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Le premier dans l'eau !

Heleen, plus vite. Tu tra�nes.

Emile, toi aussi.
D�p�che-toi, Emile.

Je suis la premi�re, je suis la premi�re.

profond

Nous y voici.

Les enfants, venez m'aider.

- Tiens.
- Viens.

- Maman, viens nous aider.
- J'arrive.

Bonjour, Heleen.
Tu es de retour ?

- Des g�teaux aux �ufs ?
- Oui.

Assure-toi que ce soit bien ferme.

Voil�.

Tu ferais mieux d'y aller, Heleen.

Le sexe c'est comme manger une tartine.

- Non, Quinta, c'est faux. Arr�te.
- C'est quoi alors, Clemens ?

- Toujours ces m�mes conneries.
- C'est quoi alors ?

Le p�nis p�n�tre dans le vagin, non ?
Toi, tu sais tout �a.

- Ils se disputaient.
- Je sais.

- Le sexe c'est comme manger une tartine ?
- Tais-toi, je veux dormir.

Maman ?

Il ne peut plus, dit-il.
Parce que je...

Mais quand j'�tais � l'h�pital
avec une hernie, lui et la baby-sitter...

Avec Pia ?

Et avec Els dans la baignoire.

Et moi, il me donne un vibromasseur.

Je n'ai plus que vous.

Emile.

Tu peux toujours m'appeler.

- Eh...
- Salut, papa.

Salut. Vas-y.

- Non, ne fais pas �a.
- Ne fais pas quoi ?

Allez.

LE SEXE
C'EST COMME MANGER UNE TARTINE

C'est b�te.

- Tu as oubli� de te d�shabiller, idiote.
- Vraiment ?

Tiens, prends �a.

Je vais te mouiller.

Arr�te. Non.

Tu m'espionnais ?

Je te le pr�terai si tu veux.
Il est vraiment bien.

- Mieux que "Amour Ardent" ?
- Bien mieux.

Bah, qu'il est moche.

- Il ressemble au prof d'allemand.
- Je suis s�re qu'il pue du bec aussi.

C'est d�gueulasse.

Tu crois qu'embrasser c'est d�gueulasse ?

Et toi ?

Je dois rentrer.

N'oublie pas ceci.

Salut.

Bon d�barras.
Je n'ai jamais aim� ce violet.

Quelle dr�le d'id�e d'acheter
un canap� violet ?

Amuse-toi avec cette Ilona.

Emile, arr�te tes b�tises.

- Encore une ?
- Tout va tomber.

Encore une, d'accord ?

- O.K., ne tombe pas.
- Non.

- Tu tiens le coup ?
- Oui.

- Quelque chose ne va pas ?
- Non.

- Laisse-moi t'aider.
- Non.

- Salut, Axel.
- A bient�t.

Je vais chercher une autre caisse.

La voici.

On a fait une armoire pour les livres.
C'est elle qui a pens� aux caisses.

J'ai dessin� toutes les fleurs
et elle a fait la famille et le miroir.

C'est vraiment joli.

Tr�s joli.

- Je suis tr�s fier de l'armoire.
- C'est superbe.

Et elle a des tiroirs.

J'avais dessin� des livres, mais
maintenant on a mis des vrais livres.

Je te pr�sente un de mes amis.

Je m'appelle Steve.

Enchant�, Heleen.

Salut, Heleen.

- Tu ne remarques rien ?
- A l'eau !

Tu ne remarques rien � mon sujet ?

J'ai un petit ami.

Tu devrais t'en trouver un aussi.
�a t'�viterait d'embrasser les filles.

- J'ai aussi un petit ami.
- C'est faux.

- C'est vrai.
- Qui est-ce ?

Dis-moi qui c'est.

Garde tes mains chez toi, lesbienne.

Salut, Heleen.

- Voici Ilona. Tu te souviens d'elle ?
- Salut, Heleen. Ilona. Comment va ?

- Je dois...
- Oui, avec Herman en bas. J'arrive...

- Au revoir.
- J'arrive de suite. Salut.

Bonjour, ma ch�rie.

- Que fais-tu avec �a ?
- Je l'ai trouv�.

- Allez, range �a.
- Tu en avais achet� un pour maman ?

C'est ridicule que maman te raconte tout
� propos de notre vie amoureuse.

Arr�te.

C'est celle de ton hernie,
n'est-ce pas ?

- Ont-ils coup� sur toute la longueur ?
- Oui.

