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Saint Gothard.

A ses pieds se situent Ies Waldstétten.

Le berceau de la Confédération Suisse.

Ici vivaitjadis un petit peuple.

Des villageois d'Uri,
Schwytz et Unterwalden,

y ont construit un chemin 3 ciel ouvert.

Ils |'ontjalousement gardé,

refuse Ie passage aux plus puissants,

ju5qu'2'a aujourd'hui.

De cejour lé,
ce film raconte |'histoire de:

Que Dieu soit loué

A chaque pas.

Bénis notre peuple,

F1OSt€I'I'€S €12 HOS bét€S.

Que Ia Sainte—Mére

dans Ies cieux soit Iouée.

Avé Maria.

La paix et |'harmonie
régnaient depuis Iongtemps

entre Ies trots pays voisins.

Des souverains perspicaces avaient
instauré |'immédiateté impériale.

Ainsi gardaient—ils le contréle
et un lien amical avec Ie petit peuple.

Des fonctionnaires représentaient
Ies intéréts de |'Empire.

Ils percevaient un impétjuste,

et assuraient Ie paiement
d'un droit de passage.

Sous ces conditions, Ie peuple régnait
avec ses propres dirigeants élus,

répondant uniquement é Dieu,
Ea |'Empereur et 53 |ui—méme.

Mais cela ne devait pas durer.

Au primptemps 1291,

une nouvelle ére allait
naitre dans les Waldstétten.

Il est la.

Vive |'Empereur!
Vive Gesslerl

Regarde!
Quel accueil remarquablel

Voici notre homme de
Nidwalden zwolfenschiessen,

et Landenberg d'Obwalden.

Je confonds,

Landenberg, et Wolfenschiessen.

Une grande réputation vous précéde.

Vous étes trés portés sur la...

Nous encore plus!

Et nous ? On se conna1tdéje'a.

Vous vous en souvenez, Gessler .7

Oui, 23 la Cour de |'Empereur.

Péques, |'année derniére, pas vrai?

Oui... une tongue année.

Pas que pour vous.

Harras, emmenez ma
cousine dans ses quartiers.

Elle voudra se reposer
aprés ce long voyage.

Mes amis,je vous salue
au nom de |'Empereur,

et témoigne de sa bonne volonté.

II suit votre travail avec grand intérét,

et vous remercie pour votre loyauté.

II m'envoie 23 Schwytz et Uri,

pour percevoir les droits de passage et les
impéts, comme vous Ie faites chez vous.

♪ espére que nos rapports
resteront amicaux.

L'Empereur n'aurait pu vous envoyer
dans un endroit plus beau qu'ici.

On se rencontrera trots fois par mois.

Une fois chez moi 221 Sarnen,
une fois chez Iui,

etj'espére une fois ici
chez vous 3 Altdorf, Gessler.

Je n'y vois pas d'objection.

Ala santé de notre Empereur!

Vive Albrecht !Vive |'Empereur!

Fais en sorte de bien
recevoir mes invités.

Allez féter ga dehors, queje puisse
parler 23 ces deux—|z'a en privé.

Bien, bailli.

Enfin!

Je n'osais méme plus y croire,
jusqu'z'a ton arrivée ici.

Chut, moms fort.

Qu'est—ce qu'i| y a?
Je ne comprends pas.

Pourquoi ces cachotteries?

Tout Ie monde ale droit de savoir.

— Plus maintenant.
— Pourquoi?

Gessler... souhaite que
nous cessions de nous voir.

Mais pourquoi?

Je n'en sais rien,
il ne me dit pas la raison.

II devra me le dire,
je vais le faire parler.

II do it bien y avoir une raison.

Qu'est—ce qui Ie dérange?

II y a quelque chose qui se trame,
que nous ignorons.

Mais il y a un rapport avec nous.

Un nouvel Empereur, une nouvelle ére,

et de nouvelles téches.

Albrecht nous confie
une mission importante.

Nous devons |'accomplir sans mesure,

et dans le plus grand secret.

Voici Uri,

ici Schwytz,

et ici Unterwalden.

Le col du Gothard traverse par ici.

Le chemin le plus important
de |'Empire tout entier,

qui retie Ie nord et Ie sud.

Celui qui en aura le contréle,
obtiendra richesse et pouvoir.

Pour cette raison,
il do it appartenir aux Habsbourg.

Mais c'est déjéa Ie cas!

Oui, parce qu'un Habsbourg est Empereur.

Mais qu'en est—I| du prochain?

Peut—étre que non.

Mais Ie chemin du Gothard,
et Ies trots cantons qu'i| traverse,

doivent pourtoujours
appartenir aux Habsbourg.

Quel que soit |'empereur dans Ie
Saint—Empire Romain Germanique.

Voila pourquoi Albrecht n'a toujours
pas validé Vaffranchissement,

d'Uri, Schwytz, et Unterwalden,
et il ne Ie fera pas!

Jusqu':'a Ce qu'ils se soumettent
sans conditions aux Habsbourg.

