi?

- C'est toi qui fais ça
séparation encore plus difficile.

Au revoir Swa.

(bavardage)

Si longtemps.

- Bonne chance.
- Merci.

- [Vieil Homme] Bonne chance,
garçon, vous en aurez besoin.

Allez-y doucement.

- [Victor] Au revoir.

(bavardage)

- Victor, je vais avec toi.

- Impossible.
- Écoute, je t'aime.

Et c'est ainsi que cela devra être.

- Mais savez-vous ce que je dois faire ?

- Oui, je te suivrai, Victor,

toujours, partout.

- Une femme n'abandonne pas son homme.

Victor n'est plus à toi

et Léo Limoux est mort.

- Que veux-tu dire par là?

- Vous avez entendu ce que j'ai dit.

Et il m'arrivera la même chose.

- Tu es fou.

- Non, je suis sérieux.

Mais tu ne vivras jamais
avec Victor DeFrois à nouveau.

En d'autres termes, il vous déteste.

(l'eau clapote doucement)
(musique douce)

- Ce ne sont que des canailles.

- Et où vont-ils ?

- Ils passeront la frontière
dans le col de Clintock.

- Ne perdez pas de temps en bavardage inutile.

Capitaine, ils s'en vont.

- Un moment!

Dis-tu la vérité, Nina ?

- Nous étions censés nous marier.

- Voici votre récompense, prenez-la.

Allons-y.

- N'oubliez pas.

Ils ont quelques heures d'avance

et ils sont à plus de 70 miles

de la frontière à Clintock.

- Pas de problème, on peut rattraper tout de suite

en passant par les montagnes.

- Vous dirigerez, Craft.

Nous les aurons et j'aurai ma vengeance.

Ils vivront tous pour regretter
ce qu'ils m'ont fait.

(bruits)

- Capitaine Farrell,

vous serez en charge de Fort Brennan

jusqu'à ce que je revienne ici.

- Vous pouvez compter sur moi, capitaine Doyle.

- M. Sullivan, vous venez avec nous

sur cette opération ?

- Naturellement.

- Je veux que vous compreniez

qu'il y a un très dur
voyage devant nous.

- Cela concerne ma fille, Capitaine.

J'ai l'intention de punir le coupable.

-Nina.

Swa vous cherche.

Elle dit qu'elle veut te tuer.

(musique de cor grandiose)

(musique inquiétante)

- Vous salaud.

Tu ne pouvais pas t'accrocher à ton homme

et maintenant vous trahissez votre propre race.

(grognement)

(claquement)
(tintement)

(grognement)

(bruits)

(claquement)

(grognement)

(claquement)

(musique à suspense)

(bruits)
(cris)

- Swa.

Swa, promets-moi.

Ne les laissez pas atteindre Victor.

Promets-moi, Swa.

- J'y arriverai avant Sullivan

et sauvez votre précieux Victor.

(soulève)

(musique sombre)

(claquements de sabots)

(musique à suspense)

- [Artisanat] Bougeons !

(marmonnant)

(musique à suspense)

(musique à suspense)

- Vous voyagez ensemble ?
- Oui.

- On m'a seulement dit d'amener un cheval.

- Ne t'inquiète pas, on va se réconcilier.

- [Livreur] Bonne chance.

(musique à suspense)
(claquements de sabots)

(musique à suspense)

(claquements de sabots)
(musique à suspense)

- Nous sommes très proches maintenant.

- D'accord, en avant !

(musique à suspense)

(clics de pistolet)

(cuisson)

- Le coup est venu d'entre
ces arbres, capitaine.

- Ouvrir le feu à volonté.

(cuisson)

Charge!

(musique à suspense)
(cuisson)

- Écoutez, coups de feu.

- Ils nous poursuivent.

(tir à distance)

(crie au cheval)

(cuisson)

(grognements)

- Sale sauvage !

Lâcher!

Lâcher!

(grognements)

(cris)

(musique à suspense)

(musique sombre)

(grognements)
(bruits)

- Es-tu--
- Non, je vais bien.

- Elle s'est cassé la jambe.

Nous devrons continuer à pied.

Il n'y a pas d'autre possibilité.

Allez, dépêchez-vous.

(musique à suspense)

(claquements de sabots)

(musique à suspense)

- Nous devons nous dépêcher.

Ils s'échappent.

- Ils se dirigent vers la frontière.

Avant!

(gémissant)

- Nous ne pouvons pas y arriver, Victor.

- Non, je ne te quitterai pas.

- Allez-y, s'il vous plaît.

(musique dramatique)

- Te voilà!

(musique dramatique)

Arrêt!

- Que faites-vous, capitaine ?

Continuons.

- Nous ne pouvons pas traverser la frontière.

- Que veux-tu dire par là?

Je traverserai--
- Attends, Sullivan !

Regardez là-bas, des patrouilles américaines.

(claquements de sabots)

- Nous avons réussi, Ann.

Nous sommes en sécurité maintenant.

- Non!

(musique dramatique)