Celle-ci provient de la piscine.
Tu avais dix ans.

Et comment est arriv�
cet accident de voiture ?

Papa �tait au volant.

- Et je voulais une cigarette.
- Il a refus� de t'en donner une.

Oui, donc j'ai voulu la prendre moi-m�me,
et je me suis pench�e sur lui...

...et il a fait
ce dr�le de mouvement et,

boum, c'�tait l'accident.

Tu aimes cette histoire, n'est-ce pas ?

Je voudrais te pr�senter quelqu'un.
Te souviens-tu d'Onno ?

Onno et moi sommes amoureux.

C'est dr�le.

- Voici ma fille.
- Salut, Heleen.

- Emile, arr�te.
- D'accord.

Maman ?

D�sol�.

Salut, beaut�.

Habille-toi la prochaine fois.
Onno est mal � l'aise.

On y va. Au revoir.

Salut, Emile. Je reviens de suite.

- Es-tu effray� ?
- Par tes gros seins, peut-�tre ?

Imb�cile.

Stan m'a beaucoup parl� de toi.

J'ai chang� de nom.

Stan dit que tu es la cl� secr�te
de son �me.

Je ne le crois pas.

Mais tu es sa plus vieille amie,
n'est-ce pas ?

Je n'ai pas d'amis.

Vous voil�. Allons-y. Montez,
j'ai d�j� pris toutes vos affaires.

- Tu viens ?
- On va faire du cano�.

- Non, allez-y.
- Mais tu restes ici, d'accord ?

- Ne fais pas de b�tises.
- Viens, papa.

- Tout va bien au bureau.
- Au bureau ?

- Veux-tu appeler maman ?
- Non.

- Je suis certain que tu lui manques.
- Elle a Onno.

- Onno Berger.
- Onno Berger ? Ce vieux type ?

- Qui est le plus gentil au monde ?
- Moi.

- Le premier arriv� � la tente.
- D'accord.

Lance-le haut.
Non, avec une courbe.

- Avec une courbe.
- Faire une passe est plus facile.

Allez.
Allez.

- Allons.
- Je n'ai plus envie de jouer.

O. K., Emile.

- Tu n'arrives pas � dormir ?
- Non.

Est-ce que maman te manque ?

On �tait si amoureux.

C'�tait une passion d�vorante.

Je t'aime.

Viens, allons-y.

Heleen, je t'aime.

- �a fait du bien.
- J'allais exploser.

- Fini ?
- Oui.

Tu ne dois pas tarder � �crire
� Bernard.

Tu n'es plus amoureuse ?
Bernard a de si beaux yeux.

Il a juste des yeux,
comme tous les Fran�ais. Imb�cile.

Heleen, c'est ton nouvel ami ?
N'avais-tu pas un amour de vacances ?

- Je croyais que j'�tais une lesbienne.
- Je ne crois pas que tu aies un copain.

On dirait qu'ils sont presque
transparents. Ils sont mignons.

- Regarde ce qu'Onno nous a donn�.
- Regarde, ils s'embrassent.

- Fais tr�s attention � eux, Emile.
- Ils sont mignons.

- Pourquoi des hippocampes ?
- Ce sont des cr�atures tr�s fragiles.

- Combien sont-ils ?
- Quatre. Regarde.

- Est-ce que ce sont des �ufs ?
- Non, ce sont des cailloux.

As-tu tromp� Onno ?

- Comme papa, tu l'as aussi tromp�, non ?
- Ma ch�re enfant, de quoi te m�les-tu ?

La sexualit� est quelque chose
de personnel et de priv�.

- Mais elle est ma m�re.
- Va t'amuser et arr�te de cogiter.

- Va voir Natascha ou Axel.
- Non, je ne veux pas.

- Que veux-tu ?
- Je veux savoir si tu as tromp� Onno.

- Regarde.
- Regarde, il se cache.

Que c'est mignon. Regarde, il se cache
derri�re ce tronc, ou peu importe.

Viens la chercher.

Faute.

Je d�teste le football.

Stan essaie juste de t'impressionner.

C'est de l'amour.

L'amour est une perte de temps.

Non, le sexe est une perte de temps.

Salut, mec.

Tu as m�rit� un bon petit joint.

- Tu veux tirer ?
- Non.

Elle est trop jeune pour �a.

- Axel, viens.
- Attends. J'arrive de suite.