Telle est la mission secréte de |'Empereur.

Aujourd'hui, vous devenez Seigneurs.

Vous devrez servir notre cause.

Laisse, Pére,je m'en occupe!

Que faites—vous?
Laissez mes bétes!

Tu as repris des forces,
tire ta charrue toi—méme.

Vous n'avez pas Ie droit
de me prendre mon boeuf!

Quoi ? Retourne dans la boue,
c'est la qu'est ta place.

Voyou!

Tu vas me Ie payer, sale voleurl

Toi aussi, espéce de chien!

Sales voleursl

Cache—toi, ils vont te tuer!

Poursuivez lejeune,
par ici!

Je préfére me saouler
avec elle plutét qu'avec toi.

Comment un vulgaire bficheron a—t—I| réussi
£3 attraper une si jolie colombe ?

Allons faire porter des comes au vieux.

Faisons—|e cocu.

L'un apr'es \'autre7.

Je vous salue, bailli.

Je peux vous aider?

Oui, sers nous 3 boire.

A boire!

C'est bon ga, 23 boire!

Entrons.

Oui, entrons.

Du vin!

Palefrenier, dites un mot!

♪ ai une meilleure idée,
portons un toast.

Voulez-vous vous joindre 23 nous?

Non,je ne bois pas d'habitude.

Vive Sodome et Gomorrhe!

Sodome et Gomorrhe!
Gomorrhe!

Femme!

Plus de vin.

Oh oui!

Ou gardez vous Ia piquette?

Par I23.

00 est votre mari ?

Dans Ies bois.

II rentre quand ?

Je n'en sais rien.

Pourquoi vous demandez?

Qu'est—ce que tu fais, ma petite?

Je prépare I'eau chaude pour le tinge.

Prépare moi un bain.

Mais bailli.

Prépare un bain!

Tu sais Ce qui arrive aux gens qui
refusent d'obéir Ea un bailli ?

Tu préféres que je fasse
jeter ton mari dans la tour .7

On m'a dit qu'i| coupait du bois
comme si la forét Iui appartenait.

On peut toujours discuter avec moi,
je ne suis pas un sauvage.

Si tu arrives 23 me satisfaire...

Tu te baignes avec moi, ma colombe.

Bai||I!

Ce sont ces deux—|2'a quite génent?

Holéa, débarrassez Ie plancher.

Moije vais dormir.

Maintenant que ga devient intéressant,
il nous met 23 la porte.

Pas par la.

Dehors!

Sainte Mére de Dieu.

ATE!

Je vais chercher de I'eau froide.

Qu'est—ce qu'i| y a?

Le bailli est la, Wolfenschiessen.

II m'a obligé 23 préparer un bain.

Il voulait me forcer 23 Ie rejoindre.

Quoi ? Ce sale porc!

Non 1!!

Viens.

— Qui étes—vous?
— Stauffacher.

Le Landamann de Schwytz?

Oui.

C'est votre maison ?

C'est la maison
de mon maitre : |'Empereur.

C'est mon fief.

Des murs de pierre jusqu'au toit.

C'est une construction digne d'un seigneur,
pas d'un paysan.

Je suis Ie nouveau bailli.

Régent au nom de |'Empereur.

Etje souhaite que personne
n'en fasse qu'z'a sa téte.

Je vais vous apprendre <;a !Venez.

Quelle Insolence!

Allez les vieux, allezl

Bande de paresseux!

En avant, par la.

Avancez, paresseux.

Ho hisse!

Ho hisse!

Ho hisse!

Quel sera le nom de Ce chateau ?

Fort UH.

Nous allons vous soumettre Ea son joug.

Fort Uri ? Ha ha ha!

Qu'est-Ce quite fait rire ?

C'est avec cette tour ridicule que
vous voulez soumettre Uri?

♪ espére que vous vous étoufferez avec.

Ici on travaille, on ne siffle pas!

Ne le prenez pas mal,
mais c'est impossible.

Je te préviens.

Montez done me re}o'mdre.

Vous verrez pourquoi c'est impossible.

Ne dis rien.

Ne dénonce pas ton fils,
sinon ils Ie tueront.

SHence!

Je ne sais rien.

Confinuez

Ton bétard s'est bien cache',

mais nous allons Ie trouver,

comme toi, le vieux!

Fakes de moi Ce que vous voudrez.

Je ne sais pas ou il est,je Iejure.

Nous finirons bien par le faire parler.

— Je ne sais rien!
— Crevez Iui les yeux!

Que fake de cette bande de paysans?

Jete2—|es dans la tour.

Saleté de paysans.

Viens, il faut continuer.

Allez, en avant.

Je n'en peux plus.

Que vois—tu ?

Allez, il faut continuerjusqu'au lac.
Viens.

Viens, descends.

Aidez—nous, donnez—nous Ie bateau.

Non.

Par cette tempéte .7
On vient d'amarrer de justesse.

— Ils nous poursuivent.
— C'est Wolfenschiesssen...

Ils seront Ia d'un moment 2} |'autre.