Du calme. �a va ? Tu vas bien ?

Inspire...

...expire.

Encore une fois.

Inspire et expire.

Est-ce que �a va ?

- Pourquoi pleure-t-il ?
- Je ne sais pas.

Je rentre � la maison.

Allez, Heleen.
Fais preuve d'un peu de compassion.

Je l'ai achet� pour toi.

Ils sont d�j� dans la voiture.

- Ils ont un chiot.
- Donne, je le prends.

Bonjour, les enfants.
Prenez bien soin du chien.

Regarde, c'est la nouvelle maison
de papa.

- Regardez ce que j'ai apport�.
- �a a l'air bon.

- Tu aimes �a, n'est-ce pas ?
- Oui.

- Voici les assiettes.
- As-tu un couteau ?

- Bien s�r. Tu aimes �a ?
- Non.

C'est d�licieux.

- Es-tu s�re que tu n'en veux pas ?
- J'ai dit non.

C'est vraiment tr�s bon, tu sais.

- D�licieux.
- Tu vois ?

- Es-tu amoureux d'Ilona ?
- Amoureux...

- Elle est tr�s gentille.
- Assez gentille pour coucher avec ?

Est-elle assez gentille ?

Suis-je assez gentille ?

- Il ne s'agit pas que de gentillesse.
- De quoi s'agit-il alors ?

Les deux personnes doivent
en avoir envie.

Tu ne dois pas �tre amoureux pour
coucher ensemble. Et les positions ?

Quelles positions prends-tu si tu n'es
pas amoureux ? A l'envers, par derri�re ?

- C'est mieux quand on est amoureux.
- Alors, pourquoi le fais-tu avec Ilona ?

- Je suis d�sol�e.
- Heleen, viens.

Il n'est pas amoureux de toi.

- Alors tr�sor, comment �tait-ce ?
- G�nial.

- On est all�s au zoo et � la plage.
- Au zoo ?

Il y avait beaucoup d'hippopotames.
Papa m'a aussi appris � nager.

- Tiens.
- Bon vin.

Je le trouve un peu fade.

- Est-ce aussi pour la fondue ?
- Certainement.

Non, c'est du bouillon.

Tu es d�j� so�le.

Attention � ton verre.
Fais attention.

- Je ne suis plus un b�b�.
- Vraiment ?

- Maman, regarde.
- Le d�ner est bient�t pr�t. Qu'y a-t-il ?

Onno, il y en a un qui ne va pas bien.

Un qui ne va pas bien ?
Laisse-moi regarder.

- Comment vas-tu ?
- Un hippocampe vient de mourir.

- Je suis d�sol�. Y �tais-tu attach�e ?
- Il s'appelait Bernard.

- Salut, Axel. On a des hippocampes.
- Oui, je l'ai entendu.

Heleen, montre-les lui.

- C'�tait d�licieux, Onno.
- N'est-ce pas ? Merci.

- Je dois avoir du shit quelque part.
- J'en ai apport� aussi.

Le gendre id�al.

Emile, si tu as fini ta glace, au lit.
Vas-y. Je viens t'embrasser tant�t.

C'est du Cachemire, de Steve.

Ma ch�rie,
quand vas-tu fumer un peu ?

�a te relaxerait et t'aiderait
� t'endormir. C'est bon pour toi.

Fumer te rend stupide.

- Je suis contente que papa ne fume pas.
- Il a pourtant d�j� �t� d�fonc�.

Il se tra�nait par terre,
il tournait en rond...

- ... il �tait compl�tement paniqu�.
- C'est tout � fait absurde.

Cela ne me faisait pas rire. J'esp�rais
toujours sauver mon couple. Stupide.

Nous aussi, nous sommes mari�s,
tu t'en souviens ?

- Tu t'en souviens ?
- Non.

Bien s�r que si.
J'ai d'ailleurs une super photo. Attends.

Heleen portait un voile sur la t�te.

Heleen, comment as-tu pu oublier
ton mariage ? La voici.

- Regarde.
- On s'est m�me embrass�s.

Que tu oublies ton mariage, d'accord,
mais ton premier baiser ?

- Peu importe.
- Embrasse-le pour te faire pardonner.

- Embrassez-vous.
- Peu importe. Ce n'est pas grave.

Si, c'est grave. Vas-y, fais-le.

Je vais me coucher.

- Heleen, va pr�parer ton sac.
- Je n'y vais pas.

Pourquoi pas ?