On ne peut pas, Ia tempéte
est trop violente. C'est de la folie.

Regardez!

Par ici.

Ils sont léa, en bas.

Tell !Tell!

Montez!

Laissez mon bateau!

Ils ont pris mon bateau.

Vous les avez aidés,
vous allez le payer.

Brfllez tout!

Je n'ai rien fait,je suis innocent.

Non

Rassemblez le troupeau.

Jetez les moutons dans |'eau.

Nous n'avons rien fait!
C'est la vérité!

Provoquer un incendie comme <;a,

quand |'envie lui prend.

Voila pourquoi il interdit
les bétisses en pierre.

"Construisez en bois" dit—I|.

Gertrude, Gessler ne pense pas ce qu'i| dit.

Ne pense pas ce qu'i| dit?

Plus personne ne peut circuler librement.

II faut d'abord demander
|'autorisation Ea Schwytz,

pour alter Ea Uri ou Ea Unterwalden.

Ce sont des paroles en |'air?

Bientét on ne pourra plus faire
confiance 23 personne.

On ose plus lever les yeux.

Les gens perdent Ieur sourire.

Bon, ga suffit pour aujourd'hui.

Et cette histoire de nouveau chéteau.

Si Gessler veut en construire
un 3 Altdorf, c'est son droit.

Oui, mais il vole la main d'oeuvre dans
Ies ateliers et Ies champs.

Ils se font fouetter.

Pour construire Ieur propre tour?

Ce ne sont pas que des paroles.

Il y a une intention derriére.

Dans quelques mois, tout sera
peut-étre comme avant.

Gessler se sera habitué :21 nous,
et nous éa lui.

Mais...

Entrez.

Tell!

Vous étes seuls?

OUL pourquoi?

Ces deux |z'a sont en danger de mort.

Pouvez—vous les cacher?

Venez.

Je vais vous mettre au chaud.

— Raméne des vétements secs.
— Oui.

— C'est qui ?
— Que c'est—I| passé?

Je n'en sais rien,
pas eu le temps de demander.

C'est Baumgarten, d'AIzen.

Wolfenschiessen harcelait ma femme,
alorsje |'ai abattu.

Abattu!

Je n'ai pas pu m'en empécher.

Je dois rentrer,
moi aussij'ai une femme.

QU'y a—t—I| ?

Vous me mettez 3 la porte?

Vous pouvez tester.

Vous étes chez moi ici.

Ils vont les chercher chez moi,

c'est pour ga queje Ies ai ramenés ici.

Au revoir.

Rejoignez votre femme,

soyez 3 ses cétés 5} son réveil.

Chaquejour un nouveau malheur,

c'est de pire en pire,

et tu parles de nous y habituer?

Je vais parler 3 Walter Furst 23 Altdorf,

ensuitej'irai 3 Unterwalden.

Tu seras seule quelques temps,

23 partir de maintenant.

Mais il est temps de se
retrouver, comme avant.

Oui, vas—y, parle—|eur,

ensuite, envoie—|es au diable,

ces oiseaux de malheur.

Quiva la?

Personne,juste un mauvais plaisantin.

Seigneur, regardez <;a.

1,2, 3,4, 5,6, 7.

On boit un coup, ensuite on féte.

Va Iaver la petite rousse,

et glisse—|a dans le lit
du messager de |'Empereur.

Laissez les autres Ea la meute.

Levons nos verres

Pour Phomme au fouet,

Qui dirige Ie peuple

A la force du poignet.

Faites sortir ce casse—pieds.

Bailli Gessler, soyez averti,

Du réveil du taureau d'Uri,

...et |ejOU9!

Qui séme Ie vent,
récolte la tempéte,

Bailli, le vent commence a tourner,

La tendcmce n'est plus au sang froid.

II faut Ieur dire, sinon c'est moi.

A la santé de |'Empereur.

—Vive Albrecht!
— Vive |'Empereur!

Que Dieu pardonne
c'1l'homme au fouet,

Car il n'aura nulle part on se cacher.

Son pouvoir fait reculer le taureau.

Mais attention, mon petit bailli,

Quand sang froid
devient sang chaud,

Alors que Dieu pardonne
c'1|'homme au fouet.

C'était ton bateau, non ?

Oui, mais je n'y suis pour rien.

Rien du tout.

Alors qui?

Tell...

20 Thalers, Ruodi!
Ne sois pas béte, prends |'argent.

L'occasion est trop belle.

Allez, ils auront toujours
besoin d'informations.

Le Baron d'Attinghausen,
Maitre de Rudenz,

et des gens de Schwytz et d'Uri.

Maintenant?

Impossible de s'en débarrasser.

Ils exigent d'étre entendus par Ie
messager de |'Empereur.

Ils exigent !?

Je connais le Baron d'Attinghausen,
allons |'écouter.

Viens, vite, traverse
Iejardin et passe Ie mur.

Merci beaucoup Mademoiselle.

Nous devons parler, bailli.

Mon Cher Attinghausen!

Je suis heureux de vous
revoir en bonne santé.

Qu'est—ce qui vous améne?

Je suis venu en fonction de médiateur,

entre le peuple
et Ies autorités de |'Empire,

pour déposer plainte
contre Ies baillis de |'Empereur.

II régne le désespoir dans Ies trots cantons.

Des gens respectables d'Unterwalden,

doivent chercher refuge 23 Schwytz et Uri.

Mais aussi :21 Schwytz et Uri, Ies gens
se plaignent déjé,

du despotisme et de |'orguei| des baillis.

Je doute que |'Empereur
cautionne ces exactions.

Reding. Résselmann,

formulez |'objet de votre plainte.

Je vous écoute.

♪ ai Ie droit de savoir Ce
que vous avez contre moi.

Vous savez que j'aime Berta,

etje ne Ia quitterai pas.

Je ne suis pas n'importe qui.

Un jour,je serai Seigneur
de Rudenz et d'Attinghausen.

Ces deux titres sont Ies plus anciens.

On ne peut pas en dire
autant pour tous Ies baillis.

Pardonnez—moi.

II he respectent méme pas
la maison de Dieu.

A Saint—Michel, ils ont
volé des reliques sacrées,

et des pélerins dans la procession de
Notre—Dame des Douleurs,

ont été congédiés
comme des malpropres.

Tout ga depuis que
Gessler a été nommé bailli.

Rudenz,je voudrais vous
parler d'homme 23 homme.

Je vous aime bien.

Vous étes loyal et bien pergu 23 la Cour,

je ne saurais de meilleur
prétendant 2} ma cousine,

mais...

Le peuple auquel vous appartenez
se rebelle contre |'Empire.

Si... vous vous rangez de notre cété,

du cété de |'Empereur,

alors Rudenz, bienvenue dans notre famille.

Si vous vous rangez avec nos ennemis,

dans Ce cas, Rudenz...

ll faut faire un choix.

Gessler,je ne me rangeraisjamais
avec les ennemis de |'Empereur.

Ce n'était vraiment pas nécessaire
de me poser Ia question.

Vous insistez sur vos anciens droits?

Sans Ia validation de |'Empereur,
ils he valent rien.

Pourquoi ne Ies valide—t—I| pas?

L'Empereur aura ses raisons.

Des personnes mal intentionnées
Ie montent contre nous.

Quelles sont ses raisons?

De tattle...

Dela politique d'Etat.

Des grands événements arrivent.

L'aube d'une nouvelle ére.

Vous voulez nous barrer route?

Rejoignez Ies Habsbourgs, et vos plaintes
n'auront plus raison d'étre.

Ah, 'ye commends.

Pas de la politique d'Etat,

de la politique d'ambition.

Politique d'ambition Habsbourgienne.

Regardez qui voila.

Baron d'Attinghausen, en belle unité,

avec Ie clerc et la canaille d'Uri.

Que puis—je faire pour vous?

Plus rien.

Quels mets succulents avez—vous

chargés sur votre charrette?

00 est passe' Rudenz ?

Seigneurs, comtes et Chevaliers réunis,

Tout autour I 'or et /'argent bri//e.

Madame et Monsieur I'Empereur,

Quelle est votre mire de Voyageurs?

Ouvrez au bailli.

— 00 est Gessler?
— La.

00 est Ie bailli?

Gessler, une chose terrible est arrivée.

Quoi donc, Landenberg?

Ils ont abattu Wolfenschiessen.

Ils lui ont fendu Ie créne avec une hache.

Je sais, un homme nommé
Baumgartner a porté le coup.

Pour |'instant, il court toujours.

Vous étes déjé au courant?

Asseyez—vous. Du vin!

Vous allez en avoir besoin.

Maintenant il ne reste plus que nous deux.

Quoi ? Qu'a||ons—nous faire maintenant .7

Dommage pourwolfenschiessen,

mais il fallait s'y attendre.

Vous avez cru que soumettre
ces paysans serait si facile?

Buvez, Landenberg.

Il faut voir Ie bon cété des choses.

C'est de la rébellion,

un appel Ea |'émeute.

Aux yeux de |'opinion publique,

il est de notre devoir d'agir,

et nous allons le faire, Landenberg.

Désormais, Ie port d'arme
sera interdit au peuple.

Le droit 3 la péche et 23 la chasse est levé.

Interdiction de bétir avec de la pierre.

Les bétisses existantes seront rasées.

Ceux qui s'opposent
serontjetés dans la tour.

Pour |'assassin de Wolfenschiessen,

il sera pendu en place publique d'AItdorf.

Pour <;a, il faudra d'abord I'attraper.

Dehors!

Mais il a raison.

L'assassin court toujours,
et nous ignorons qui |'aide.

Si!

C'est Tell qui Iui a fait traverser Ie lac.

Tell?

— Qui est—ce?
— Qui est—ce ?!

Tell, tout simplement,
tout le monde Ie connait.

C'est un chasseur.

Un chasseur...

Moi aussi ,je vais chasser.