Que s'est-il pass� ?

Papa.

Ecoute, Heleen. Tu es assez grande
pour d�cider toi-m�me.

Mais aie au moins la politesse de dire
� Clemens que tu ne viens pas.

Tu dois apprendre � assumer
la responsabilit� de tes d�cisions.

Onno et moi sommes ensemble depuis
deux mois. C'est long, n'est-ce pas ?

- As-tu les anciens agendas ?
- Non.

Je suis si content que tu sois l�.
Bonjour, ma ch�rie.

Comment vas-tu ?

- Tout le monde va � Maastricht ?
- Oui.

Viens-tu loger chez moi
ce week-end ?

Je veux rester pr�s des hippocampes.

S'est-il pass� quelque chose ?

- Maman t'a encore racont� des histoires ?
- Non.

Regardez bien, mes amis.

Dans deux semaines,
tout ceci sera parti.

D�truit.

- Ras�.
- Et alors ?

- La princesse s'ennuie et elle a froid.
- Je ne m'ennuie pas.

Ma m�re dit que le sexe
c'est comme manger une tartine.

Le sexe devrait �tre
comme un voyage vers le sublime.

Pas comme manger une tartine.

Le sublime ?

Sans amour v�ritable, pas de sublime.

- G�nial, non ?
- Oui, g�nial.

Le sexe est un voyage vers le sublime.

Sans amour v�ritable, pas de sublime.

- D'o� tiens-tu cela ?
- Je l'ai lu quelque part.

L'amour v�ritable.

- Tu voulais me dire quelque chose ?
- Heleen, �coute.

Ton p�re doit se rendre � Londres
pendant quelques mois.

Il se demandait si vous aviez envie
de passer le r�veillon l�-bas.

Je me sens si malheureuse.

Si terriblement malheureuse.

Pourquoi ?
Tu as Onno, n'est-ce pas ?

Oui, mais je n'aime pas Onno.

Onno est vieux et impotent.

Et Onno ne sent pas bon. Bah.

- Veux-tu renouer avec papa ?
- Oh, non.

C'est la derni�re chose dont j'ai envie.

Je ne veux rien.

Je veux juste �tre avec vous deux.

Avec toi.

Ma petite ch�rie.

Salut, ma belle.

- Sors-tu vraiment avec Axel de Jong ?
- Non.

- As-tu rompu avec ton ami parisien ?
- Non.

- Et qu'en est-il d'Axel ?
- Juste un ami, il n'est pas sublime.

Sublime ?
Vous vous rouliez un patin, non ?

Je le consolais.
Il �tait triste.

Je d�teste les mecs qui pleurent
et les filles qui mentent.

Non.

C'est moi.

- Quand Steve est l�, tu adores �a.
- Pas du tout. C'est diff�rent.

Non, laisse-moi, je n'ai pas envie.

- Si tu m'aimais vraiment, tu fumerais.
- Non.

Exactement ce que je pensais.

Tu n'es pas vraiment amoureuse
de moi, �go�ste.

- Alors on n'a qu'� rompre.
- Vas-y. Fais-le et je me suicide.

Je sauterai de la Tour Europe.

Je veux que tu m'aimes, que tu m'aimes
vraiment. Prouve-le moi.

Tr�s bien, dis-moi ce que je dois faire.
Fumer un joint entier ?

Autre chose.

Si tu m'aimais, je pourrais te faire
l'amour et tout ce que je voudrais.

Me le permettrais-tu ?
M'aimes-tu autant ?

- Sinon tu te suicides ?
- Oui, je sauterai.

Du quinzi�me �tage ?

Du toit.

Tu veux que je le fasse ?

Vas-y, tire.

Doucement.

Me laisseras-tu ?
Me laisseras-tu te faire l'amour ?

C'�tait merveilleux, ma puce.
Et pour toi ?

Attends qu'on le fasse pour de vrai.
Feu d'artifice, champagne.

�a m'est �gal de le faire,
j'en serai d�barrass�e.

- De quoi ?
- De faire l'amour ensemble.

- Maintenant ?
- Non, pas maintenant. Mais bient�t.

Donc on sort vraiment ensemble alors.

Je ne sais pas o� est cet album.
Ton p�re a d� le prendre.

- Il y a des super chansons dessus.
- L'album de Nat King Cole a disparu ?

- Et pas de sapin de No�l non plus.
- Pourquoi pas ?