Hey, vous connaissez Tell?

— Oui.
— OU habite—t—I| ?

Le'a—bas, mais il est absent.

OU est—I| ?

Lz'a—haut.

Qui es—tu, et qu'est—ce
que tu lui veux 23 mon pére?

Ton pére ?

Et alors?

En avant.

Vous voulez mooter |a—haut?

C'est de la folie.

Pourquoi pas?

Je voudrais voir Ce fameux Tell.

Ai—je |'aird'un fou?

Vous chassez aussi, bailli?

Walter FUrst!

Reste cache'.

Des nouvelles de mon pére?

Non.

Je n'en peux plus,je dois le rejoindre.

Impossible.

Landenberg te cherche partout.

Stauffacher.

Je préfére entrer par la porte de derriére,

pas besom de témoms de nos rencontres.

En effet, nous en sommes arrivés Ia.

Bientét il faudra mettre
des verrous partout,

pour étre enfin tranquille.

Chez moi tout est déjé verrouillé.

♪ y suis obligé.

Je cache deux personnes.

Baumgarten, et sa femme.

Tell leur a fait traverser le lac.

Mon gendre?

Je me fais du souci pour celui
qui est resté de |'autre cété.

Landenberg est 3 ses trousses.

Parce qu'i| court toujours,
c'est son pére qui do it subir.

Tais—toi!

Il lui ont crevé les yeux au fer rouge.

— Crevé les yeux?
— Qui est—ce?

Le fils.

Aveuglé...

Aveuglé...

Aveuglél

De plus, il a été dépossédé
de tous ses biens.

Qu'on ne me parle plus de cachettes,

je pars pour Sarnen
etje vais traquer Landenberg.

Tu n'iras nulle part.

Tu n' arriveras as tout seul.
Y

Ton heure viendra,

mais nous devons rester unis.

C'est pour <;a que je suis venu.

II faut rester unis.

Rassemblez des hommes de Schwytz,

moi j'en rassemblerai ici.

Et moi,je pars pour Unterwalden.

Impossible, c'est trop dangereux.

Tu dois étre patient.

♪ en ai assez d'entrendre
parler de patience,

je connais le chemin comme ma poche,

je trouverai des alliés.

On se rejoindra dans la prairie du Grutli,

nous y serous en sécufité.

Sur le Grutli?

Quand?

La derniére nuit dejuin.

C'est pour quand?

Cette nuit.

Pére

C'est 3 Seelisberg, il est 2 heures.

Tu dis qu'ils se rencontrent ce soir?

— Oui.
-00?

Je sais pas, je n'ai pas tout compris.

Tu n'as pas entendu le nom de |'endroit...

News 7.?

Ils ils ont chuchoté.

Qui?

Bai||I,je ne Ies ai pas reconnus,

il faisait trop sombre.

Sale chien, tu mens!

Cela ne te servira Ea rien.

Faites venir Ia f tile,

peut—étre qu'e||e sera plus raisonnable.

Halte, ou allez vous?

Dans |'étable, une vache va véler.

Laissez passer.

On y est, <:'est Ie Grutli,
nous sommes les premiers.

♪ apergois un bateau.

Le'a—bas!

Les Uranais arrivent.

Obligés de se réunir la nuit sur nos
propres terres comme des brigands.

C'est bien pour <;a que nous le faisons.

Toi, tu peux m'indiquer |'endroit?

Tu dois Ie savoir.

Chére enfant, nous avons les mo yens
de te faire parler.

Non, [33595"

Non

Ne nous frappez pas,je vais parler.

Non

Pourquoi?
Je ne veux pas me faire battre.

La rencontre aura lieu sur Ie Grutli.

Au nom de Dieu,

Amen!

Nous sommes réunis ici,

23 la place d'une communauté rurale.

Nous agissons au nom de tout Ie peuple.

Nous allons siéger de fagon traditionnelle.

Si notre réunion est de nature clandestine,

elle do it étre excusée
par |'urgence de la situation.

Nous avons paisiblement travaillé
dans nos maisons et nos champs,

nous avons toujours été de bons voisins,

nous avons toujours bien accueilli
Ies pélerins de passage,

|'Empereur a pergu Ce qui lui revenait,

et n'avonsjamais manqué
de respect aux baillis,

jusqu'2'a Ce qu'on nous envoie Gessler.

Depuis son arrivée,
Ia paix et Ie calme ont disparu.

Nous sommes tous au courant ici
des actes sauvages de ses hordes,

de leur comportement inhumain.

Combien de temps
a||ons—nous encore subir cela?

Pas une minute de plus.

Nous sommes assez forts pour
mettre un terme 23 cette tyrannie.

Voila pourquoi nous sommes réunis ici,

dans la derniére nuit dejuin.

L'union fera notre force, comme autrefois.

Aussi pour renouveler notre ancien serment,

comme |'ont fait nos péres,

quand Ia menace pesait sur nos terres
et sur nos peuples.

Ainsi soit—I|.

Nous allons chasser les baillis,

et s'i| Ie faut, en versant le sang.

Nous signalerons le début des hostilités avec
des feux aux sommets des montagnes.

Mais attendez avec patience.

Lejour Va se lever,
nous devons nous séparer.

Nous voulons étre
un peuple fraternel et uni,

au—delz'a de la menace et du danger.

Nous voulons étre
un peuple fraternel et uni,

au—delz'a de la menace et du danger.

Libres comme nos péres,

plutét mourir que de vivre en servitude.

Nous voulons étre
libres comme nos péres,

plutét mourir que de vivre en servitude.

Nous aurons confiance en Dieu.

Le pouvoir des hommes
ne do it pas nous intimider.

Nous aurons confiance en Dieu.

Le pouvoir des hommes
ne do it pas nous intimider.

Voila' le Grutli.

Oui, fouillez partout.

Cherchez aussi dans la forét.

Ils doivent bien étre quelque part.

I! hi US per Sonne.

Aucun signe de vie, ils sont repartis.

Replil

La coupe est pleine.

Personne dans les trots
cantons ne peut croire,

ni Ie peuple, ni Ia noblesse,

que cette tyrannie don't
nous sommes Ies victimes,

arrive d'aprés votre
volonté et en votre nom.

Nous vous servons
en Ioyauté et obéissance,

comme il est notifié
dans |'ancien Pacte Fédéral.

Nous demandons que
nos droits soient respectés.

Un grand danger menace la paix,

et la tranquilité dans nos cantons.

Uh your ou une 'neure vxendra,

ou le peuple désespéré

se défendra de Ce joug insoutenable.

Ce serait la plus belle
chance de ma vie,

que de renvoyer moi—méme
cette affaire devant |'Empereur.

Maisje suis un vieil homme.

Je ne suis plus de tattle 3 affronter
un si long voyage.

Voila pourquoij'envoie mon neveu.

Nos volontés vont de pair,

et il saura vous convaincre,

pour faire valoir nos droits.

In nomine Domini,
Augustus, Anno 1291.

Baron d'Attinghausen.

NOS volontés sont contraires.

Ah oui?

Je n'ai rien 3 voir Ia dedans.

Bien SUI' que si.

Je ne veux pas fourrer mon nez
dans les affaires de la Cour.

Ce sont leurs affaires, basta!

Ruden;

c'est notre affaire.

C'est pour <;a que nous sommes ici,

pour aider notre peuple.

Tu as honte quand un
paysan te salue dans la rue.

Je n'ai rien contre ces gens Ia,

mais Ce n'est pas bien qu'un paysan
veuille partager la place d'un noble.

C'est toi qui dis <;a ?

Ils se moquent de nous,

ils nous traitent de "nobles paysans".

Et alors, que sommes—nous en réalité?

Aussi loin que nous pouvons penser,

nous sommes Seigneurs
sur nos propres terres,

et non pas des serviteurs
en armure dorée.

Une lueur malveillante
te détourne le regard.

Va—t'en.

Va—t'en si c'est ce que tu veux.

Le monde appartient au plus fort,
et c'est notre Empereur.

Pour éviter de couler, il faut
se rattier au meilleur.

Nous étions Ies plus fortsjusqu'ici.

C'est gréce é nous
s'i| est aussi puissant.

Un peuple de bergers...
Que pouvons—nous faire

contre |'Empereur et son armée?

Mais apprends :21 connaitre Ce peuple
de bergers avant de parler.

Uli.

Tu dois étre de notre cété.

♪ ai donné ma parole,je suis lié.

Oui, par une femme,
je |'avais remarqué.

Je ne te comprends plus.

Tu ne Ia connais pas,

comment oses—tu parler d'e||e?

Elle fera honneur 23 notre titre.

Tu veux devenir un tra?tre
3 cause d'une femme .7

Tu veux trahir notre mission sacrée?

Un traitre ?

♪ en ai assez, ga suffit.

Tu t'es disputé.

Pourquoi dis-tu <;a ?

Je le vois bien,

avec ton oncle, 2} cause de moi.

Oui.

II pense que c'est de ma faute si vous
ne vous entendez plus comme avant,

est—ce que c'est vrai?

Oui, son entétement |'empéche
de voir arriver Ia nouvelle ére.

II parle sans cesse du peuple,
et de Ieurs anciens droits,

qui seraient intouchables.

Mais qu'est—ce qu'i| veut?

II ne pense pas plus loin
que ces paysans bornés.

Je ne supporte plus cet endroit.

Allons rejoindre Ia Cour, Berta,
notre place est |e'a—bas.

Non, Uli, ce n'est pas notre place,

si nous voulons préserver notre amour.

Pourquoi .7Je ne comprends pas.

Tu he vois toujours pas clair dans leurjeu ?

Uli, ils veulent te rattier 23 Ieur cause,

qui est une mauvaise cause.

C'est pour ga que
nous devons éviter Ia Cour.

Ton vieil oncle n'a pas tort,

avec ses paroles
sur Ie peuple et la Iiberté.