- Un sapin de No�l, c'est trop bourgeois.
- Ah, mais pas le sport � la t�l� ?

Et je suppose qu'on ne pourra pas tirer
de feu d'artifice au r�veillon.

Je vais chez papa pour le r�veillon
du Nouvel An.

- Va-t-il � Londres ?
- Oui, tu ne voulais pas y aller, non ?

- Tu viens avec nous en Z�lande.
- Dans tes r�ves. J'ai mieux � faire.

J'ai quelque chose. Une surprise.

On le fera au r�veillon du Nouvel An,
je ne veux plus �tre vierge le 1er.

A minuit.

Heleen et Stan prennent leur pied
ensemble au Nouvel An.

N'est-ce pas ?

Je le lui ai sugg�r�.

Viens.

Mon Dieu.

C'est vraiment toi, princesse ?

C'�tait le bureau de mon p�re avant.

- Tu trouves �a grave ?
- Pas du tout.

Steve, tu devrais parler � Heleen
du r�veillon du Nouvel An.

En effet, oui. Tu devrais venir aussi.

Tu dois vivre, princesse.

Maman, je veux prendre la pilule.

Pourquoi ?

Je veux faire l'amour avec Axel.

Bien.
Je prendrai rendez-vous pour toi.

Heleen Ooms.

Mettez les pieds dans les �triers,
s'il vous pla�t.

Nous faisons toujours cet examen
avant de prescrire la pilule.

Expirez profond�ment.

Je pr�pare d�j� le r�veillon.

- Lu, ma, me, je, ve, sa, di.
- Il ne dit que "hallo".

- Lu, ma, me, je, ve, sa, di.
- Tu es beau.

- Il ne dit pas grand-chose.
- Juste �a.

Le Br�sil lui manque peut-�tre.

Ou alors il est malade,
comme ces stupides hippocampes.

S'il te pla�t, Heleen.

- Es-tu malade ?
- Oui.

Maman !

- Qu'y a-t-il ?
- Elle est malade.

Rendors-toi.
Je vais pr�venir l'�cole.

Salut, ma puce.

- Va-t-en.
- C'est moi.

- C'est moi, Axel.
- Non. Va-t-en.

- Qu'y a-t-il ? R�veille-toi.
- Va-t-en.

Allez, Axel. Elle est malade.

Je reviendrai plus tard.

Du calme, ma ch�rie.
Du calme.

Paco a dit trois fois mon nom
aujourd'hui. C'est super, non ?

Quel incroyable salopard.

Allez, on y va.

Tu viens nous saluer ?

- Veux-tu qu'on te d�pose chez Natascha ?
- Non, je dois encore faire mon sac.

D'accord. Tiens, prends �a.
Et un bisou, s'il te pla�t.

Bon amusement.
Et d�j� Bonne Ann�e. Au revoir.

Au revoir.

- Pr�f�res-tu rester seul ?
- Vierge �hont�e.

Ou n'es-tu plus vierge ?

- En as-tu envie ?
- De quoi ?

De faire l'amour, avec Stan.

Tu peux utiliser mon matelas,
si tu veux.

Mon lit est ton lit, princesse.

Salut, ma puce. Tout va bien ?
Comment te sens-tu ?

On pourrait le faire maintenant,
ma puce ?

Faisons-le maintenant.

- Non, je ne veux pas encore.
- Pourquoi pas ?

On va le faire � minuit, chez Steve.

Mais on peut se faire des c�lins, non ?

Non.

Tu n'as pas du tout envie de faire
l'amour avec moi, c'est �a ?

- Tu veux coucher avec Steve.
- Ce n'est pas vrai.

Non. Tu sais quoi ?
Fais-le avec Steve.

Axel, je veux.

Je te verrai � la soir�e, d'accord ?

Et, l'as-tu d�j� fait avec Steve ?

Ne sois pas si stupide.
Je t'attends en haut, d'accord ?

Princesse.

Tu attends Stan ?

Tu attends une nouvelle vie d�flor�e ?

Je ne suis pas fait pour le sexe.

Bob l'est. Bob est fait pour le sexe.

- Viens.
- Non.

- Je veux que tu prennes ton pied.
- Je veux que tu le fasses.

Bien s�r, ma puce.
Bien s�r.

Je vais te faire l'amour, vraiment.

Tu en es certaine ?

Est-ce que �a va ?

Mon Dieu.

C'�tait bon pour toi aussi ?