Tu seras bien plus utile ici.

C'est incroyable, des rebelles partout.

Ils se multiplient comme des rats,

devant mon nez.

C'est un affront.

Comme si je n'existais pas.
Ni Gessler, ni Ioi.

Ils se rassemblent pour
s'opposer a |'Empereur.

Je vous envoie en chasse,
et vous n'en attrapez pas un seul.

Allez au diable,

avant que le bailli
ne vous fasse fouetter.

Allez me chercher un lettré.

C'est comme ga queje vais
briser Ieur orgueil et Ieur fierté,

et faire tomber Ies meneurs.

SHence!

Ecoutez Ie message de |'Empereur.

Peuple d'Uri, vous voyez Ce chapeau ?

Il est suspendu au milieu d'AItdorf.

Seton Ia volonté du bailli,

que |'on fasse Ia référence
23 Ce chapeau,

comme 3 |ui—méme.

C'est avec le genou plié,

et la téte dégarnie
qu'i| faut lui faire révérence.

Ainsi, |'Empereur veut
reconnaitre Ies bonnes volontés.

Celui qui ignorera ce commandement,

perdra corps et biens
en faveur de |'Empereur.

...et accorde ta miséricorde 3 tous Ies
pauvres enfants sur terre, Amen.

Amen.

C'est encore chaud.

Laisse—|e donc.

Oui mais pas 3 table.

Nous avons toujours été des chasseurs,

et toi aussi tu voudras
en devenir un plus tard.

Quand est—ce quej'aurai un arc?

Tu as déj'a fini?

Pére et moi nous n'avons plus faim.

Oui, il faut queje me rende 3 Altdorf.

Chouette, nous allons rendre visite 3 Ahni.

Je peux venir avec, Pére?

—Tu veux?
— Oh oui!

Moi aussije veux venir.

Laisse ton arbaléte ici.

Ne fen Va pas.

Gessler ne nous fait
pas peur, 3 Pére et 3 moi.

Reste.

Qu'est—ce que tu as tout 23 coup?

Je ne sais pas.

A||ons—y, Pére.

Laisse Ie petit ici, ne pars pas.

Je dois discuter avec Ahni.

Au revoir.

Au revoir.

Mére, moi je reste avec toi.

Pére, il y a des montagnes partout?

Hein?

Si il y a des montagnes partout?

Des montagnes...?

Non, pas partout.

Mais tu sais, si on
descend, sans s'arréter,

elles s'arrétent
quelque part, Ies montagnes.

On arrive alors dans un grand
pays tout plat, semblable 3 un jardin.

Pour uoi nous n' allons as?
Y

Ce ne sont pas nos terres.

A qui appartiennent—e||es?

A |'Empereur

Au fait, qui est |'Empereur?

L'Empereur ? Eh bien...

c'est une personne, comme HOUS.

Comme nous?

Comme toi, comme moi, quoi d'autre?

Ahni!

Hey, haltel

— Au nom de |'Empereur.
— Qu'y a—t—I|?

— Vous n'avez pas salué Ie chapeau.
— Quoi?

C'est avec le genou plié,

et la téte dégarnie
qu'i| faut lui faire révérence.

Celui qui ignorera ce commandement,

perdra corps et biens
en faveur de |'Empereur.

Que se pa5se—t—I| ?

Ne faites pas |'ignorant, vous
connaissez ce commandement.

Jetons—|e dans la tour.

II jettent Pére dans la tour,
AhnLAhnH

Viens nous aider.

Du calme, c'est un ennemi de |'Empereur.

C'est un traitre.

II a désobéi la loi.

Moi, un traitre?

A cause du chapeau |z'a—haut?

Oh mon Dieu, Tell!

Qu'est—ce qui se passe?

Dégagez du chemin!

Que ce passe—t—I| ici ?

Cet homme a refusé
de saluer le chapeau.

— Je voulais |'arréter.
— Les gens s'en mélent.

Dans Ia tour!

Tu méprises tant ton Empereur, Tell ?

Depuis ma naissance,je ne
m'agenoui||e que devant Dieu.

Qu'on |'enferme,
qu'i| paye pour son insolence.

Tell

♪ avais interdit le port d'arme au peuple.

C'est la deuxiéme fois
que tu désobéis aux ordres.

Qu'i| Ia garde.

Tu es un tireur d'élite, non?

Qu'on m'apporte cette pomme.

C'est ton fils, Tell?

Oui, Seigneur.

PIacez—|e devant
Ie poteau avec Ie chapeau,

et posez cette pomme sur sa téte.

Libérez une allée par |e'a—bas.

Arme—toi de ton arbaléte.

Comptez cinquante pas.

Positionne—toi |2'a—bas,

et tire sur la pomme.

Seigneur!

Vous ne pouvez pas
demander ga 3 un pére.

Tu vas fiver sur cette pomme,

Je |'€Xi9e'

Bailli,

prenez tout Ce que j'ai,

mais n'exigez pas une
telle horreur d'un pére.

Je pourrais Ies faire tuer tous Ies deux.

Mais de bonne gréce,
je laisse son talent,

décider de son propre destin.

Tire, Pére.
Tu |'auras cette pomme.

Ici.

Il faut arréter cejeu diabolique.

Alors fais quelque chose.

Ca suffit, bailli.

Tell ne mérite pas tant de cruauté.

Alors,

vous avez changé d'avis?

Je vous croyais de notre cété.

II a gravement insulté |'Empereur.

Je vois trouble...

)e he peux pas,

faites de moi Ce que vous voudrez.

Tuez—moi,

mais laissez partir Ie petit.

Je veux que tu tires.

Tire, Pére,je n'ai pas peur.

La pomme,

transpercée en plein milieu.

Tell,

tu t'es saisi d'un deuxiéme carreau.

Pourquoi .7

Seigneur, c'est une vieille coutume de tireur.

Non,

dis—moi la vérité, Tell,

quelle qu'e||e soit.

Tu auras la vie sauve.

Pourquoi un deuxiéme carreau?

Avec le deuxiéme carreau,

j'aurais tiré sur vous,

si j'avais tué mon fils.

Et vous,

par Dieu,je ne vous aurais pas Ioupé.

Tell, je t'ai promis la vie sauve,

etje tiendrai ma parole.

Nlais si un tireur pense comme <;a,

je dois rester sur mes gardes.

Attachez—|e.

Emmene2—|e sur mon bateau,

j'irais le livrer 3
Kussnacht moi—méme.

Vous n'avez pas Ie droit,
pas méme |'Empereur,

c'est écrit dans notre Pacte Fédéral.

Vous étes ridicule,

tout <;a c'est du passé.

Vite, vite ! Dans Ia cuisine.

Que ce passe—t-i|?

En bas, en bas!

Il est arrive' quelque chose de terrible.

Lia.

RuodL

Idiot.

Il faut quelqu'un pour tenir la barre,

sinon nous sommes perdus.

Tell do it nous aider.

Tell !Tell!

Détachez—|e.

Tu seras Iibre Tell,

Si tu HOUS SOFS de cet enfer.

Attention !Tenez bon!

Rudenz.

Je crois qu'i| arrive bientét.

Nos trots cantons
se sont réunis secrétement,

pour chasser Ies baillis.

Aujourd'hui, on se souléve contre
ce régne de terreur.

Nous allons retrouver
notre ancienne Iiberté.

Ubené!

Le rocher |e'a—bas,

il va nous pulvériser!

Nous sommes perdus.

Attention!

Tell!

Agenouillé devant sa dépouille,

jejure fidélité 3 notre peuple.

Est—ce le seul chemin vers Kussnacht?

Oui.

II faut passer par Ie chemin creux,
Ia devant.

Passez le premier.

Avez—vous entendu?

Je veux savoir si la voie est libre.

Cette forét est sinistre, n'est—ce pas ?

Vous dites, bailli?

C'était quoi ga?

Vous avez entendu?

Rien du tout.

Repli.

C'est bon, Ie chemin creux est SUV.

A||ons—y.

Restons lé, il est oblige'
de passer par ici.

Mon mari est enfermé,

dans la tour depuis
six mois sans procés valable.

Hors du chemin.

Reformulez votre demande au chateau.

Je ne bougerai pas,jusqu'é Ce que
le bailli m'écoute!

Ecartez—vous!

Non, je ferais barrage avec mes enfants.

Rendez—|e—nous ou écrasez—nous!

Faites—|es déguerpir, sinon je les piétine!

Tell.

In nomine Domini.

C'est une oeuvre honorable,

qui sert |'intérét commun.

Face 23 ces temps obscure,

Ies gens d'Uri, Schwytz,

et Underwalden,

se sontjurés fidélité,

de se soutenir corps et biens,

avec force et valeur,

envers et contre tous ceux,

qui Ies agressent,

Ies harcélent, Ieur font du mal,

qui portent préjudice contre
Ieurs corps et Ieurs biens,

et de venger Ies injustices passées.

Nous avons prété un nouveau serment,

et renforcé |'ancien Pacte de la Confédération.

Ce que nous avons décidé,

est de notre strict intérét commun,

et do it, si Dieu le veut,

durer éternellement.

Nous avons capturé Ie bai||I!

Il est la.
La!

Tu m'appartiens maintenant.

Bonfla!

A genoux, misérable.

Qui est la?

Le bailli, il s'agenoui||e
devant toi, Pére.

Regarde—|e une derniére fois,
Ie vieil homme aveugle.

Tu te croyais invincible?
Espéce de Iéchei

Sale chien galeux.

Cette vision sera ta derniére ici bas.

Nous sommes libres?

Oui Pére, comme nous
|'avonsjuré sur Ie Grutli.

II he faut pas souiller notre victoire
avec du sang.

Va—t'en, bailli.

Va—t'en!

Que la Sainte—Mére

Dans les cieux soit louée.

Avé Maria.

Traduction — Sous—titrage : Patrick LANG.